Il est bien connu combien le Rabbi chérissait les écrits de son père, il démontra à maintes reprises, lors de causeries et enseignements, la profondeur et la valeur de ceux-ci.

 

Béréchit

Les Tossafistes nous enseignent: « ‘Hanno’h: est (l’ange) Matat’rone, Ministre du Monde ».
Il convient de qualifier Matate; Apotroufous (tuteur) du monde. Or en divisant Apot – Roufous חס obtient: Epta, chiffre Sept (en Grec), et Rufus: (un fonctionnaire Romain à l’époque d’Adrien), chef d’armée.
Le titre d’Apotroufous est attribue également à Moche car il était la septième (Epta) generation à compter de Avraham, Its’hak, Yaakov, Levi, Kehat, Amram, Moche.
Et comme l’abréviation de son nom (ה »מש) l’indique: מ – Matate, ש – Sar, ה – Hapennim; Ministre de l’intérieur, qui est (comme Matate aussi Rufus) ministre du monde (la demeure de D.ieu).

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 1 p. 121)

Le défi que D.ieu propose à l’homme consiste à révéler les étincelles perdues qui proviennent du monde spirituel nomme Tohou. La Torah écrite en langue sacrée est l’essence même de la sainteté. Elle représente le monde du Tikoun – réparation, la perfection absolue. Sa traduction en araméen, lui apporte une supériorité; celle de parfaire le monde de Tohou duquel émerge la langue Araméenne.
C’est pourquoi l’oeuvre du Targoum – Traduction de /a Torah est attribuée à Onkeloss converti lui-même au Judaïsme, qui puise ses origines des éclats de Tohou, et ravive leurs flammes par la Torah. D’ailleurs l’araméen se dit en hébreu Arami au sens de Romemout – Élévation.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Berechit, page 250)

Le jour de son arrestation, (9 Nissan 5699129 Mars 1939) par les agents de la NKVD, Rabbi Levi Its’hak Schneerson s’adressa aux personnes venues le saluer avant son départ: – « Ils vont bientôt m’emmener, et nos sages nous enseignent de ne point se séparer de son prochain sans échanger une ‘Hala’ha’ ». Iltint alors ces propos: La Torah commence par la lettre ‘Beth’ – ‘ב’ et finit par la lettre ‘Lâmed’ – ‘ל’ce qui nous donne une combinaison de deux mots:
‘Lev’ – ‘לב ‘ – ‘le cœur: et ‘Bal’ – ‘בל ‘ – ‘ne pas’.
Ces deux mots font allusion aux obligations qui nous incombent. En effet nous devons accomplir la Torah de tout notre coeur, mais pour y parvenir il nous faut respecter la consigne de ‘Bal’ – ‘בל ‘ – ‘ne pas’.
Voyons plus loin ce que ceci vient nous enseigner:
La lettre précédente le ב est א, la lettre précédent le ל est ך, nous obtenons donc le mot ‘אך ‘ – ‘Akh’ qui signifie « seulement ».
Par ailleurs la lettre qui suit le ב est le ג, et celle qui suit le ל est le מ, ce qui nous donne le mot’גם ‘ – ‘Gam’ qui signifie « aussi ».
Le mot ‘Akh’ représente une restriction; à l’oppose le mot ‘Gam’ représente une adjonction.
Quel est donc l’enseignement qui en découle?
La Torah vient nous avertir de ne dévier ni à droite ni à gauche.
Ne pas prendre en considération le ‘Akh’ – ‘אך ‘et se permettre de restreindre les commandements. Et par ailleurs ne pas considérer le ‘Gom’ – ‘aussi’ en ajoutant de nouvelles Mitsvot.
Nous devons donc simplement accomplir la Torah avec une foi pure et un coeur sincère.

(D’après Yalkout Levi Its’hak AI HaTorah, Tome 1, page 3)

‘Hayé Sarah

A propos du mariage entre Its’hak et Rivkah la Torah mentionne a plusieurs reprises l’expression « Hatsla’ha » qui signifie « réussite ».
La valeur numérique du mot « Tsla’h » (racine de Hatsla’ha) est de : 128, soit 2 x 64, valeur du mot « Dine » – « jugement ».
Tsla’h en araméen, signifie aussi « fendre », « diviser » une action qui provient de la rigueur.
Ilen découle que Hatsla’ha la réussite, fait allusion à la rigueur. Its’hak incarnait lui-même les Guevourot « rigueurs ».
C’est ainsi que son union avec Rivkah a été couronnée de Hatsla’ha – réussite.

