Dirigé par Réouven Bennaïm de Perpignan, le Beth Habad des Enfants a organisé une célébration des plus traditionnelles pour marquer cette journée, dans l’espoir d’accueillir très prochainement le Machia’h.

 

Lag Baomer commémore la Hilloula de Rashbi, Rabbi Shimon Bar Yo’haï, un des plus grands maîtres de la mystique juive et également le jour où les disciples de Rabbi Akiva, cessèrent de mourir de la peste selon la tradition. C’est une occasion de joie et de réjouissances au sein du judaïsme hassidique, intimement liée à l’attente de la venue du Messie.

Les feux de joie sont une tradition emblématique de Lag Baomer, célébrant la vie et l’héritage de Rabbi Shimon Bar Yochai. Ce grand sage du IIe siècle fut le premier à enseigner ouvertement les mystères de la Kabbale, la dimension ésotérique de la Torah juive. Il est l’auteur du Zohar, l’œuvre fondatrice de la Kabbale. À l’approche de sa mort, Rabbi Shimon demanda à ses disciples de considérer le jour de son décès comme « le jour de ma joie ». Selon l’enseignement hassidique, le dernier jour terrestre d’un Tsaddik (juste) voit l’apogée de l’impact de ses actes, ses paroles et son service divin sur le monde.

Ainsi, à chaque Lag Baomer, les feux de joie commémorent la vie de Rabbi Shimon Bar Yochai et la révélation de l’âme mystique de la Torah qu’il a initiée. Cette célébration perpétue la transmission de la sagesse kabbalistique dont il fut le pionnier.

Lors de cette journée spéciale, les enfants du Beth Habad de Perpignan ont eu l’honneur d’allumer leurs propres feux de Lag Baomer, perpétuant ainsi un rituel ancestral censé préparer la voie à l’avènement du Machia’h. Cette célébration n’était pas qu’une simple cérémonie du feu, elle comprenait également des lectures de textes du Tanya, écrit par le rabbin Shneur Zalman, fondateur du mouvement Habad-Loubavitch.

Lors de la célébration de Lag Baomer, Réouven Bennaïm de Perpignan a insisté sur le lien profond existant entre cette journée et l’attente messianique selon la tradition hassidique. Pour les jeunes participants, Lag Baomer n’est pas qu’une simple fête, mais revêt une dimension particulière.

« Selon leur tradition, ces célébrations contribuent à apporter plus de lumière spirituelle dans le monde, condition nécessaire à la venue du Machia’h (Messie) », a expliqué Réouven Bennaïm aux enfants. « Les flammes dansantes des feux de joie allumés en cette occasion, ainsi que les paroles sacrées du Tanya récitées par les enfants, garants du Peuple juif, nous rapproche de cet événement tant espéré : l’avènement du Machia’h ».

Pour Réouven Bennaïm, transmettre ce lien spirituel profond aux nouvelles générations est essentiel : « Lag Baomer n’est pas seulement une commémoration historique, mais porte en son sein l’espoir messianique, pierre angulaire du judaïsme perpétuée au Beth Habad des Enfants de Perpignan. Le Machia’h viendra quand les enfants le voudront, car ils sont appelés « mes Mechi’haï, mes Machia’h ». Cette idée est basée sur la conviction que lorsque les enfants souhaitent la venue du Machia’h, alors D.ieu le veut également! ».

Cette célébration annuelle témoigne de la vitalité de la tradition des enfants de Perpignan. En transmettant ces rituels aux enfants, Réouven Bennaïm perpétue l’espoir d’une rédemption immédiate par le Machia’h, élément central du judaïsme.

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