Gagnez 6 mois de loyer ou d’échéance de crédit!

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Qu’est ce que le Bayit Goral?

Depuis plus de 16 ans, Or Hachasidus, fait un travail extraordinaire de transmission des enseignements de la ‘Hassidout, dans tous les milieux, par le biais de diffusions quotidiennes, via les médias et en format papier. Sur une base hebdomadaire, elle édite la revue Likrat Chabbat, bien connue par les milliers de lecteurs à travers le monde grâce aux Chlou’him qui la publie mais encore dans des centaines de Choul, toutes tendances confondues.

Cette revue se singularise par son accessibilité, son caractère apolitique, qui permet à tous de s’y identifier, d’y reconnaître le langage de leur Neshama…

Ainsi pratiquants et moins engagés, ‘hassidim de tous les bords s’unissent autour d’une étude  de la partie profonde de la Torah.

Chaque année à la même période, Or Hachasidus organise une grande campagne de levée de fonds, le BAYIT GORAL: en achetant un ticket de tombola, vous faites un don et prenez la chance de gagner 6 mois de loyer ou d’échéance de crédit (de votre résidence principale dans la limite de 2200 euros /mois). Et en deuxième prix: 100 livres de ‘Hassidout au choix!

Diffusez l’essence de la ‘Hassidout dans votre foyer! Laissez-là pénétrer vos murs et votre âme! Invitez-là à remplir les pièces et donnez le ton à votre intérieur!

Prendre part à une telle action vous rend partenaire d’un projet qui permet de hâter la venue du Machia’h et donne la chance à davantage de Juifs de re-trouver le chemin de leur essence profonde: leur lien avec D.ieu.

Cliquez ici pour acheter vos billets: https://bayisraffle.com/french/hass1

Si’ha du Rabbi Express : «Personne n’est oublié» – Inspiré des Likoutei Si’hot Paracha Chemot,  par Jonas Elbaze

Si’ha du Rabbi Express : «Personne n’est oublié» – Inspiré des Likoutei Si’hot Paracha Chemot, par Jonas Elbaze

Cette semaine débute la 2ème section de la Torah, Chemot. La Paracha de Chemot commence en mentionnant et en énumérant la descendance de Yaakov, 3ème et dernier patriarche, père de la nation juive.

Le Rabbi s’interroge sur cette façon particulière de citer la descendance de Yaakov : par le NOM de chacun de ses fils, puis par le NOMBRE total de ses descendants. N’est-ce pas superflu de mentionner la descendance de Yaakov ainsi ? Le Rabbi souligne cette façon de mentionner les juifs, et met en exergue un fabuleux message : Le NOMBRE englobe plusieurs parties d’un tout et supprime toute forme de différence entre ces parties. (ex : 10 pommes, les différences entre chaque pomme n’apparaissent pas). Le NOM , lui, permet de désigner une personne pour justement la démarquer et la distinguer par sa différence, ce qui lui est propre. (Un homme qui serait seul au monde n’aurait plus besoin de nom, car il n’aurait plus à se distinguer auprès de qui que ce soit.)

Ainsi voici le Message que D.ieu fait passer par sa Torah : Israel, au titre de nombre, de groupe, de peuple uni, est pour cher à Ses Yeux. Mais D.ieu n’oublie pas la dimension individuelle, où chacun possède un nom, une identité propre, constituée de défauts et de qualités. Il n’hésite pas à montrer que chacun a une valeur inestimable, qui qu’il soit, et qu’à Ses Yeux il n’est pas insignifiant, fondu dans la masse.

Cette prise de conscience que personne n’est oubliée, amènera alors chacun à relativiser les épreuves qu’il endure. D.ieu ne l’oublie pas, prend en compte toutes les étapes de sa vie pour lui envoyer les épreuves qu’il faut au moment où il faut. Tout en sachant qu’il sera apte à les surmonter avec succès et largesse. ,

Chabbat Chalom

[Leilouy Nichmat Hannah bat Simha ]
Paracha Chemot  « Youd-Chevat 70 ans :  Purifier 7 Midot en 70 ans »  par le Rav Yaakov Abergel

Paracha Chemot « Youd-Chevat 70 ans : Purifier 7 Midot en 70 ans » par le Rav Yaakov Abergel

(pour la guérison de Hanania ben Yamna)

 

Doit-on évoquer la sortie d’Egypte lors de la récitation du Chéma de la prière du soir, ou bien cette obligation s’applique-t-elle seulement en journée ?