(D’après Likoutei Levi Its’hak ‘Hidouchim OuBiourim BaChas page 336)

Vayetse

Avraham notre père représente la bonté symbolisée par la rosée: « Tal ».
Its’hak représente la rigueur symbolisée par la pluie: « Matar ». Yaakov représente la miséricorde symbolisée par le vent: « Roua’h ».
La valeur numérique de: Tal, Matar, Roua’h, est de 502. Avraham vécu 175 ans, Its’hak 180 ans, et Yaakov 147 ans. En additionnant leurs années de vies nous obtenons 502.
Les lettres finales de: Matar – מטר, Roua’h – רוח, et Tal – טל forment le nom de notre matriarche Ra’hel – רחל
Ra’hel est considérée comme étant une femme parfaite, elle est appelée « Hayafa Banachim » (בנשים היפה) « La plus belle parmi les femmes ».
La valeur numérique de cette expression est de 502.
Ra’hel est aussi qualifiée de: « Yefat Toar Viyefat Maré » « De bel aspect et belle apparence ».
Il en résulte que Ra’hel possède donc bien les trois qualités attribuées à Avraham Its’hak et Yaakov, la bonté, la rigueur et
וa miséricorde.

(D’après Torat Levi Its’hak pages 217, 218)

Vayichla’h

D.ieu est surnomme Israël, le nom du peuple juif qui est compose de: Cohen – la bonté, Levi – la Rigueur, Israël – l’Harmonie.
Trois dimensions émotionnelles qui habitent le Cœur. En réalité le peuple d’Israël est le Coeur du monde, et la survie des nations.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar 2, p. 375)

Vayigach

Yossef est étroitement lie à la sortie d’Egypte du peuple juif. En effet avant que Yaakov ne descende en Egypte, Yossef lui fera parvenir du « vin vieux » (traite Meguila 16b). Cette descente de Yaakov introduira les 210 années d’exil de notre peuple.
Ce vin est à l’origine des quatre coupes de vin que nous buvons pour commémorer les quatre expressions de délivrance relatives à notre libération.
La valeur numérique du nom de « Yossef »: 156, équivaut à celle de l’expression «Koss Yayine» : « verre de vin ».

(D’après Yalkout Levi Its’hak Tome 3. p. 323)

Vaye’hi

Yossef vécu aux cotés de son père Yaacov jusqu’a l’âge de 17 ans puis les 17 dernières années de vie de Yaacov en Egypte ce qui fait 34 ans.
Ceci correspond aux 34 années ou Yaacov ne connut point le sommeil. 14 ans de Yechiva puis 20 ans de travail chez Lavan.

(D’après Ya/kout Levi Its’hak Tome 3 p.396)

Vaye’hi

Lorsque Ya’akov bénit Yossef il dit: « M-icham R-o’e Even Israel – berger et fondateur du peuple d’Israël »; dont l’acronyme est: Meir – Qui illumine.
Le mot Even est aussi mentionne à propos de Moche, car ils sont tous les deux (Yossef et Moche), au même niveau.
C’est la raison pour laquelle, c’est Moche qui récupéra les ossements de Yossef lors de la sortie d’Egypte.

(D’après Yalkout Levi Its’hak 3, p. 561)

Vaye’hi

Nos sages nous enseignent: « Yaakov notre père n’est pas mort ; de même que sa descendance est en vie, lui aussi est en vie, Bo’Haim ».
En effet, la valeur numérique de: Yaakov 182 + ‘Haim 68 = 250. On retrouve le même résultat en allusion dans un verset ou la Torah résume la vie de Jacob:
« Vaye’hi Yaakov, et Yaakov vécu… Chne ‘Hayav, les années
de sa vie.» Vaye’hi 34 + Yaakov 182 + ‘Hayav 34 = 250.

(D’après Yalkout Levi Its’hak Tome 3 p. 373)

Chemot

Ainsi Myriam fille de Yo’heved se distingue par l’étymologie de son prénom: Merirout – amertume qui lui vient de Merari frère de Yo’heved.
Myriam possède la même racine que : Harama – élévation.
De plus: Yo’heved, qui à pour valeur numérique 42, donna naissance à trois enfants; (Moche, Aharon, et Myriam ).
Or 42 : 3 = 14, qui équivaut a la valeur de Yad – la Main.
Dans la Torah la main de D.ieu est caractérisée par trois qualificatifs: Guedola – Grande, ‘Hazaka – Forte, Rama – Haute.
Les frères de Yo’heved, Guerchon, Kehat et Merari possédaient une de ces trois qualités.
Yo’heved fit hériter à chacun de ses enfants, une de ces trois qualités.

