Dans la Si’ha marquante de Tazria-Metsora 5751, le Rabbi explique comment la Tsaraat est une condition qui survient à la fin de la Galout, après l’achèvement de l’Avodat Habirourim (c’est pourquoi elle apparaît dans la Torah après la Parachat Tazria, qui fait référence à la naissance de l’âme du Machia’h).

À présent, nous nous trouvons à cette époque et en ce lieu – la fin de la Galout, après la fin des Birourim – la condition de la Tsaraat nous est pertinente.

Chaque Juif aujourd’hui peut être considéré comme étant au niveau de celui qui a accompli son Avoda et se trouve dans un état de Metsora – tout le mal apparait à la surface, mais l’intérieur est complètement purifié. Cela rappelle le jeu de mots des ‘Hazal selon lequel « Metsora » vient des mots «Motsi Ra», une référence au Lachone Hara, mais selon la Hassidout, nous pouvons le comprendre littéralement comme « expulser le mal » – tout le mal a été purgé de l’intérieur et son apparence extérieure est vraiment l’étape finale avant son éradication complète.

Le Maamar de l’Alter Rebbe dans le Likkoutei Torah et cette Si’ha du Rabbi expliquent comment les Orot Elyonim (« lumières divines élevées ») commencent à briller dans l’âme d’un Juif seulement après que la purification intérieure soit achevée.

Faute de Bitoul et de récipients appropriés pour recevoir ces Orot, les lumières divines du « Oneg » sont réarrangées pour devenir « Nega », lésion.

Il existe une autre forme de Tsaraat qui peut affecter une personne, de manière opposée, également évoquée dans le Maamar. L’Alter Rebbe explique que la lésion du Tsaraat qui apparaît sur la peau est une tache blanche sur la peau parce que la couleur blanche est un signe que la circulation sanguine est interrompue. Dans un corps sain, le cœur pompe le sang vers les membres, et les membres renvoient le sang vers le cœur (voir aussi Tanya, Igeret Hakodesh ch. 31). L’échec d’un membre à renvoyer le sang vers le cœur entraîne la tache blanche sur la peau, qui est la Tsaraat.

Le Rabbi, dans la Si’ha du 2 Nissan, 5748, explique comment le Roi est le cœur de la nation (comme l’écrit le Rambam) et tout comme le rôle du cœur est de pomper le sang, qui est la vie, vers les membres, de même le Roi donne la vie au peuple. Ensuite, dans un corps sain, les membres doivent renvoyer ce sang – la vie – à nouveau vers le cœur. De même, le peuple doit redonner la vie qui a reçu au Roi (par le Bitoul au Roi). Le Bitoul du peuple affectent la vie du Roi. L’échec de renvoyer le sang au cœur entraîne la lésion blanche qu’est le Tsaraat.

Le remède à la Tsaraat est le Bitoul, réalisé grâce à l’étude des Si’hot et des Maamarim du Rabbi.