Dans une déclaration forte depuis la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump a fixé un ultimatum concernant la crise des otages à Gaza, exigeant leur libération totale d’ici samedi midi. Cette intervention survient après l’annonce du Hamas de suspendre la libération prévue des otages.
« Si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à 12h00, le cessez-le-feu devrait être annulé et que l’enfer se déchaîne », a déclaré Trump lors d’une intervention dans le Bureau ovale. Tout en précisant que « la décision finale appartient à Israël », il a fermement rejeté l’approche actuelle de libération progressive : « Tous les otages doivent être libérés, pas au compte-gouttes, pas deux ou trois à la fois. »
La situation des otages reste alarmante. Selon Trump, qui s’est dit profondément préoccupé par leur état de santé : « D’après ce que j’ai vu, beaucoup ne survivront pas longtemps. Les otages déjà libérés sont émaciés, cela rappelle les années 1930. »
Cette déclaration intervient en réaction à l’annonce du Hamas de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la libération prévue de trois otages. Le groupe accuse Israël de violations présumées de l’accord, notamment concernant :
– Le retour des déplacés vers le nord de Gaza
– Des tirs dans différentes zones de la bande de Gaza
– L’acheminement insuffisant de l’aide humanitaire
Dans un entretien séparé accordé à Fox News, Trump a également exposé sa vision pour l’avenir de Gaza. Il propose un plan radical impliquant :
– L’évacuation complète de la population
– La reconstruction totale de la zone
– La réinstallation des Palestiniens dans d’autres pays de la région
Concernant l’Iran, Trump a adopté une position plus conciliante, déclarant préférer « un accord plutôt qu’une confrontation militaire » tout en maintenant une position ferme sur la question nucléaire.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a réagi en ordonnant à Tsahal de se préparer au « plus haut niveau d’alerte » face à cette situation tendue.
Cette crise des otages reste au cœur des préoccupations internationales, alors que les familles des captifs continuent de faire pression pour une résolution rapide et globale de la situation.