(D’après Yalkout Levi Its’hak Tome 4 p. 156)

Vaéra

Il est de bonne augure pour les futurs garçons qui naitront, lorsqu’un couple accueille pour premier enfant, une fille. (Traite Baba Batra 141 a)
En effet Amram et son épouse Yokheved ont eu pour enfant aדne leur fille Myriam, puis Aharon et Moche qui étaient des fils uniques au monde.

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 4 p. 155)

Vaéra

Lors de la sortie d’Egypte le peuple juif acquit sa liberté éternelle grâce à quatre expressions de délivrance.
C’est pourquoi nos sages instituèrent la coutume de boire quatre coupes de vin le soir du Seder.
Cette délivrance atteindra son apogée lors du don de la Torah puisque : »il n’y a d’homme libre que celui qui se consacre à l’étude de la Torah » (Avot 6;2).
De fait il existe quatre niveaux l’interprétation de la Torah. Le Pchat: Le sens simple, littéral.
Le Remez: Le sens allusif.
Le Drouch : Le sens allégorique. Le Sod: Le sens ésotérique.
Ces quatre domaines correspondent aux quatre lettres du nom de D.ieu, « Havaye » – ה-ו-ה-י, par Lequel notre âme et notre corps sont libérés effectivement tant sur le plan physique que spirituel.

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 4 p. 148)

Bo

« Afin que tu racontes à ton fils ». (Chemot 10; 2)
Le décret de Pharaon qui menaçait de mort les garçons, fut annule grâce au miracle de la sortie d’Egypte.
Le soir du Seder les garçons ont un rôle capital.
Dans le livre de Chemot la Torah ordonne au père de raconter la Hagada au fils, (Chemot 13; 8), dans la Hagada le fils pose les questions du « Ma Nichtana » (Michna Psa’him 10; 4), de plus celle-ci nous décrit les quatre fils dont parle la Torah (Hagada de Pessa’h).
La sortie d’Egypte eut lieu le mois de Nissan. Ce mois est aussi appelle « ‘Hodech Ha’Aviv » « le mois du printemps ».
Aviv en hébreu est compose de Av אב et יב; Av comme les trois patriarches: « Avot », et יב dont la valeur numérique est 12, qui représente les douze tribus d’Israël.
C’est précisément au moment de la plaie des sauterelles que la Torah ordonne au père de parler à ses fils!
« Arbe » – ארבה signifie sauterelle, la valeur numérique de Arbe est: 52 fois 4: 208. 52 est la valeur numérique du mot « Ben », c’est ainsi que dans la plaie des sauterelles nous avons une allusion aux quatre fils mentionnes dans la Hagada.
La plaie des sauterelles est la 8ème des 10 plaies, elle provient de l’attribut spirituel nomme « Bina », qui est également la 8ème sphère en partant de l’attribut de Malkhout.
Le niveau de « Bina »: « compréhension », est en rapport avec Its’hak (qui incarne la rigueur).
Au sujet d’Its’hak il est écrit: ‘]’ai multiplie sa descendance, je lui ai donne Its’hak » (Yehochoua 24; 3). « VaArbé » signifie J’ai multiplie.
Its’hak, et Arbé ont une valeur numérique identique: 208, soit 8 fois 26, la valeur du nom de D.ieu Havaye.

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 4 p. 205)

Béchala’h

La sortie d’Egypte est mentionnée à 50 reprises dans la Torah,
faisant référence aux 50 portes (degrés) de « Bina » la compréhension, étroitement liée à וa  » ‘Hokhma », l’intelligence.
Ces deux niveaux spirituels nous sont attribues au moment du sacrifice de l’agneau pascal.
Cela est mis en allusion dans le verset: « Va’hamouchim (Armes), les enfants d’Israël montèrent de la terre d’Egypte ». (Chemot 13,18) ‘Hamouchim signifie également cinquante (חמשים).
L’agneau Pascal à l’époque du temple s’effectuait aussi en présence de 50 personnes (voir traite Pessa’him 64 b).

