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Vayichla’h – Bar Mitsva : Devenir “Ich” et “Adam”
Source : Likouté Si’hot volume 15, quatrième Si’ha sur Vayichla’h

 

 

Vaychla’h (Likouteï Si’hot, tome 15, page 289)

L’âge de la Bar Mitsva
(Discours du Rabbi, Tamouz 5711-1951 lors d’une Bar Mitsva)
Traduit par le Rav Haïm Mellul

1. Commentant le verset(1) : «les deux fils de Yaakov, Chimeon et Lévi, frères de Dina, prirent, chaque homme (Ich), son épée», nos Sages indiquent qu’ils avaient treize ans(2) et l’on en déduit(3) la Hala’ha selon laquelle : «à treize ans, on est astreint à la pratique des Mitsvot»(4). C’est, en effet, à cet âge que l’on est appelé Ich : «homme»(5), ce qui veut dire que l’on est alors considéré comme adulte(5*). C’est ainsi qu’il est écrit(6) : «qui a fait de toi un homme ?» et aussi : «tu te renforceras et tu seras un homme». Cela veut dire qu’à l’âge de treize ans, on devient adulte et l’on atteint alors la maturité de l’intellect et de la compréhension(7). C’est la raison pour laquelle on est ensuite astreint à la pratique des Mitsvot.

Ainsi(8), on peut imaginer qu’un enfant atteigne la maturité intellectuelle avant l’âge de treize ans. Néanmoins, sa compréhension et son sentiment ne seront pas encore totalement développés. Il ne percevra pas et ne ressentira pas la qualité et la valeur de la pratique des Mitsvot, ni le défaut engendré par une carence en la matière.

On mentionne(9), à ce propos, un exemple choisi dans le domaine courant. Un enfant de moins de treize ans «reste éloigné de ce que sont réellement l’argent et les honneurs», même quand il semble bien comprendre l’avantage que ceux-ci procurent, car il est loin de le percevoir et de le ressentir comme le ferait un adulte. Il en est de même également pour les situations inverses que sont l’humilité et la pauvreté. L’enfant comprendra les inconvénients qu’elles imposent, mais il ne sera jamais comme l’adulte qui : «ressent parfaitement le désagrément de l’humilité et de la pauvreté».

C’est pour cette raison que l’enfant n’est pas tenu pour responsable de ses actes et de son comportement. De ce fait, on ne peut pas l’astreindre à la pratique des Mitsvot.

2. A différentes occasions, lors de célébrations de Bar Mitsva, nos maîtres et chefs ont prononcé(10) des discours ‘hassidiques introduits par le verset(11) : «faisons l’homme (Adam)»(12). Il faut bien en conclure que la Bar Mitsva est également liée au niveau de Adam, qui est plus élevé que celui de Ich(13), comme l’établissent différents textes(14), énumérant les quatre noms que porte l’homme, Adam, Ich, Guéver, Enoch. Le plus haut des quatre, décrivant la plus haute perfection, est effectivement celui de Adam.

Or, cette constatation soulève la question suivante : s’il est suffisant, pour être astreint à la pratique des Mitsvot, lors de la Bar Mitsva, à treize ans, de devenir Ich, pourquoi cette célébration est-elle également liée au niveau de Adam ?

3. La différence entre Ich et Adam est la suivante. Le terme Ich s’applique à l’intellect qui est lié aux sentiments, aux sensations du cœur(15). Il existe, dans ce domaine, plusieurs niveaux et la plénitude, en la matière, est atteinte uniquement à l’âge de vingt ans(16). Le terme Adam, en revanche, décrit l’intellect dans toute son élévation, à un stade qui transcende les sentiments(17).

Ceci renforce la question qui a été posée sur la relation entre : «faisons l’homme (Adam)» et la Bar Mitsva : comment établir un lien entre le terme Adam et l’enfant qui vient d’avoir treize ans ? Il faut bien en conclure que, même si le Bar Mitsva devient Ich, comme on l’a dit, il doit, en outre, recevoir l’influence du niveau de Adam pour mettre en pratique les Mitsvot.

