Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du jeudi de la Parchat Vaye’hi, dans laquelle vous me dites que vous avez été opéré, à plusieurs reprises.

Il est regrettable que vous vous intéressiez aux manuels de médecine et les consultiez, en imaginant ce que peut être votre maladie. A mon sens, vous devez vous contenter de faire ce que la Torah vous demande, c’est-à-dire de mettre en pratique les prescriptions des médecins, d’occuper votre cerveau et votre cœur, autrement dit votre capacité de penser à votre propre état, en ayant une confiance absolue en D.ieu, Qui guérit les malades et réalise des merveilles(1).

Vous n’avez pas à vous mêler de médecine. Cela ne vous concerne pas, d’autant que cela trouble la tranquillité de votre esprit et vous conduit à la mélancolie. Vous savez que plusieurs maîtres de ‘Habad ont expliqué, à différentes reprises, que « lorsque l’on se dit que tout va bien, tout va effectivement bien »(2).

Pour ce qui concerne votre guérison,
1.Vous mettrez sûrement en pratique les prescriptions du médecin.
2. Vous éviterez, dans toute la mesure du possible, de penser à votre état de santé.
3. Vous placerez votre confiance en D.ieu, pour Lequel rien n’est impossible. Qui pourrait Lui dicter ce qu’Il doit faire ?
4. Vous vous attacherez, de toutes vos forces, à l’arbre de vie, c’est-à-dire à la ‘Hassidout et à ses propos célestes.

Vous fixerez vous-même un temps pour étudier la ‘Hassidout, dans toute la mesure du possible et en plus des études que vous avez, par ailleurs. Pour ce qui est de votre synagogue, vous vous efforcerez qu’elle soit ‘hassidique, c’est-à-dire que l’on y étudie la ‘Hassidout, que des réunions ‘hassidiques s’y tiennent régulièrement, auxquelles vous participerez vous-même

Par ailleurs, vous exercerez votre influence sur votre entourage, au sens large. En effet, tous les Juifs sont interdépendants et « entremêlés » l’un à l’autre. Celui qui éprouve un manque peut donc le combler auprès de l’autre. Le corps humain permet de le vérifier. Lorsqu’un membre est affaibli, pour une quelconque raison, il peut recevoir sa vitalité des autres membres et recouvrer ainsi la force.

De plus, vous financerez l’édition d’un livre, et non uniquement d’un fascicule, présentant des discours ‘hassidiques de mon beau-père, le Rabbi. Ceci influencera les coeurs de nombreux Juifs et leur apportera la vitalité spirituelle. Vous en tirerez, en échange, une vitalité physique accrue.

Ne vous affolez pas des dépenses qu’implique la publication d’un tel livre, car D.ieu vous donnera une longue vie et la possibilité d’en assumer les dépenses.

Que D.ieu vous donne de longs jours et de bonnes années. Qu’Il vous apporte la force et la puissance nécessaires pour étudier la Torah, accomplir les Mitsvot de la meilleure façon et donner de bonnes nouvelles, dans tous ces domaines.

Avec ma bénédiction,

Mena’hem Schneerson,

Vous trouverez ci-joint un reçu du bureau des affaires confidentielles, fondé par mon beau-père, le Rabbi, pour venir en aide, de manière discrète, à ceux qui sont dans le besoin. Il s’agit d’une des formes les plus élevées de la Tsédaka.

Notes

(1) Selon le texte de la prière du matin.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°665 et 937.

 

Une lettre un Chaliah:

En préparation au grand jour du 3 Tamouz, nous vous proposerons sdv chaque jour une lettre du Rabbi commentée par un de ses différents émissaires francophones dans le monde sur le thème: se forger son propre avis médical.
Ci joint la lettre du Rabbi N 872 commentée par le Rav Menashé Choukroun délégué du Beth Loubavitch pour la ville de Bobigny en IDF,

Un projet du Beth Loubavitch Paris 1er en partenariat avec la famille Michel Boksenbaum
Montage: Jerome Krieger

Dédiée à la mémoire de Aron et Ruth Boksenbaum excellente lecture!