(D’après Likoutei Levi Its’hak, Likoutim Veiguerot p.138)

La vision des prophètes se révélait par l’expression ‘Coh’ – ‘כה’: « ainsi », (en effet ils transmettaient leurs prophéties par: « ainsi D.ieu a dit ».)
‘Coh’ représente l’attribut de ‘Malkhout’ appelle: « une vitre qui ne laisse pas passer toute la lumière ». L’attribut de ‘Malkhout’ étant le dernier des dix attributs, la vision des prophètes était donc imparfaite.
(Moche Rabeinou quand à lui, prophétisait par l’expression ‘Zeh’
– ‘זה’: « ceci » une vision parfaite.)
Dans le livre du prophète Chmouel (Chmouel 1, 25, 6) le roi David s’adressant à ses messagers leur transmit les paroles
suivantes: «Vaamartem Coh Le’hay» « Et vous direz, ainsi au Vivant (D.ieu)»
Comment interpréter ces propos?
Il s’agit de relier le niveau de ‘Coh’: ‘la Royauté’ au niveau de ‘Yessod’ – ‘le fondement’ appelle aussi ‘Hay’ – ‘חי’.
Le Yessod précède le niveau de ‘Malkhout’ et lui est donc juxtapose.
Ces deux attributs doivent donc rester étroitement lies. (Comme il est dit dans Michlei 27, 10: « Un voisin proche est préférable à un frère éloigné »)
Afin d’illustrer ce lien essayons d’expliquer ce que symbolisent: « Coh » et « Hay ». La valeur numérique de ‘Coh’ – ‘כה’étant 25, en soustrayant la valeur numérique de ‘Hay’ – ‘חי’ qui est 18, nous obtenons 7, qui représente les 7 prophétesses qui ont servi le peuple juif.
Les 7 prophétesses s’expriment par l’attribut féminin de ‘Malkhout’ qui correspond à ‘Coh’.
La valeur numérique de ‘Le’hay’ לחי’ étant 48, ceci fait référence aux 48 prophètes principaux du peuple juif. Leur prophétie provenait également du niveau de ‘Malkhout’, toutefois ils se referaient à ‘Yessod’ appelle aussi ‘Le’hay’ – ‘Vivant’.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar tome 2 page 53)

Yitro

« Au moment du don de la Torah sur le mont Sinaï·, Israël a été l’impureté transmise à ‘Hava par le serpent » (traite Chabbat 146 a).
L’expression « Sinai. Ets Haim » qui représente la Torah (« arbre de vie »), donnée à Sinaï·, a une valeur numérique identique à celle du mot Na’hach, 358 qui signifie serpent.
Ainsi le don de la Torah a retire la souillure provoquée par le serpent.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar Berechit page 28)

Michpatim

Le serviteur hébreu est au service de son maître, durant six années.
Il met en éveil sa conscience « Daat » afin d’améliorer ses six attributs émotionnels « Midot ».
Toutefois il peut prolonger ses années de service et se livrer à l’introspection.
Des lors qu’il change de statut, חס lui perce l’oreille à l’aide d’un poinçon: « Martsea ».
L’ouïe, représente l’entendement: « Bina ».
Le poinçon « Martsea » représente le niveau intellectuel appelle « yessod Aba » « le fondement du père » (le père fait ici référence au niveau de la « ,Hסkhma » l’intelligence).
La « Hokhma », l’intelligence Divine, s’exprime à travers le nom de D-ieu « Havaye » (également appelle ב »ע) écrit en toute lettre de la manière suivante:

(72) ב »ע = )15( י »ה + )22( ו »וי + (15( י »ה +(20( ד »יו ← »Martsea » – « מרצע » a pour valeur numérique: 400.

Tétsavé

Il existe 24 tribunaux célestes qui proviennent du « front » ils sont charges de rendre justice.
Comme nous le voyons, ce jugement est issu des « rigueurs », émanant du nom de D-ieu « Elokim ».
« Elokim » a 120 combinaisons possibles dont 24 qui commencent par וa lettre « Alef’.
La méthode de permutation permet d’échanger les lettres alphabétiques entre elles (ex. Le Beth sera remplace par le Alef qui וe précède etc..).
La lettre Alef ne peut être évidemment échangée !
Elle représente la « rigueur absolue », celle que l’on ne peut entraver.
Dans l’histoire de notre peuple, une épidémie s’abattit sur 24000 personnes précisément (A l’époque de Zimri, et de Rabbi Akiva.)
Yaakov tint une prière a D-ieu : « maître du monde si des malheurs doivent s’abattre sur mes enfants, puissent-ils être disperses dans le temps, mais je Te prie, qu’ils ne se succèdent pas ».
Par ailleurs « ytro » conseilla à Moche de déléguer des juges pour l’aider à accomplir la tache ardue qui lui incombait.
Dans le nom de «Ytro »- « יתר »ו se trouve la lettre ז » av » « ת » qui a pour valeur numérique: 400, et les lettres « רי »ו qui ont pour valeur numérique: 216, même valeur que « Guevoura » la rigueur.
Le « chalom » qui représente numériquement 376, intervient pour atténuer les 24 jugements de sévérité. Ils deviennent alors 400 cours de justice.
C’est pourquoi Aharon le Grand Prêtre portait sur son front la plaque d’or: la bienveillance, « Le ratsone » afin d’apporter le « Chalom » au peuple d’Israël.

