Daté du lundi 14 Tammuz 5780, Le Rav Yossef Feigelstock aborde la question de savoir comment les jours de jeûne de du 17 Tamouz et du 9 Av devraient être observés cette année.
«Selon moi, la situation dans le monde est qu’il y a partout des personnes malades», écrit-il en référence à la pandémie de coronavirus.

« Il n’y a pas un endroit où tout le monde est en bonne santé », explique-t-il. «Partout, il y a un danger, certains moins, certains plus. Même dans les endroits où l’on a rouvert les synagogues, il y a toujours un danger. »
Le Rav Feigelstock dit que l’opinion des médecins est que « le jeûne n’est pas un danger pour celui qui est en bonne santé, mais il est clair que quiconque jeûne, sa résistance aux maladies diminue et le risque donc d’infection augmente».

Il indique donc que celui qui jeûne bien en général et le jeûne ne l’affaiblit pas, «peut être strict – s’il se sent bien, ne quitte pas son domicile et reste chez lui toute la journée. Il est clair qu’il vaut mieux jeûner que prier avec un minyan.»

Mais sa ligne directrice générale n’est pas de manger des repas sans suivre l’obligation de manger par incréments quand on est malade le jour de jeûne.
Il a permis de manger, mais par incréments, mais que chacun consulte son Rav en fonction de son état de santé.

Il rappelé que lors de l’épidémie de choléra en 1863-1875, qui avait touché l’Europe du Nord, la Belgique en 1866, puis la France, l’Afrique du Nord, La Mecque et l’Amérique du Sud, le Rav Aharon Twersky de Tchernobyl a demandé aux habitants de Kremenchuk de manger de la viande pendant les 9 jours et de ne pas jeûner le jour Tisha B’av.