4. La référence de cette affirmation selon laquelle le niveau de Ich n’est pas suffisant est précisément ce verset : «ils prirent chaque homme (Ich) son épée», qui soulève la question suivante. Le fait nouveau survenant à l’âge de treize ans et justifiant que l’on soit astreint à la pratique des Mitsvot ne concerne pas les sentiments, mais l’intellect et la conscience donnant naissance à ces sentiments. La maturité intellectuelle et la capacité de comprendre permettent, en effet, d’accepter le joug, de prendre la responsabilité de la pratique de la Torah et des Mitsvot.

Comment faire une telle déduction du verset : «ils prirent chaque homme (Ich) son épée et ils tuèrent tous les hommes», décrivant des actions qui sont réalisées par celui qui éprouve des sentiments intenses(17*) ? Il faut en conclure que ce verset présente une qualité qui n’est pas nécessairement présente dans le niveau de Ich et qui permet d’atteindre une telle perfection. Ce verset enseigne donc non seulement qu’à treize ans, on devient Ich, mais, en outre, que cela n’est pas suffisant et que l’on doit disposer également de la qualité à laquelle ce verset fait allusion.

Ceci nous permettra de comprendre pourquoi nos maîtres et chefs disaient, lors des célébrations de Bar Mitsva, un discours ‘hassidique intitulé : «faisons l’homme (Adam)». Car, même si, de façon générale, la Bar Mitsva, à l’âge de treize ans, signifie que l’on devient Ich et que l’on est intellectuellement mûr, comme on l’a indiqué, cela n’est pas encore suffisant et l’on doit, de plus, recevoir l’influence de Adam, qui peut être comparée au contenu du verset : «ils prirent chaque homme». C’est ce que nous montrerons.

5. L’explication de tout cela est la suivante. On trouve deux avis, concernant l’origine de la Hala’ha selon laquelle l’âge de la Bar Mitsva est fixé à treize ans :
A) selon l’un, on le déduit, comme on l’a dit, de notre verset,
B) selon l’autre, on considère que cet âge a été transmis à Moché sur le mont Sinaï(18).

Il existe une différence entre ces deux avis. Le premier prend en compte un changement naturel. De façon générale, c’est, en effet, à treize ans que l’enfant atteint la maturité intellectuelle. Selon le second avis, en revanche, il n’y a là qu’un principe hala’hique, transmis par D.ieu à Moché, sur le mont Sinaï(19). Et, ces deux avis ont une incidence sur l’âge à partir duquel un descendant de Noa’h est astreint à la pratique de ses Mitsvot(20).

D’après le premier avis, l’âge de treize ans est arrêté en fonction de la nature des hommes et il s’applique donc, de la même façon, aux descendants de Noa’h, qui doivent, à leur tour, mettre en pratique leurs Mitsvot à partir de cet âge. D’après le second avis, en revanche, cet âge a été enseigné à Moché, sur le mont Sinaï et il ne concerne donc pas les descendants de Noa’h(21), dont l’âge adulte est différent pour chacun(22), en fonction de son propre développement intellectuel et de ses qualités naturelles(23).

6. Les deux avis qui viennent d’être mentionnés sont, en fait, deux conceptions de l’orientation que doit recevoir le début du service de D.ieu d’un Juif mettant en pratique la Torah et les Mitsvot. Selon le premier avis, l’approche de ce service doit être rationnelle. En effet, l’obligation de mettre en pratique les Mitsvot est basée sur la maturité intellectuelle qui est atteinte à cet âge. Celui(23*) qui est astreint à la pratique des Mitsvot comprend et ressent ce qu’elles sont. C’est pour cette raison que le joug des Mitsvot lui incombe. Le début du service de D.ieu a bien, en pareil cas, une approche rationnelle.

Selon le second avis, en revanche, un enfant de treize ans accepte le joug des Mitsvot parce que telle est la décision de D.ieu, telle qu’elle fut transmise à Moché sur le mont Sinaï. En pareil cas, on doit aborder la pratique des Mitsvot, en basant son service de D.ieu sur un sentiment de soumission(24).

