ynet, traduit par Hassidout.org
Le ministre des Transports Katz évoquant l’affaire Yonathan Pollard à la conférence de New York, appelle le président Trump à autoriser l’espion à faire l’Aliyah en Israël et à célébrer l’ouverture de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem; Donald Trump pourrait annoncer la suppression des restrictions de Yonathan Pollard près de la date d’ouverture de l’ambassade, selon des responsables israéliens.
Le président américain Donald Trump examine une demande israélienne de pardonner à l’espion Jonathan Pollard en l’honneur du 70ème jour de l’indépendance d’Israël et de lui permettre de faire son Aliyah en Israël.
Il y aurait même une chance, selon des hauts responsables israéliens, que le président annonce sa décision de lever les restrictions imposées à Pollard à la date de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai.
Le ministre des Transports et du Renseignement Yisrael Katz, qui était au courant des délibérations de la Maison-Blanche sur ce sujet, a abordé ce sujet dans son discours à la conférence de Jérusalem dimanche à New York: « Grâce à la décision juste et courageuse du président Donald Trump, nous célébrerons le transfert de l’ambassade dans les prochains jours. «
« Afin de rendre la célébration encore plus grande, je lance un appel à notre ami le président Trump pour permettre à Jonathan Pollard de venir en Israël pour célébrer ce grand jour avec nous à Jérusalem », a ajouté Katz.
Pollard a été libéré de la prison américaine en novembre 2015, après trois décennies derrière les barreaux. Deux ans et demi plus tard, l’espion est encore sous de nombreuses restrictions, et il n’est pas autorisé à voyager en Israël pour réaliser son rêve de faire son Aliyah et de s’installer à Jérusalem.
Pollard a également été empêché de donner des interviews, et il a été forcé de porter un bracelet à la cheville qui surveille ses mouvements. De plus, Pollard doit rentrer chez lui en début de soirée tous les jours, et en général ses déplacements sont restreints à certains endroits à New York. De plus, tous ses ordinateurs domestiques et de travail sont surveillés. Ses appels à l’arret de ces restrictions ont été rejetés à plusieurs reprises.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a soulevé le cas de Pollard lors de toutes ses rencontres avec le président Trump, et les célébrations tardives de l’Indépendance associées à l’ouverture de la nouvelle ambassade pourraient être le bon moment pour mettre fin à la saga de Pollard.