Le Rabbi évoque cette question dans le Dvar Mal’hout sur la Paracha Chemot, et rapporte que Rabbi Eléazar ben Azaria déclara qu’il fallait évoquer la sortie d’Egypte également ‘pendant la nuit’ dès qu’il remplaça Raban Gamliel à la tête du Sanhédrin, ainsi qu’il est dit (Brakhot, 28a) :

‘Me voici comme agé de 70 ans, et pourtant je n’ai pas eu le mérite de convaincre mes collègues de l’obligation de faire mention la nuit également de la sortie d’Egypte, jusqu’à ce que Ben Zoma l’ai déduit de ce verset (Deut 12, 6): ‘Afin que tu te souviennes du jour où tu es sorti d’Egypte tous les jours de ta vie’, ‘tous les jours de ta vie’ vient inclure les nuits, et selon d’autres Sages ‘les jours de ta vie’ se réfère au devoir de mentionner la sortie d’Egypte ‘de nos jours’, et ‘tous les jours de ta vie’ vient inclure les Temps messianiques’.

Dans le Dvar Mal’hout, le Rabbi explique que sortir d’Egypte signifie que l’on parvient à soumettre le corps et l’âme animale à la volonté de l’âme divine. De fait, la ‘Hassidout souligne que l’âme divine n’a nul besoin d’être réparée car ‘elle est véritablement une parcelle de divinité d’En-haut’. Aussi, la mission des enfants d’Israël consiste à purifier et à raffiner le corps et l’âme animale, c’est pourquoi le Rabbi déclare dans le Dvar Mal’hout que la sortie d’Egypte exprime le fait que ‘l’âme divine sort de l’étroitesse et des limites que lui impose le corps afin de se lier et de s’attacher à D.ieu, et cela par le moyen de l’étude de la Torah et de l’accomplissement des Commandements divins’.

‘D.ieu appela la lumière ‘Jour » (Béréchit, 1 5), ainsi notre ‘devoir de mentionner la sortie d’Egypte pendant le jour’ signifie que lorsque l’on se trouve dans une situation spirituelle favorable, lorsque brille de façon manifeste la lumière divine, nous devons profiter de cette lumière pour sortir d’Egypte, pour nous dégager des limites que nous impose le corps et nous attacher à D.ieu. Cependant le ‘hidouch de Ben Zoma est que ‘nous devons faire mention la nuit également de la ‘sortie d’Egypte’, ce qui signifie que ‘même pendant la nuit et dans la plus grande obscurité spirituelle de l’exil, il est possible et il est même nécessaire de sortir d’Egypte’.

Cet enseignement du Rabbi s’accorde parfaitement aux enseignements que le Rabbi nous délivre dans les Dvar Mal’hout sur les Parachiot Vayé’hi, Vaïgach, et sur la Paracha Toldot.

En effet, dans le Dvar Malhout sur la Paracha Vayé’hi, le Rabbi cite la déclaration des Sages selon laquelle le mois de Tevet est ‘le mois pendant lequel le corps prend plaisir du corps’ (Meguila, 13, 1). L’explication profonde que nous donne le Rabbi de ce verset est que le ‘corps’ d’En-haut : D.ieu Lui-même, Son Essence bénie, prend plaisir du corps ‘d’en-bas’, de chaque Juif’.

Par cette explication le Rabbi nous donne à réfléchir sur l’importance et le niveau du corps d’un Juif : ‘L’Eternel a choisi le corps des enfants d’Israël’ signifie que le corps est d’un niveau supérieur à l’âme. D.ieu a créé la matière inanimée à partir du néant, et Lui seul possède cette force. Ainsi, bien que le corps nous apparaisse comme de la matière inanimée, il n’en demeure pas moins que l’origine du corps n’est autre que l’Essence divine. A présent, dans l’obscurité de l’exil la force de l’Essence divine n’est pas visible à nos yeux, et ce n’est que dans les temps messianiques qu’il nous apparaîtra que ‘l’âme sera nourrie par le corps’.