(D’après Torat Levi Its’hak p. 18/19)

Ki Tissa

Dans la cour du Tabernacle, le ‘Mizbea’h’ – l’autel’ (sur lequel un feu brulait continuellement), était situe en première position.
Ensuite se trouvait le ‘Kyor’- ‘/o cuve en cuivre’ (contenant de l’eau pour les ablutions des prêtres avant le service).
Le Mizbea’h qui évoque le feu, signifie le ‘Ratso’ – ‘l’aspiration à s’élever vers D.ieu’.
A l’inverse le Kyor qui comporte de l’eau, symbolise le ‘Chouv’ – ‘le retour à l’action dans ce monde matériel’.
D’abord Ratso – monter, puis Chouv- redescendre.
C’est pourquoi le Mizbea’h était positionne avant le Kyor.
Cependant il est impératif de passer par le Chouv afin d’éveiller en soi le Ratso. De même qu’il fallait se sanctifier par l’eau du Kyor avant d’entreprendre le service du Mizbea’h.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech, page 393)

Chemini

‘Cacher’ – ‘כשר’ sont les initiales de : «Kemotse (כ), Chalal (ש), Rav (ר) » «à l’instar de celui qui trouve un grand butin».

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech page, 198)

Metsora

Tâme (impur) a la même valeur numérוque que la lettre ‘נ (Noune) = 50. Faisant ainsi allusion au mot Nefila qui commence lui aussi par un ‘נ, et qui signifie Chute ou Descente.

(D’après Ya/kout Levi Its’hak tome 3 p. 110)

Chla’h

Yehochoua’ et Ra’hav comptent parmi leurs descendants huit prophètes dont ‘Houlda la prophétesse, et ce par le mérite de Ra’hav qui a cache les espions envoyés par Yeochoua avant la conquête d’Israël. C’est pourquoi ‘Hou/da signifie: Taupe (enfouie).

(D’après Torat Levi Yts’hak ‘Hidouchim OuBiourim LeChass, pages 13/22)

Houkat

Tandis que ‘Og déclare la guerre au peuple juif, D.ieu Dit a Moche: « AI Tira Oto – ne le crains pas (‘Og), car Je l’ai livre dans tes mains Oto (lui). »
Il s’avère que ‘Og avait été circoncis par Avraham comme il est dit: « Et le rescape (‘Og) arriva Vayagued – il raconta à Avram…», Vayagued au sens de l’incision (du prépuce).
‘Og détenait ainsi le Ot HaBerit – signe de l’alliance, un mérite qui pouvait jouer en sa faveur; ce que Moche redoutait. (Lui même en avait subi les conséquences, ayant retarde la circoncision de son fils). En outre la Mila symbolise le Yessod – fondement. Or « Le Tsadik – juste, est le Yessod – fondement, du monde».  C’est alors que D.ieu apaise Moche en lui disant: « Ne le crains pas Oto – lui, mettant ainsi en allusion que ‘Og s’était défait du Ot – ce signe d’alliance.
Effectivement ‘Og à pour valeur numérique: 79, une unité de moins que la valeur numérique de Yessod 80, symbolise par la circoncision.

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 1 p. 223)

Balak

Bil’am fils de Be’or symbolise le personnage de Bela’ fils de Be’or de la ville de Dinehava (1. Tous deux ont le même père. 2. Les trois premières lettres de Bil’am, sont Bela’ – בלע).
Bela était le premier des sept rois de Edom; dont l’origine est le monde spirituel Tohou (qui est la source d’un monde matériel dépravé), à l’inverse du monde Tikoun – réparation, que D.ieu créa afin de s’y installer.
Par ailleurs Yom Tsom Kippour est de valeur numérique: 498, tel que Bela’ Ben Be’or Dinehava: 498, lnsinuant ainsi que Kippour est une réparation à Bil’am.
En effet, c’est le jour de « Kipour » qu’étaient organisées des Chidoukhim – rencontres entre jeunes gens et jeunes filles grâce auxquelles des enfants allaient voir le jour, pour un monde rétabli Tikoun.
Il se trouve en effet que le grand prêtre en service au temple le jour de kippour se devait d’être marie.

