אאמו’ר [הרש’ב] סיפר: הדרוש ‘וארא גו’ ושמי ד’ גו » המדבר בענין כי לא ידח ממנו נדח (אינו הנדפס ב’תורה אור’), קנה לו שם ‘דער פרומער וארא’ [=’וארא הצדקני’],
והיה רגיל רבינו הזקן לחזור אותו אחת לשלש שנים, ובכל פעם ופעם כמעט שהיה אומר אותו כלשונו.
ואמר ה’צמח צדק’: בכל פעם היה זה אור חדש.
והגיב אבא: ה’אור’ שווה הוא תמיד, אך ‘מאור’ הוא בכל פעם כדבר חדש.

Mon père (le Rabbi Rachab) raconta:
«Le discours commençant par le verset ‘Je Me suis révélé à Avraham, à Its’hak et à Yaacov’ mais Mon Nom Avaya, Je ne Le leur ai pas fait connaître’, qui établit que ‘aucun d’entre nous ne sera perdu’ (il ne s’agit pas de celui qui est imprimé dans Torah Or) fut surnommé ‘le pieux Vaéra’.»
L’Admour Hazaken avait coutume de le répéter tous les trois ans, à chaque fois dans des termes pratiquement identiques.
Le Tséma’h Tsédek dit:
«C’était, à chaque fois, une lumière nouvelle».
Mon père (le Rabbi Rachab) expliqua:
«Une lumière est toujours identique. Un luminaire, en revanche, reçoit sans cesse une dimension nouvelle.»