L’idée qui est ici donnée par le Rabbi est que le lorsque l’on regarde le corps, il nous apparaît au premier regard comme de l’obscurité, alors qu’en réalité il représente la lumière de la Guéoula, le dévoilement de l’Essence divine. ‘Le corps prend plaisir du corps’ signifie donc que L’Eternel réchauffe, illumine, le corps d’un Juif qui accomplit Ses Commandements. L’Eternel éveille la force de Son Essence qui se cache dans le corps d’un Juif, au moment où celui-ci accomplit Sa Volonté bénie.

C’est ici que l’on peut établir un lien avec l’enseignement du Dvar Mal’hout de la Paracha Chemot selon lequel, nous ‘devons faire mention de la sortie d’Egypte (et de la Guéoula, d’après l’avis des Sages) également pendant la nuit’.

Le Rabbi déclare que ‘même pendant la nuit et dans la plus grande obscurité spirituelle de l’exil, il est possible et il est même nécessaire de ‘sortir d’Egypte’.

Il est possible d’expliquer que ces paroles du Rabbi s’applique au corps lui-même : même dans le corps qui représente ‘la nuit et la plus grande obscurité spirituelle de l’exil’ (du fait que l’âme divine est en exil dans le corps) ‘il est possible et il est même nécessaire de sortir d’Egypte’, en accomplissant les Commandements divins (précisément avec le corps), et en révélant ainsi la force de l’Essence divine qu’il cache en lui-même.

On retrouve cette idée dans le Dvar Mal’hout de la Paracha Vaïgach. En effet, le Rabbi nous enseigne au moyen de l’exemple de Yossef et de Yéhoudah que ‘même à notre époque grâce au lien qui l’unit à D.ieu, un Juif peut s’élever au niveau supérieur des temps futurs’, c’est à dire qu’il peut s’élever au-delà de toutes les limites que lui impose l’exil.

Le Rabbi souligne que Yéhoudah ne savait pas que le vice-roi d’Egypte était en réalité son frère, cela ne l’empêche pas pour autant de se laisser impressionner par lui. Il pénètre dans la pièce où se tient le vice-roi sans même en avoir l’autorisation, et il lui parle très durement quand il s’agit de libérer son frère Benyamin (quand il s’agit de ‘sortir d’Egypte’). Ainsi, ‘Même dans l’exil, Yéhoudah agit avec toute sa détermination’, et c’est précisément cette attitude qui donna par la suite aux enfants d’Israël la force de vivre et de réagir face à l’exil de l’Egypte, ainsi qu’il est écrit (Chemot, 1, 7) : ‘ Or les enfants d’Israël avaient augmenté, et abondé, s’étaient multipliés, et étaient devenus très, très puissants…’.

Ainsi, ‘même pendant la nuit et dans la plus grande obscurité spirituelle de l’exil, il est possible et il est même nécessaire de sortir d’Egypte’, et l’attitude qu’il convient d’adopter dans l’exil est celle de Yéhoudah (et aussi de Morde’haï à l’époque d’A’hachvéroch, car celui-ci ne se prosternait pas devant Aman).

L’obscurité de l’exil doit réveiller en nous-même la force de Messirout néfech, la force de faire don de notre propre existence afin de ‘sortir d’Egypte’, et plus encore de transformer l’obscurité en lumière, comme ce sera le cas pendant la Délivrance finale.

Le Rabbi développe cette idée dans le Dvar Mal’hout de la Paracha Toldot. Il nous enseigne à partir de l’exemple de la lune et du soleil, le principe selon lequel l’absence de lumière s’accorde à la révélation de l’Essence. Ainsi, par exemple, un érudit aura plus de difficultés à faire don de sa propre existence qu’un homme simple. L’exemple qui est souvent donné est celui du talon et de la tête : un homme aura moins de difficultés à entrer le talon dans de l’eau bouillante que d’y entrer sa tête. De fait, l’intellect affaiblit la volonté. Cela signifie que la force de faire don de sa propre existence, qui découle de l’essence de l’âme, se révèle précisément dans l’obscurité, dans l’absence de la lumière de l’intellect. Le ‘pied’, qui représente l’homme simple, est le réceptacle de l’essence de l’âme, et non pas la tête (l’érudit), et ce principe s’accorde à l’enseignement du Rabbi, du Dvar Mal’hout de la Paracha Chemot, selon lequel ‘même pendant la nuit et dans la plus grande obscurité spirituelle de l’exil, il est possible et il est même nécessaire de sortir d’Egypte’.