7. Cependant, y compris selon le premier avis, déduisant du verset : «ils prirent chaque homme son épée», que le début du service de D.ieu, à l’âge de treize ans, doit avoir une approche rationnelle, il est bien question ici de prendre une épée, c’est-à-dire de mener une action, requérant le sacrifice de sa propre personne. Cela veut bien dire(25) que, selon cet avis également, la pratique des Mitsvot requiert un don de soi transcendant la raison.

Et, cette constatation ne contredit pas ce qui a été dit au préalable, le fait que cet avis introduise une approche rationnelle du service de D.ieu. En effet, même si la compréhension de la Torah et des Mitsvot est à la base du service de D.ieu, le fondement de ce service n’en reste pas moins la soumission, faisant abstraction de la compréhension. Car, c’est uniquement de cette façon que la pratique des Mitsvot basée sur la logique est conforme à ce qu’elle doit être(26).

8. On peut en citer quelques preuves. Il est dit(27), dans les mises en garde, d’ordre général, relatives à la pratique de la Torah et des Mitsvot : «vois, J’ai placé devant toi, en ce jour, la vie et le bien… et tu choisiras la vie». Or, un homme peut «observer», par les yeux de son intellect, que la voie de la Torah et des Mitsvot est effectivement : «la vie et le bien». Dès lors, pourquoi est-il nécessaire d’émettre une Injonction, en la matière, celle de choisir la vie ?

L’explication est la suivante. Si le choix, par l’homme, de la Torah et des Mitsvot est basé uniquement sur son intellect, la compréhension et la conscience du fait qu’elles sont : «la vie et le bien», on ne peut pas encore considérer qu’il sert D.ieu. Car, son service est comparable à celui de l’esclave envers son maître(28), uniquement motivé par l’état de soumission qui lui est imposé par le maître. De même, un homme doit faire le choix de la Torah et des Mitsvot parce que telle est la Volonté du Saint béni soit-Il, ainsi qu’il est dit : «et, tu choisiras la vie».

Toutefois, le verset indique, au préalable : «vois, J’ai placé» et, de même, quand le verset demande à l’homme de choisir, il précise bien : «et, tu choisiras la vie». Car, le Saint béni soit-Il veut qu’un Juif pénètre son existence de la Torah et des Mitsvot. De ce fait, un homme doit aussi accepter l’idée et ressentir que la Torah et les Mitsvot sont : «la vie et le bien».

9. Tout ce qui vient d’être dit permet d’établir un lien entre la Bar Mitsva et le verset : «faisons l’homme (Adam)». On trouve, en effet, deux définitions du terme Adam :
A) il représente, d’une part, la plénitude de l’intellect, comme on l’a expliqué au paragraphe 3,
B) ce terme est, en outre, l’anagramme de Méod, «très»(29), désignant ce qui dépasse la limite et transcende l’intellect(30). Cet aspect de la personnalité humaine s’exprime par la parole, émanant du caractère infini de l’âme, au-delà de l’intellect(31).

Ces deux définitions sont données, l’une et l’autre, à propos du terme Adam et il faut bien en conclure qu’elles sont liées. On peut préciser ce qui en découle pour le service de D.ieu. L’homme parvenu à la perfection intellectuelle du niveau de Adam, dépassant celui de Ich, doit, lui-même, avoir recours à l’abnégation qui transcende la raison(32).

Il en est de même à l’inverse. Celui qui est éclairé par la force d’abnégation dépassant toute rationalité ne peut pas se contenter de cet acquis. Il doit, en outre, faire en sorte que cette abnégation pénètre aussi ses forces profondes, comme on l’a indiqué au chapitre 8. Or, le début et le commencement de ces forces profondes est l’intellect.

C’est donc là une des allusions que l’on suggère à un Bar Mitsva en prononçant un discours ‘hassidique intitulé : «faisons l’homme (Adam)». On lui indique ainsi que, même s’il atteint toute la qualité de son intellect et de sa compréhension, en relation avec ses sentiments, au point d’être appelé Ich, il ne peut pas encore se contenter d’un tel accomplissement. Il est également nécessaire qu’il mette en pratique les termes du verset : «chaque homme (Ich) son épée», qu’il fasse don de sa propre personne, au-delà de toute compréhension(33), en faisant appel au niveau de Adam, anagramme de Méod.


