Le Hayom Yom du 8 Iyar affirme qu’un Hassid « marche comme un ‘Hassid, mange comme un ‘Hassid et dort comme un ‘Hassid ». Cet enseignement hassidique a une histoire fascinante :

Lors d’une Séouda de Pessah en Pologne (5698/1938), le Rabbi précédent raconta qu’une fois, à Sim’hat Torah, dans la ville de Loubavitch, les danses avait été quelque peu « excessives ». Après la lecture de la Torah le jour de Chemini Atseret, plusieurs ‘Hassidim ont dansé d’une manière exubérante et sans retenue, et que son père, le Rabbi Rachab avait exprimé sa désapprobation.

« L’Alter Rebbe a souligné le pouvoir de l’intellect, même dans la danse », a dit le Rabbi Rachab. « Même si vous dansez avec chaleur et excitation, l’exubérance n’est pas souhaitable. L’Admour Hazaken a attiré la lumière de l’intellect jusque dans les niveaux les plus bas, même dans la danse… »

Le Rabbi Rachab a conclu par une remarque acerbe : « Tout cela n’est pertinent que si vous êtes un Hassid actif. Un Chalia’h ne fait qu’un avec le Mechaléa’h, celui qui l’envoi, alors qu’il est activement engagé dans l’accomplissement de sa mission. Les ‘Hassidim sont les Chlou’him du Rabbi. Lorsqu’un ‘Hassid agit, il est entièrement connecté à son Rabbi : il marche comme un ‘Hassid, il mange comme un ‘Hassid et il dort comme un ‘Hassid. »

Le Rabbi précédent a terminé son récit en soulignant qu’il y avait une exigence importante pour se qualifier comme ‘Hassid (ce qui rappelle la campagne « Assé Le’ha Rav, fais-toi un Rav » du Rabbi) :

« Tout ce qui précède concerne les ‘Hassidim de l’époque, qui avaient tous des Machpiim, mais cela ne s’applique pas aux « Hassidim autodidactes ». Le Rashbatz appelait de tels Hassidim ‘Sam saposhnik !’ en utilisant la parabole suivante :

 » Un paysan russe trouva un jour des Tefillines et décida de les vendre. Il les traîna par leurs sangles et le premier juif qu’il rencontra fut horrifié : ‘Où as-tu trouvé ça ?’

 » Le paysan, désireux de donner l’impression qu’il les avait fabriqué lui-même, déclara : ‘Ya sam sapozhnik ! – Je suis moi-même cordonnier !

« C’est ainsi que le Rashbatz avait l’habitude de nommer les ‘Hassidim autodidactes… »