Selon Telegraph, les services de renseignements britanniques ont été informés par les services secrets israéliens, que des explosifs étaient cachés près de la capitale. Mais les britanniques n’ont pas engagé de poursuites. des explosifs similaires ont également été découverts à Chypre, aux États-Unis et en Thaïlande

Ynet

La Grande-Bretagne a découvert un complot du groupe terroriste libanais Hezbollah en 2015 pour attaquer des cibles israéliennes au Royaume-Uni, mais n’a pas porté plainte contre le seul suspect, a rapporté dimanche le Telegraph ce week-end.

Selon le rapport, les services de renseignements nationaux MI5 et la police métropolitaine de Londres, sur la base d’informations fournies par Israel, ont découvert un stock de nitrate d’ammonium utilisé couramment pour fabriquer des bombes dissimulé dans des milliers de blocs de glace jetables situés dans le nord de Londres.

Un homme d’une quarantaine d’années a été arrêté, soupçonné de préparer des actes terroristes pour le compte du Hezbollah, mais a été libéré sans inculpation.

Le Telegraph a émis l’hypothèse que l’information n’aurait pas été rendue publique parce que Downing Street ne souhaitait pas perturber l’accord d’Obama sur le nucléaire iranien. L’Iran est un sponsor majeur des activités du Hezbollah.

Le journal a rapporté que le complot faisait partie d’un plan plus vaste du Hezbollah, visant à attaquer des cibles israéliennes dans le monde entier. Des stocks similaires ont été découverts en Thaïlande, à Chypre et à New York.

Le document met en lumière les similitudes entre l’enquête de Londres et celle de Chypre, ou a également été découvert, en 2015, 8,2 tonnes de nitrate d’ammoniac stockées dans des blocs de glace jetables.

Des sources ont déclaré au Telegraph que le complot britannique en était à ses débuts. Le rapport indique que les services de renseignement britanniques espéraient établir ce que le Hezbollah prévoyait de faire et ne desirait par perturber le complot.

Le journal affirme que David Cameron, alors Premier ministre, et Theresa May, qui était ministre de l’Intérieur ont été informés de l’affaire, ce qui n’a pas été le cas des députés qui débattaient de la question d’interdire le Hezbollah du Royaume-Uni.

Le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et la Ligue arabe. La Grande-Bretagne a mis sur liste noire l’aile militaire du Hezbollah en 2008 et plus tôt cette année avait interdit l’organisation dans son ensemble en vertu du Terrorism Act of 2000.