Notes

(1) Vaychla’h 34, 25.
(2) Midrash Béréchit Rabba, chapitre 80, au paragraphe 10. Midrash Léka’h Tov et Sé’hel Tov, à cette référence, qui établit le même compte, mais d’une autre manière. On verra aussi les références qui sont citées dans la note suivante.
(3) Commentaire de Rachi sur le traité Nazir 29b. Commentaire de Rachi et de Rabbi Ovadya de Bartenora sur le traité Avot, chapitre 5, à la Michna 21, ou 22 selon la version de l’Admour Hazaken, dans son Sidour. Ma’hzor Vitry, à cette référence On connaît la question qui est posée, à ce propos, dans les responsa Maharil, au chapitre 51 : «D’où sait-on qu’avant l’âge de treize ans, on ne peut pas être appelé Ich, alors que, dans les premières générations, on enfantait à l’âge de huit ans ? On verra, à ce propos, la note 22, ci-dessous.
(4) On verra, notamment, le traité Avot, à la même référence, le Rambam, lois du repos du 10 Tichri, chapitre 2, au paragraphe 11. On verra aussi l’Encyclopédie talmudique, à l’article : «adulte», à la page 138 et dans les références.
(5) Selon les termes du Rambam, dans ses lois du mariage, chapitre 2, au paragraphe 10 : «il est considéré comme un adulte et il est appelé Ich».
(5*) Rachi et Rabbi Ovadya de Bartenora, commentant le traité Avot, à cette référence, disent : «Il est écrit : ‘un homme (Ich) ou une femme qui fera’. Or, on est appelé Ich uniquement à l’âge de treize ans». C’est donc d’un verset que l’on déduit le lien qui existe entre la pratique des Mitsvot et le niveau de Ich. En revanche, il n’y a pas lieu de penser qu’il s’agisse d’un Décret sans raison de la Torah.
(6) Chemot 2, 14, selon le commentaire de Rachi et de Rabbénou Be’hayé, à cette référence, qui n’est pas celui qui figure dans le Midrash Chemot Rabba, à la même référence. Mela’him 1, 2, 2 et l’on verra aussi le Séfer Ha Chorachim, du Radak, à l’article : «Ich».
(7) On verra l’Encyclopédie talmudique, au début de ce même article et les références indiquées.
(8) On consultera, à ce propos, le Kountrass Ha Tefila, chapitre 5, à partir de la page 15, le Séfer Ha Maamarim 5670, à la page 115, la séquence de discours ‘hassidiques de 5672, tome 3, à la page 1227.
(9) Kountrass Ha Tefila, chapitre 5, à la page 16, Séfer Ha Maamarim 5670, à la même référence et séquence de discours ‘hassidiques de 5672, à la même référence.
(10) On peut citer, à ce propos, par exemple du discours ‘hassidique intitulé : «faisons l’homme», de 5640.
(11) Béréchit 1, 26.
(12) Mon beau-père, le Rabbi, rapporta que nos maîtres avaient l’habitude de commencer les discours de Bar Mitsva par le verset : «faisons l’homme», mais quand le texte d’un discours était transmis pour être reproduit, il arrivait que l’on omette son titre.
(13) On notera qu’il est arrivé à nos maîtres et chefs de prononcer un discours ‘hassidique intitulé : «tu te renforceras et tu seras un homme (Ich)», lors de la première mise des Tefillin, comme le 11 Iyar 5653, selon le Likouteï Dibbourim, tome 1, à la page 107b ou bien le second jour de ‘Hanoukka 5696. On consultera le Séfer Ha Maamarim 5711, à la page 246 et le ‘Hano’h Le Naar, à la page 10, qui dit, à propos du Rabbi Rachab : «c’est alors qu’il devint Ich. Lors de sa Bar Mitsva, mon grand-père, le Rabbi Maharach lui a donné une bénédiction pour qu’il soit Adam».
(14) On verra, notamment, le Zohar, tome 3, à la page 48a, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 25a, le discours ‘hassidique intitulé : «un homme qui pratiquera une entaille», de 5629, le Kountrass Torat Ha ‘Hassidout, au chapitre 7. On verra le Séfer Ha Ara’him ‘Habad, à l’article «Adam», aux paragraphes 8 et 9.