Par ailleurs, le Rabbi nous enseigne dans ce Dvar Mal’hout de la Paracha Chemot que 70 ans sont nécessaires pour raffiner les 7 midot de l’âme animale, et accéder ainsi à la vision du Divin. Le chiffre 770 est donc l’allusion au fait que nous parvenons à la vision du Divin lorsque nous purifions les 7 midot de l’âme animale en 70 ans. Il y a aussi une allusion au fait que cette année le 10 Chevat nous célèbrerons avec l’aide de D.ieu les 70 années du règne du Rabbi. Peut-être nous est-il donc permis de dire que la mission du Rabbi, et notre mission, aboutissent à présent au niveau de la vision du Divin, et que nous allons enfin voir avec nos yeux de chair la venue de notre Juste Machia’h et le troisième Temple, avec l’aide de D.ieu.

Guemara – Talmud Sota 44b Rachi, Hala’ha et Hassidout

Guemara – Talmud Sota 44b Rachi, Hala’ha et Hassidout

 

Sota 44b – Guemara

שתחילת ניסה נפילה שנאמר (שמואל א ד, יז) נס ישראל לפני פלשתים וגם מגפה גדולה היתה בעם ולהלן הוא אומר (שמואל א לא, א) וינוסו [אנשי] ישראל מפני פלשתים ויפלו חללים וגו’ בד »א במלחמות הרשות אבל במלחמות מצוה הכל יוצאין אפילו חתן מחדרו וכלה מחופתה אמר רבי יהודה במה דברים אמורים במלחמות מצוה אבל במלחמות חובה הכל יוצאין אפי’ חתן מחדרו וכלה מחופתה

גמ׳ מאי איכא בין רבי יוסי לר »י הגלילי איכא בינייהו עבירה דרבנן כמאן אזלא הא דתניא שח בין תפילה לתפילה עבירה היא בידו וחוזר עליה מעורכי המלחמה כמאן כר »י הגלילי מאן תנא להא דתנו רבנן שמע קול קרנות והרתיע הגפת תריסין והרתיע צחצוח חרבות ומים שותתין לו על ברכיו חוזר כמאן לימא רבי עקיבא היא ולא רבי יוסי הגלילי בהא אפי’ ר’ יוסי הגלילי מודה משום דכתיב (דברים כ, ח) ולא ימס את לבב אחיו כלבבו והיה ככלות השוטרים כו’ האי מפני שתחילת ניסה נפילה מפני שתחילת נפילה ניסה מבעי ליה אימא מפני שתחילת נפילה ניסה בד »א במלחמות הרשות כו’ א »ר יוחנן רשות דרבנן זו היא מצוה דרבי יהודה מצוה דרבנן זו היא חובה דרבי יהודה אמר רבא מלחמות יהושע לכבש דברי הכל חובה מלחמות בית דוד לרווחה דברי הכל רשות כי פליגי למעוטי עובדי כוכבים דלא ליתי עלייהו מר קרי לה מצוה ומר קרי רשות נפקא מינה לעוסק במצוה שפטור מן המצוה

הדרן עלך משוח מלחמה

מתני׳ עגלה ערופה בלשון הקודש שנאמר (דברים כא, א) כי ימצא חלל באדמה ויצאו זקניך ושופטיך שלשה מבית דין הגדול שבירושלים היו יוצאין רבי יהודה אומר חמשה שנאמר זקניך שנים ושופטיך שנים ואין בית דין שקול מוסיפין עליהן עוד אחד נמצא טמון בגל או תלוי באילן או צף על פני המים לא היו עורפין שנאמר באדמה ולא טמון בגל נופל ולא תלוי באילן בשדה ולא צף על פני המים נמצא סמוך לספר או לעיר שרובה עובדי כוכבים או לעיר שאין בה ב »ד לא היו עורפין אין מודדין אלא לעיר שיש בה ב »ד גמ׳ מאי קאמר אמר ר’ אבהו ה »ק שנאמר וענו ואמרו ולהלן הוא אומר (דברים כז, יד) וענו הלוים ואמרו וגו’ מה ענייה האמורה להלן בלשון הקודש אף כאן בלשון הקודש וסדר עגלה ערופה כיצד כי ימצא חלל באדמה ויצאו זקניך ושופטיך שלשה מב »ד הגדול שבירושלים היו יוצאין רבי יהודה אומר חמשה וכו’ ת »ר ויצאו זקניך ושופטיך זקניך שנים ושופטיך שנים ואין בית דין שקול מוסיפין עליהן עוד אחד הרי כאן חמשה דברי ר’ יהודה ר’ שמעון אומר זקניך שנים ואין ב »ד שקול מוסיפין עליהן עוד אחד הרי כאן שלשה ור’ שמעון נמי הא כתיב ושופטיך ההוא מיבעי ליה למיוחדין שבשופטיך ורבי יהודה מזקני זקניך נפקא ור’ שמעון אי כתב רחמנא זקני הוה אמינא אפי’ זקני השוק כתב רחמנא זקניך ואי כתב רחמנא זקניך הוה אמינא אפי’ סנהדרי קטנה כתב רחמנא ושופטיך למיוחדין שבשופטיך ור’ יהודה גמר זקני זקני (ויקרא ד, טו) מזקני העדה מה להלן מיוחדין שבעדה אף כאן מיוחדין שבעדה אי גמר לגמרה לכולה מילתא מהתם זקניך ושופטיך למה לי אלא וי »ו ושופטיך למנינא ורבי שמעון