(D’après Ya/kout Levi Its’hak tome 2 p. 283)

Balak

Bil’am est de valeur numérique : 142, en lettres hébraïques: -ק ב-מ, (Anagramme de Kama – premier, Metsi’a- milieu, Botro­ dernier).
C’est par ces mêmes lettres que se terminent les noms des trois patriarches: Avraham – מ, Its’hak – ק, Ya’akov – ב ; d’ou Bil’am puise sa subsistance, et devient ainsi leur oppose dans le mal.
C’est pourquoi il frappe son annesse à trois reprises avec son « baton » – « Ba’ – Ma – Ke L »,  Comme les trois traites du Talmud: Kama, Metsi’a, et Batra, qui contiennent 30, « ל » chapitres.)
Il tente encore de maudire le peuple juif à trois endroits spécifiques.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar 2, p. 405)

Balak

« Voici un peuple qui se dresse tel un félin et s’élève comme un Lion ».
Chaque juif est dote d’une force particulière (celle du Lion) qui lui permet de résister à tous ceux qui l’incitent à renoncer aux lois de la Torah.
Il se montre d’autant plus puissant comme un félin en situation de détresse, et garde inconditionnellement, les coutumes juives.
de « ארי » – « Ari » lettres: les contient , »ישראל » – « Israel »ן mot Le (Felin). « לביא » – « Lavie » de « לאי » – « Lai » et (Lion), « אריה » « Arie »

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar 1, p. 234)

Pin’has

Le Talmud raconte que deux personnes se querellaient chaque veille de Chabbat au crépuscule (le Satan ayant sème la discorde entre eux).
Rabbi Meir réussit à les empêcher de se chamailler trois veilles de Chabbat durant, ainsi il parvint à les réconcilier totalement.
En réalité il s’agissait ici de la veille des trois Chabbat se situant entre le 17 Tamouz et le 9 Av, trois semaines qui portent leur lots de disputes. (En effet, le Temple fut détruit à cette époque en raison des dissensions).
C’est justement durant cette période qu’il fallut maintenir la bonne entente entre eux jusqu’a, les réconcilier définitivement.
[- ‘Deux personnes’, en araméen se dit: ‘Bei· Trei 1 תרי בי qui vient du mot ‘Vatar’ – ‘בתר ‘ – ‘séparation et dissolution’.
‘Bei· Tre;·י – ‘תרי בי ‘, est aussi l’anagramme et l’oppose de ‘Beriti’ – ‘בריתי ‘ Chalom – ‘mon alliance de paix’ (mentionnée à propos de Pin’has).
C’est au crépuscule du sixième jour de la création du monde que furent crées les « ravageurs ». C’est pourquoi le Satan profitait de cet instant pour semer la discorde, et ce, au moment même de l’allumage des bougies de Chabbat, symbole de paix dans le foyer.]

(D’après Torat Levi Its’hak ‘Hidouchim Oubiourim Lechass p. 80/81)

Pin’has

L’acte héroïque de Pin’has est mis en allusion dans son nom de la manière suivante:
Pin – ‘Has פינ – חס Pin est l’acronyme de: ‘Pourkana’ – ‘libération’, ‘Yechoua’ – ‘sauvetage’, ‘Nekama’ – ‘vengeance’. ‘Has’ – ‘protège’.
Pin’has pressentit le danger qui menaçait le peuple juif.
Et, endossant le rôle de défenseur, il vengea l’honneur de D.ieu en tuant Zimri et Kozbi.
Ilfut ainsi porteur de délivrance pour son peuple en l’affranchissant de la sentence Divine, la peine de mort.

(D’après Torat Levi Its’hak hearot LaZohar page 429)

Pin’has

L’attitude zélée de Pin’has est en réalité tempérée.
De fait, Pin’has est compare à Its’hak de par son statut de Guevourot – rigueurs.
Tous deux possèdent d’ailleurs la même valeur numérique: 208.
Néanmoins la Akedat Its’hak (la ligature) est adoucie par la bonté d’Avraham, des lors, il devient à juste titre fils, non seulement de Sarah mais aussi de Avraham symbole de ‘Hessed – bonté tel Aharon.
Ainsi Pin’has entre dans l’alliance de la Kehouna – prêtrise sous l’égide du ‘Hessed.
Il parvient même à réparer les âmes de Nadav et Avihou (les deux fils de Aharon morts lors de l’inauguration du Tabernacle) lesquelles sont issues des Guevourot- rigueurs. C’est pourquoi la Torah l’affilie à son grand-père: «Pin’has… fils de Aharon».