(15) Pirouch Ha Milot, de l’Admour Haémtsahi, au chapitre 2. On verra la longue explication du Likouteï Si’hot, tome 4, à partir de la page 1117.
(16) Pirouch Ha Milot, à la même référence.
(17) On verra, sur ce point, la longue explication du Likouteï Si’hot, à cette même référence et dans la note 24.
(17*) On verra le verset Vaychla’h 34, 7 : «ils en furent très irrités» et le commentaire de Rachi sur le verset Vaye’hi 49, 6.
(18) Responsa du Roch, au début du principe n°16. Responsa du Maharil, au chapitre 51. Second commentaire de Rachi sur le traité Avot, à cette référence.
(19) Peut-être est-il possible d’expliquer cette conception, en disant que les signes de puberté et le nombre d’années ont pour effet d’être considéré comme un adulte et ne sont pas seulement l’indication du fait que l’on a bien atteint cet âge. On verra, à ce propos, le Tsafnat Paanéa’h sur le Rambam, lois du mariage, chapitre 2, au paragraphe 9.
(20) On verra également, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 5, à la page 421 et tome 10, à partir de la page 70.
(21) Rambam, lois des rois, chapitre 9, au paragraphe 10.
(22) On verra, à ce propos, les Tossafot sur le traité Sanhédrin 69a, qui disent que, «dans les premières générations, on présentait rapidement des signes de puberté et l’âge adulte était donc beaucoup plus précoce.
(23) Selon les responsa ‘Hatam Sofer, Yoré Déa, chapitre 317, selon la conception du Rambam, à la même référence et au chapitre 10, paragraphe 2.
(23*) Bien qu’une exception soit envisageable et qu’à cet âge, on peut imaginer que l’on n’ait pas encore atteint la maturité intellectuelle. Néanmoins, la Torah prend en compte le cas le plus courant et l’on verra, à ce propos, le Guide des égarés, tome 3, au chapitre 34.
(24) Comme le disent nos Sages, dans le traité Yebamot 76b : «si c’est une Hala’ha, nous l’accepterons», alors que : «si c’est un raisonnement, on peut formuler une objection».
(25) On verra également, sur ce point, le Likouteï Si’hot, tome 5, à la page 162, dans la note 74 et à la page 421.
(26) On verra, notamment, le Likouteï Si’hot, tome 2, à la page 428 et tome 4, à partir de la page 1211.
(27) Nitsavim 30, 15-19.
(28) On verra le Tanya, au chapitre 41.
(29) Midrash Béréchit Rabba, chapitre 8, au paragraphe 5 et commentaire de Rachi, à cette référence du Midrash. Torah Or, à la page 46d. Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 29b et séquence de discours ‘hassidiques intitulée : «et, ainsi», de 5637, au chapitre 22.
(30) On verra, notamment, le Likouteï Torah, à la même référence.
(31) Selon la séquence de discours ‘hassidiques intitulée : «et, ainsi», de 5637, à la même référence.
(32) L’explication logique est la suivante. L’intellect établit lui-même l’existence de ce qui le transcende. On verra, à ce propos, en particulier, la séquence de discours ‘hassidiques de 5672, tome 1, au chapitre 100.
(33) Comme l’explique, en particulier, le Séfer Ha Maamarim 5670, à partir de la page 122, à propos de la prise de conscience, qui intègre la volonté et même sa dimension profonde. Ceci permettra, en outre, de mieux comprendre ce que dit le texte, aux paragraphes 1 et 9, c’est-à-dire le fait que le don de soi, Meod, anagramme de Adam, transcendant la raison, soit inclut en l’homme, dès l’âge de treize ans, quand il devient Ich, capable de discernement.lote’ha.