Commentaires de Rachi sur le Traité Sota Page 44b

שתחילת ניסה נפילה . בגמ’ פריך איפכא מבעי ליה שהניסה היא תחילת הנפילה: בד »א . דחוזרין מן המערכה ויש שאינן זזין ממקומן במלחמות הרשות: אבל במלחמות מצוה . כגון כיבוש ארץ ישראל בימי יהושע הכל יוצאין: רבי יהודה אומר כו’ . מפרש בגמ’: גמ’ עבירה דרבנן . לר »י הגלילי אפי’ עבר על דברי סופרים חוזר ולרבי יוסי עד שיעבור על דבר תורה דומיא דאלמנה לכהן גדול וכגון שנשאה דאיכא איסור: סח בין תפילה לתפילה . בין הנחת תפילין של יד לתפילין של ראש: סח . סיפר: עבירה היא בידו . אם לא חזר ובירך דהכי אמרי’ במנחות (דף לו.) סח מברך שתים לא סח מברך אחת: ומים שותתין על ברכיו . מי רגלים מחמת יראה: מפני שתחילת נפילה ניסה מבעי ליה . תחילת משמע הגרמת הדבר והכי איבעי ליה למימר כשהן נסין זו היא תחילת הגרמת הנפילה ובניסה לא שייך למימר תחילה דהא ממש קא ערקי: רשות דרבנן זו היא מצוה דר’ יהודה . ובאותה מלחמה שאמרו חכמים שהיא רשות ואין חתן יוצא לה אמר נמי ר’ יהודה דאין חתן יוצא לה אלא שרבי יהודה קורא אותה מצוה ונפקא מינה לפוטרו משאר מצות בעודו עסוק בה כדמפרש רבא ואזיל: מצוה דרבנן . דאמרו בה הכל יוצאין אמר נמי ר’ יהודה הכל יוצאין אלא דקרי לה חובה ולאו מידי אשמעינן בהא אלא כולה משום מצוה ורשות נקטו פלוגתייהו אלא משום דקרו רבנן להא רשות די להם אם קראו את זו מצוה ואפילו היא חובה שהרי אין הדבר אלא להעלותם מעלה אחת ולומר אבל בזו הכל יוצאין וגבי רשות דיים לקרות את שלמעלה ממנה מצוה ורבי יהודה דקרי לקמייתא מצוה לאשמועי’ דהעוסק בה פטור מן המצוה והוצרך להעלות את זו מעלה אחת לומר אבל בזו הכל יוצאין הילכך קרייה חובה כדאיתא: אמר רבא כו’ . מילתיה דרבי יוחנן מפרש ואזיל וקאמר דהא דאמר רבי יוחנן דאיפליגו רבנן ורבי יהודה באחת המלחמות בקריאת השם נפקא לן מיניה לענין עוסק במצוה דלמר חובה ולמר רשות ופריש לן נמי רבא בהי מינייהו איפליגו: מלחמות יהושע דלכבש . בהא ליכא למאן דקרי רשות דאפילו חובה נמי איתא והעוסק בה פטור מן המצוה ורבנן הוא דלא איכפת להו לקרותה חובה דדיים לקרותה מצוה אצל הרשות שהרי אין אנו צריכין אלא למצוא בה מעלה אחת ומצוה לגבי רשות מעלה היא: ומלחמת בית דוד . שנלחם בארם צובה להוסיפה על ארץ ישראל ובשאר סביבותיה להעלות לו מנחה ומס עובד: דברי הכל רשות . ואפילו רבי יהודה להא לאו מצוה קרי לה והעוסק בה אינו פטור מן המצוה: כי פליגי . ר’ יהודה ורבנן במצוה ורשות דלמר פטור מן המצוה ולמר חייב במלחמה שהיא למעוטי עובדי כוכבים דלא ליתו עלייהו: מתני’ עגלה ערופה בלשון הקודש . נאמרת מה שהזקנים אומרים ידינו לא שפכו והכהנים אומרים כפר לעמך ישראל בלשון הקודש הוזקקו מן התורה לאמרה: שנאמר כי ימצא חלל . ובגמרא פריך היכי יליף מהכא: היו יוצאין . ובאין שם ומודדין מן החלל לצד העיירות שסביבותיו לידע איזו קרובה: בגל . גל של אבנים: נמצא סמוך לספר כו’ . מפרש טעמא בגמ’: גמ’ מאי קאמר . היכי יליף לשון הקודש מהכא: ואין ב »ד שקול . אין עושין ב »ד שיהא יכול ליחלק שוה בשוה אלא שיהא הרוב לצד אחד לקיים אחרי רבים להטות (שמות כג): למיוחדין . הנך דלשכת הגזית: מזקני זקניך . מדמצי למיכתב זקני וכתב זקניך מיוחדין שבזקניך: זקני השוק . אע »פ שאינן סנהדרין: שופטיך . זקנים שהם שופטים את ישראל: מזקני העדה . דסמיכת פר העלם דבר ואייתר ליה שופטיך להביא עוד שנים: לגמרה לכולה מילתא מהתם . דהא רבי יהודה התם נמי חמשה קאמר ויליף לה מקראי בפ »ק דסנהדרין: אלא [וי »ו] ושופטיך למניינא . כלומר לא גמיר גז »ש ואיצטרי’ שופטיך לסנהדרי גדולה כר »ש וי »ו דושופטיך דריש ר’ יהודה למניינא להביא עוד שנים:

