Cinquante ans après la guerre de Yom Kippour, les erreurs et les leçons non retenues : les archives de la Bibliothèque nationale révèlent une lettre de l’Association des Hassidim de Habad datant de la guerre du Liban. Cette lettre contient des messages du Rabbi destinés aux médias en Israël de cette époque.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’apprête à s’envoler pour les États-Unis peu de temps après la clôture de la fête de Roch Hachana, tôt dans la matinée du lundi. Bien que son voyage inclue une série d’entretiens avec des chefs d’État lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, la visite ne correspond pas entièrement à ses attentes initiales.

La partie de la visite qui attirera probablement le plus d’attention médiatique est la rencontre très anticipée avec le président américain Joe Biden. Cette entrevue, qui devrait se dérouler dans un cadre qui ne répond pas totalement aux attentes du Premier ministre, risque de le décevoir. En effet, Netanyahu nourrit le désir d’une visite officielle à la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir.

Les politiciens n’ont-ils pas retenu la leçon et sont-ils en train de répéter les mêmes erreurs ?

 

 

Dans une lettre plus pertinente que jamais, notamment à la lumière de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aux États-Unis et à l’ONU, ainsi que de sa rencontre très médiatisée avec le président américain Joe Biden, diffusée à l’époque par l’Association Habad, il est écrit :

« Les responsables des erreurs de Yom Kippour et des victimes de la guerre veulent-ils réitérer les erreurs qui ont conduit à ces échecs, simplement parce qu’ils veulent plaire aux non-juifs ? À l’époque, ils avaient sacrifié des vies, comment osent-ils aujourd’hui faire des concessions aux non-juifs ? »

La lettre poursuit :

« Ceux qui portent le poids des vies des martyrs et des innocents à cause de leur complaisance envers les non-juifs, comment osent-ils maintenant faire à nouveau des concessions aux non-juifs, afin de ne pas les froisser, soi-disant, et de trouver grâce à leurs yeux ? »

« Il est clair pour tout un chacun que ces concessions entraînent des sacrifices humains, Dieu nous en préserve, et qu’une position ferme est le seul moyen d’éviter l’effusion de sang et d’apporter la paix. Ce n’est qu’en résistant fermement aux pressions des non-juifs que la paix viendra pour le peuple et pour le pays », déclare le Rabbi.

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