La visite historique du roi Charles III en France a été marquée par des échanges diplomatiques de haut niveau, mais aussi par des moments plus intimes. Parmi eux, un bref mais significatif échange entre le roi et le Rav Mendel Goldberg, un Chalia’h français basé au Mexique, qui a ajouté une nuance personnelle et spirituelle à cette rencontre internationale.

 

Le roi Charles III a entamé mercredi une visite de trois jours en France. Cette visite de grande envergure prévoit une rencontre avec le président français Emmanuel Macron à l’Élysée, un dîner élégant au château de Versailles, ainsi qu’un discours attendu au Sénat jeudi. Vendredi, la visite se conclura par un déplacement à Bordeaux.

Après leur entrevue à l’Élysée, le roi Charles III et le président Emmanuel Macron ont quitté le palais présidentiel à pied pour se rendre à l’ambassade du Royaume-Uni, située à quelques pas sur la prestigieuse rue du Faubourg Saint-Honoré. Les deux chefs d’État ont profité de l’occasion pour saluer les personnes rassemblées le long du parcours. Des cris de « Vive le roi ! » ont résonné, reflétant l’enthousiasme du public pour cette visite historique.

Parmi les personnes rassemblées le long du trajet emprunté par le roi Charles III et le président Emmanuel Macron, un homme se démarquait. Il s’agissait du Rav Mendel Goldberg, un Chalia’h français actif dans la ville de Playa del Carmen, au Mexique. Sa présence a ajouté une dimension internationale et multiculturelle à l’événement.

Le Rav Mendel Goldberg a eu l’opportunité de serrer la main du roi Charles III, et ils ont même échangé quelques mots. Bien que leur conversation ait été brève, elle a ajouté une nuance personnelle et chaleureuse à la visite officielle. Lorsque le roi a vu la Chlou’ha, Mme Haya Goldberg, il a incliné la tête en signe de respect sans serrer sa main, un geste qui a été remarqué et rapporté par les médias mondiaux. Ce moment illustre le pouvoir des relations diplomatiques, mais aussi de la diplomatie populaire — ces interactions spontanées entre citoyens et dirigeants qui contribuent à façonner l’opinion publique et à tisser des liens entre différentes cultures et communautés.

Ce genre d’échanges, aussi brefs soient-ils, sont souvent les petits détails qui s’avèrent mémorables, des moments qui humanisent les figures publiques et leur donnent un visage plus accessible.

Pour le Rav Mendel Goldberg, cet échange avec le roi représente sans doute un moment particulièrement symbolique, puisque nous nous trouvons dans la période entre Roch Hachana et Yom Kippour, qui fait suite au mois d’Elloul, mois où « le Roi des rois se trouve dans le champs ».

Cette métaphore de l’Admour Hazaken du « Roi dans le champs » explique que normalement, pour rencontrer le roi dans son palais, il faut suivre une procédure bureaucratique complexe, se conformer à des codes stricts de présentation et de comportement. Cependant, il y a des moments où le roi sort dans les champs à l’extérieur de la ville. Pendant ces moments, n’importe qui peut l’approcher librement et est accueilli chaleureusement. Selon le Rabbi Chnéour Zalman, le mois d’Elloul est comparable à ce moment où le roi est accessible à tous dans les champs.