Des centaines de personnes assistent à la conférence de protestation contre les activités missionnaires à Ashdod

Des centaines de personnes assistent à la conférence de protestation contre les activités missionnaires à Ashdod

 

Admourim et Rabbanims ont honoré l’événement par leur présence et ont souligné l’importance de la lutte contre les missionnaires.

Depuis sa fondation en 1950, Yad Lea’him fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’aucun Juif ne se perde. Les militants de l’organisme s’occupent du sauvetage de femmes et d’enfants juifs de villages arabes et de leur réhabilitation, luttent sans relâche contre l’assimilation qui menace notre peuple, sauvent des âmes juives des griffes missionnaires et fournissent une orientation et des informations éducatives.

Malgré les orages et les fortes pluies, environ 500 membres de la communauté orthodoxe d’Ashdod se sont réunis jeudi pour un rassemblement spécial organisé par le Département de lutte contre la mission de l’organisme Yad Lea’him.

La conférence a été organisée suite à la publication d’une lettre signée par les Admourim et les grands rabbins de la ville, le Rav Yossef Sheinin, le Rav ‘Haim Shimon Pinto, qui ont été rejoints par les Admourim de la famille Abou’hatsera, le Rav Toledano et le Rav Reva’h. C’était la troisième conférence de la nouvelle série prévue par l’organisme et conçue pour informer le public religieux sur les activités missionnaires destructrices et pour le sensibiliser sur ce qui est entrepris pour les contrecarrer.

Le Rav ‘Haim Deutsch, l’un des principaux conférenciers de Yad Lea’him, a ouvert la conférence. Sur la base des paroles de nos Sages, « Tous les enfants d’Israël sont solidaires les uns des autres », le rabbin Deutsch a insisté sur l’obligation d’entraide incombant à chacun, qui commence par le sauvetage des Juifs égarés du danger que représente pour eux la mission dans la ville.

