Ynet, traduit par Hassidout.org

Donald Trump persiste et signe. Le président américain a une nouvelle fois dénoncé lundi 30 avril « l’horrible » accord sur le nucléaire iranien à l’approche de sa décision, très attendue, sur le devenir de ce texte négocié par son prédécesseur Barack Obama.

« Dans sept ans, cet accord aura expiré et l’Iran pourra développer des armes nucléaires », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse commune avec le président nigérian Muhammadu Buhari. « Ce n’est pas acceptable, sept ans c’est demain« , a-t-il martelé.

« C’est un accord qui n’a pas été approuvé par beaucoup de monde et c’est un accord horrible pour les États-Unis », a-t-il encore déclaré. Interrogé sur les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a affirmé que son pays disposait de nouvelles « preuves concluantes » d’un programme secret iranien pour se doter de l’arme nucléaire, Donald Trump est resté évasif.

La Maison Blanche affirme que les faits révélés par le Premier ministre Netanyahu fournissent des «détails nouveaux et convaincants» sur les efforts de Téhéran pour développer des «armes nucléaires livrables par missiles»; Le porte-parole du gouvernement britannique défend l’accord nucléaire, déclarant « nous n’avons jamais été naïfs au sujet de l’Iran et de ses intentions nucléaires ». 

« Ces faits sont en accord avec ce que les Etats-Unis savent depuis longtemps: l’Iran avait un programme d’armes nucléaires solide et clandestin qu’il a essayé de dissimuler au monde et à son propre peuple », peut-on lire dans la déclaration de la Maison Blanche.

Le président américain Donald Trump devrait décider, d’ici au 12 mai, si les Etats-Unis se retireront d’un accord nucléaire international de 2015 avec l’Iran.

Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré que les informations montraient que les dirigeants iraniens avaient menti à leur peuple à propos d’un programme d’armes nucléaires connu sous le nom de « Projet Amad ». Mais Pompeo a refusé de dire si les documents ont fourni la preuve d’une violation de l’accord nucléaire.

 

Binyamin Netanyahou, lors de sa conférence de presse sur le programme nucléaire militaire de l’Iran