(D’après LiKoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar, Chemot Devarim, pages 269/429)

Pin’has

« Venge les enfants d’Israël ». C’est ainsi que D.ieu demande à Moche de faire la guerre contre Midyan.
En transmettant ce message au peuple, Moche le présente différemment: «La vengeance de D.ieu contre Midyan ».
A l’époque ou les juifs vivaient dans le désert, D.ieu s’adressait à Moche dans la tente du Tabernacle. Sa voix passait à travers les chérubins qui ornaient le couvercle de l’arche sainte.
L’arche sainte représente D.ieu, les chérubins désignent les enfants d’Israël.
Ainsi lorsque D.ieu s’adressait à Moche le verset mentionne en premier lieu les chérubins ensuite l’arche, car D.ieu tient plus à l’honneur de Ses enfants qu’au Sien.
Moche en revanche, se montre très regardant à l’égard de l’honneur de D.ieu. C’est pourquoi l’arche est d’abord citée quand Moche se dirigeait vers D.ieu.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LeSefer HaZohar Chemot Devarim, pages 375/377)

Vaet’hanan

‘Mezouza’ – ‘מזוזה’, et ‘Adney’ – ‘י-אדנ’ un des noms de D.ieu ont la même valeur numérique: 65.
‘Adney’ étant l’acronyme de ‘Dina’ – ‘דינא’ qui signifie « Jugement », a pour vocation de repousser les forces destructrices.
Il est écrit dans le livre de Job, 22, 25: « Vehaya ‘י-ד-ש ‘Betsareikha » littéralement: « Et Le tout puissant sera pour toi source de richesse…»
Il convient d’expliquer ainsi ce verset: « Et le tout puissant’- ד-שי’ aneantira tes détracteurs »
De fait le nom de D.ieu ‘Chine-Dalet-Youd’ – ‘י-ד-ש’ appose au dos de la Mezouza a la même fonction que ‘Adney’.
Dans le verset ci-dessus חס retrouve également une allusion directe à la Mezouza, car il y est écrit : ‘Vehaya’ – ‘והיה’, qui introduit l’un des paragraphes écrit sur le parchemin de la Mezouza. Il mentionne aussi le mot’י-ד-ש’, comme nous l’avons vu précédemment.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot LaZohar Berechit, page 240)

Réé

Celui qui donne le dixième de ses gains à וa Tsedaka ‘le Maaser’ est semblable à un homme qui sème une graine et récolte des céréales gorgées de graines, il s’enrichira.
Donner le ‘Homech’: ‘le cinquième’, a pour conséquence de récolter des courges; d’une petite graine semée.
Ce résultat est sans aucune commune mesure avec l’investissement de départ.
Par contre celui qui donne la Tsedaka sans compter, plante une graine qui va faire pousser un arbre fruitier, qui subsistera a jamais.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Hearot Laזanya, pages 40, 41)

Ki tetsé

Dans l’une des bénédictions récitées lors de la célébration du mariage, se trouve mentionnée l’expression : ‘Binyane Adei Ad’ ‘עד עדי בנין’qui signifie: « Un édifice éternel ».Ceci fait référence aux « Couronnes » reçues par le peuple juif au moment du don de la Torah, appelées ‘Edyam’ – ‘עדיים’
Ainsi, nous enseignent nos sages: «Le jour du don de la Torah n’était autre que le Mariage entre Israël et D-ieu ».

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech page 200)

Roch Hachana

Voici le décret de Rabba:Chaque juif a l’obligation de sonner du Choffar, cependant il est défendu de le faire le Chabbat, de peur que les non inities se rendent chez un spécialiste afin que celui-ci les initie, ils en viendront à enfreindre l’interdiction de transporter un objet dans le domaine public quatre
coudées.
Cette interdiction s’applique aussi pour la Mitsva du Loulav et la lecture de la Meguila pendant Chabbat. (traite Roch Hachana 29 b)
Un verset illustre cet enseignement:
« Vayavo Yaakov Chalem lr Chekhem» (Vaychla’h 33, 18) « Et Yaacov arriva à Chekhem ‘entier' » ‘Chalem’ – ‘שלם’ représente les initiales des 3 objets consacres à une Mitsva: ‘Choffar’ – ‘שופר’, ‘Loulav’ – ‘לולב’, et ‘Meguila’ – ‘מגילה ‘Chekhem’ signifiant ‘épaule’ représente וa facette inférieure et symbolise l’oubli. En effet חס risque d’oublier cette injonction nous interdisant de porter ces trois objets le Chabbat.
L’auteur de ce décret est ‘Rabba’ – ‘רבה’, dont le nom représente la dernière lettre des 3 objets cites plus haut: Le ‘Chofar’ – ‘שופר le ‘Loulav’ – ‘לולב’, et la ‘Meguila’ – ‘מגילה’.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech page 262)