Le Rav ‘Haim Pessa’h Horvitz chlita, juge rabbinique de la communauté hassidique de Belz dans la ville a ensuite pris la parole et concentré son discours sur la lutte entre les forces du bien et du mal. « Les forces de l’impureté veulent capturer des âmes juives, les unes après les autres », s’est-il exclamé avec émotion. Il a appelé toutes les personnes présentes à lutter avec détermination « pour ne pas se laisser manipuler par les forces de l’impureté véhiculées par la mission et par les énormes ressources qu’elle investit », en appelant toutes les personnes enrôlées dans cette guerre défensive à suivre les paroles de nos Sages : « Tout celui qui sauve une âme d’Israël est considéré comme ayant sauvé le monde entier ».

Le Rav Chmouel HaCohen Gross chlita, Rav de la ‘hassidout de Gour, a commencé son allocution en citant une phrase du Choul’han Aroukh sur l’obligation de sauver un Juif, quitte à profaner le Chabat. Le Rav Gross a souligné avec tristesse l’expansion de l’activité missionnaire et son effroyable bond en avant dans les quartiers orthodoxes et, en parallèle, il a fait l’éloge des actions de Yad Lea’him. « Si nous agissons avec résolution, nous pouvons réussir », a-t-il dit, pointant du doigt les villes où, en travaillant de manière cohérente et résolue, l’organisme est parvenu à réduire l’activité missionnaire, et parfois à la stopper complètement.

Le grand rabbin d’Ashdod, le Rav Yossef Sheinin chlita, a prononcé un discours enflammé sur l’importance de l’événement et sur la responsabilité fatidique qui repose sur les épaules de toutes les personnes qui se sentent concernées. Le Rav a rappelé le souvenir du fondateur de Yad Lea’him, le Gaon Rabbi Shalom Dov Lifschitz zatsal. « Il était un grand érudit et un grand activiste ». Il a participé à des luttes héroïques, parmi elles une intervention en 5722 (1961) au cours de laquelle il a sanctifié le nom divin en pénétrant dans un bâtiment fortifié de la mission avant d’être arrêté par la police.

Le Rav a surpris les participants en décrivant l’ampleur de l’impertinence des missionnaires qui ont osé envoyer une enveloppe contenant un livre missionnaire à son domicile. « Si un tel ouvrage tombait entre des mains innocentes incapables de discerner le danger, les dégâts pourraient être considérables. Nous avons l’interdiction de garder le silence « , a-t-il poursuivi. Il a achevé son discours par un appel passionné rappelant le devoir incombant à chacun de prendre part aux activités de Yad Lea’him. « Nous ne pouvons pas rester inactifs face aux activités missionnaires destructrices dans notre ville ».

Le maire adjoint Rav Yechiel Weingarten a assisté à la conférence, et a salué les activités de l’organisme en général et contre la mission en particulier. Le Rav Deutsch l’a remercié pour sa collaboration et pour sa contribution à la ville.

L’Admour de Melitz chlita a ensuite pris la parole. Il a mentionné que suite aux cérémonies de Siyoum Hachass organisées partout dans le monde, un renouveau de sainteté capable de vaincre l’impureté s’était développé dans le monde. « Il est de notre devoir de n’abandonner aucun Juif. Même s’il est tombé dans les griffes de la mission, nous devons tout faire pour le sensibiliser à sa judéité et le ramener au sein de son peuple « , a conclu l’Admour.

Le président de Yad Lea’him, le Rav Israël Lifschitz, a souligné le fait que les missionnaires identifient les points faibles et les exploitent. Par exemple, ils recherchent des Juifs esseulés ou qui rencontrent des difficultés. « Si nous parvenons à atteindre ces Juifs avant les missionnaires, nous pourrons les sauver », a-t-il dit.

Le grand public a été fasciné par l’intervention particulièrement instructive du Rav Benjamin Kluger, ancien missionnaire et actuellement conseiller spécial du Département de la lutte contre la mission de Yad Lea’him, qui a donné un aperçu des activités missionnaires et de leurs agissements tortueux. Accompagnant ses paroles d’une projection spéciale, le Rav Kluger a captivé le public avec son histoire personnelle, révélant au travers de témoignages rares la formation qu’il a reçu pour apprendre à convertir des Juifs au christianisme, au cours de laquelle on lui a explicitement dit: « Il vaut mieux baptiser un seul Juif que cent non Juifs ».

