Les Pessoukeï de Zimra sont la partie de la prière du matin qui est comprise entre les bénédictions Barou’h Ché Amar, « Béni soit Celui Qui a créé le monde par Sa Parole » et Yichtaba’h, « Que Ton Nom soit loué ».

Hala’ha

En disant Barou’h Ché Amar, « béni soit Celui Qui a créé le monde par Sa Parole », on tient les deux Tsitsit de devant dans sa main gauche, puis, à la fin de la bénédiction, on les passe sur ses yeux et on les embrasse.

Durant la lecture du paragraphe Barou’h Ché Amar, on marque un temps d’arrêt entre les mots Méle’h, « Roi » et Mechouba’h,
« digne d’éloge ». En effet, Méle’h se rapporte à ce qui est dit au préalable, non à ce qui suit.

En lisant les mots Potéa’h Et Yadé’ha, « Ouvre Ta main », dans la prière Achreï, « heureux sont ceux qui résident dans Ta maison », on touche les Tefillin du bras.

En lisant les mots Oumassbya Le ‘Hol ‘Haï Ratson, « Rassasie tout être vivant par Ton bon vouloir », la suite de ce même verset, on touche les Tefillin de la tête.

(Séfer Ha Minhaguim, page 9)

interruptions

Pour ce qui est des interruptions qui sont permises, pendant les Pessoukeï De Zimra, de manière pratique, j’ai interrogé mon beau-père et maître, le Rabbi. Il m’a répondu que l’on peut dire
pessoukeï de zimra

l’intégralité de la Kedoucha et du Modim. En revanche, on ne peut pas répondre aux Amen du Kaddish à partir de Titkabel.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 3, page 148)

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Y a-t-il lieu de s’interrompre, pendant les Pessoukeï de Zimra, pour lire la prière Beri’h Chemé, « que Son Nom soit béni », qui est récitée lors de l’ouverture de l’arche sainte, avant la lecture de la Torah et, de même, Ve Zot Ha Torah, « ceci est la Torah », la phrase qui est dite lors de la levée de la Torah, après sa lecture ? Je n’ai pas vu le Knesset Israël et les responsa Péri Ha Sadé, les ouvrages que vous citez.

En tout état de cause, l’Admour Hazaken ne fait pas mention de ces interruptions et il est donc bien clair que nous autres, ‘Hassidim ‘Habad, nous ne devons pas nous les permettre.

L’un des élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim m’a dit avoir entendu, au nom du Rabbi Rachab, dont l’âme est en Eden, que l’on peut effectivement s’interrompre pour Beri’h Chemé.

J’ai interrogé hier mon beau-père et maître, le Rabbi, à ce sujet. Il m’a répondu que ce n’est nullement le cas et qu’il n’y a pas lieu de s’interrompre, pour cela.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 3, page 149)

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Il ne faut pas s’interrompre, au milieu des Pessoukeï de Zimra, pour lire les passages Beri’h Chemé et Ve Zot Ha Torah.

(Séfer Ha Minhaguim, page 10)

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Vous récitez le Kaddish de Rabanan qui précède Hodou et, à ce sujet, vous me posez la question suivante. Est-il permis de s’interrompre, au milieu des Pessoukeï de Zimra, pour réciter ce Kaddish ?

Le temps dont je dispose ne me permet pas d’effectuer des recherches, à ce propos. Mais, en outre, la réponse me paraît bien évidente. A mon avis, ce Kaddish n’étant pas votre obligation personnelle, mais celle de la communauté, rien ne vous permet de vous interrompre pour le dire, dans un passage en lequel on ne s’interrompt pas.

(Lettre du Rabbi, Iguerot Kodech, tome 7, page 139)

traduction

Je ne suis pas satisfait par les interruptions de la prière en y introduisant la traduction de certains mots dans une autre langue.

(Séfer Ha Minhaguim, page 10) le chema israël et ses bénédictions

 


Le Guide des Usages Hassidiques – Rav Haïm Mellul / Editions du Beth Loubavitch