La conférence a été conclue par le coordinateur régional de Yad Lea’him, le Rav Shimon Abergel, qui a décrit aux participants les vastes activités de la mission à Ashdod, répertoriant les lieux où sont concentrées leurs actions dans la ville et leurs manières de procéder pour mener à bien leurs objectifs. Le Rav Abergel a illustré le moyen facile et sûr de contrecarrer avec succès l’activité de la mission en développant l’information, la détection précoce et la prévention et a exhorté l’assemblée à participer à ces activités.

Le public a alors assisté à une projection spécialement réalisée pour cette soirée qui présentait le réseau d’activités de l’organisme dans la ville, les forces de la sainteté luttant contre les forces des ténèbres. La vidéo a porté ses fruits et laissé une impression indélébile sur les participants. Le public a été invité à s’inscrire immédiatement pour participer aux activités et des dizaines de personnes se sont précipitées pour noter leurs coordonnées sur les formulaires d’inscription.

L’organisme Yad Lea’him a conclu que cette conférence spéciale avait remporté un franc succès et noté que, bien que les militants travaillent avec acharnement, ce n’est qu’avec l’aide proactive des habitants que l’activité missionnaire pourra être éradiquée dans la ville, comme cela a été le cas dans d’autres municipalités.

 

 

Choquant : la mission chrétienne a investi 4 milliards de shekels dans ses activités en Israël au cours des cinq dernières années

Un rapport publié par Yad Lea’him sur les activités de la mission en Israël révèle des informations particulièrement inquiétantes.

Les conclusions d’un récent rapport de l’équipe de chercheurs de l’organisme Yad Lea’him publié aujourd’hui après six mois de travail intensif, révèlent que les églises missionnaires du monde entier ont dépensé environ 4 milliards de dollars au cours des cinq dernières années pour répandre la foi chrétienne en Israël et convertir les Juifs au christianisme.

Dans son rapport détaillé, qui s’étale sur environ 450 pages, Yad Lea’him révèle l’étendue de l’activité missionnaire en Israël ces dernières années. Le rapport comprend un échantillon de 6,36% de toutes les organisations missionnaires opérant dans le pays et le budget des organisations qui y sont détaillées concerne 14 des 190 existantes, soit environ 1 milliard de shekels. Les mêmes organismes comprennent 170 églises et organisations missionnaires réparties dans tout le pays depuis Eilat jusqu’à Kiryat Shmona. A leurs côtés, des dizaines d’organisations responsables de la publicité, de la protection sociale et des sites Internet oeuvrent pour atteindre le public juif et le convertir au christianisme. Yad Lea’him estime qu’Israël abrite le plus grand pôle d’action de la mission du monde.

Selon les données, toutes les organisations missionnaires ont investi 4 milliards de shekels dans leurs activités, un budget qui est considéré comme énorme par rapport à ceux des ministères israéliens. A titre d’illustration, le budget du ministère des Services religieux était de 510,345,000 shekels en 2019.

Entre autres choses, le rapport révèle un capital financier important investi en Israël par des églises d’outre-mer, ainsi que d’autres dons, actifs et autres biens fournis par les missionnaires en Israël pour ancrer leurs activités.

Bien que les activités des organisations soient destinées à toutes les populations du pays, elles se concentrent naturellement principalement sur le public défavorisé – à faible statut socio-économique, qui vit principalement dans les villes périphériques et dans les quartiers pauvres. La portée de cette activité sape les fondations de l’État d’Israël en tant qu’État juif et tente de modifier l’équilibre religieux de l’État.

Le porte-parole de Yad Lea’him indique : « Le rapport montre que la vaste activité des organisations missionnaires s’est intensifiée ces dernières années. Il s’agit d’un danger clair et immédiat pour chacun des Juifs vivant dans le pays. Nous exhortons le gouvernement israélien à enquêter d’urgence sur les activités de la mission et à empêcher rapidement l’expansion et l’approfondissement continus de ces activités.  »

Le porte-parole ajoute que l’organisme lutte de toutes ses forces contre le financement et les activités missionnaires et grâce à D., il remporte de nombreux succès. « Grâce à un maigre budget collecté auprès de personnes concernées en Israël, nos centaines de militants et de volontaires sont en mesure de fermer de plus en plus de centres missionnaires et de sauver chaque année des milliers de personnes des griffes de la mission. Nous appelons à nouveau le public à contacter notre centre d’urgence à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour communiquer des informations sur les activités missionnaires, et avec l’aide de D. et la vôtre, nous pourrons les éradiquer.  »