Roch Hachana

« A Roch Hachana ont été exaucées: Sarah, Ra’hel et ‘Hanna. » (traite Roch Hachana 10 b)
L’arche de Noe est particulièrement lie à Roch Hachana, il est d’ailleurs mentionne dans les prières de Roch Hachana en souvenir des bienfaits réalisés par D.ieu à Noa’h.
En voici un signe: Dans chacun des trois prénoms précédemment cites, figure une lettre qui n’apparait pas dans les autres prénoms.
Dans le prénom ‘Sarah’ – ‘שרה’, nous retrouvons le ‘Chine’ – ש dont la valeur numérique est 300 comme la longueur de l’arche qui était de 300 coudées.
Dans le prénom ‘Ra’hel’ – ‘רחל’ nous retrouvons le ‘Lâmed’ – ל, dont la valeur numérique est 30 comme les 30 coudées de la hauteur de l’arche.
Dans le prénom ‘Hanna’ – ‘חנה’ nous retrouvons le ‘Noune’ – נ dont la Valeur numérique est 50 qui correspond aux 50 coudées de la largeur de l’arche.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech pages 382. Torat Levi Its’hak page 413)

Roch Hachana

« Tikou Ba’hodech Choffar… Ki ‘Hok LeIsraël Hou » (Tehilim 81,
4, 5) se traduit littéralement: « Sonnez du Choffar à la nouvelle lune… car il est une loi pour Israël ».
Le mot ‘Hok – ‘חוק’ qui signifie: « loi », a également pour sens: « Ration » et « Nourriture » comme nous l’indique l’expression: « Hatrifeini Le’hem ‘Houki » (Michlei 30, 8) « Nourris moi de ma ration de pain ».
Nos sages nous enseignent: « Le gagne pain de l’homme est fixe le jour de Roch Hachana, pour toute l’année ». (traite Beitsa page 16 a):
Par conséquent lorsque nous sonnons du Choffar à Roch Hachana, D.ieu assure notre subsistance.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech pages 281, 286)

Roch Hachana

‘Hanna à la même signification que ‘Hanina:  » gracier « , et ‘Hinam: « gratuit ». C’est à dire donner de manière inconditionnelle.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Likoutim page 120)

14 Kislev

En l’honneur du 14 Kislev, jour du mariage du Rabbi avec la Rebetzen voici quelques « perles » des enseignements écrits par le Rabbi Levi Its’hak:
Le Chabbat précèdent וe mariage était lue la Parachat Vayetse dans laquelle est relate le Mariage de Yaakov « l’élu des patriarches ».
Le mariage eut lieu un Mardi, 3eme jour de la semaine. Yaakov était וe 3eme patriarche.
Le mariage fut célèbre le 14 du mois de Kislev. Yaakov travailla 14 ans (Vayetse 31, 41), pour se marier avec Ra’hel et Leah.
Its’hak et Rivkah les parents de Yaakov n’étaient pas présents au mariage de leur fils et malgre cela il connut un grand succès, comme le verset dit (Vayetse 30, 43) « et l’homme devint extrêmement prospère « .
Les parents du Rabbi non plus, n’ont pas été présents au mariage, cependant Rabbi Levi Its’hak écrivit en bénissant les futurs maries: « Je suis avec toi, par mon cœur et mon âme […]. Vous serez le diadème du peuple juif, Sa grâce et Sa gloire […].
Tes parents, se réjouiront au même moment que vous, lors de cette grande fêté et cette grande joie […]. Ton père, dont l’âme est attachée à ton âme. »

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech à partir de page 203, Adaptation par Rav David Doubov)

Le mariage eut lieu le 14eme jour du mois, le chiffre 14 fait allusion au monde de la réparation, à l’image de ce qui suit:
D.ieu pensa créer le monde avec l’attribut de justice.
Concrètement, Il fit précéder l’attribut de miséricorde, tout en lui associant l’attribut de la justice. (Rachi Berechit 1, 1)
Il est écrit: « le jour ou Hachem Elokim créa la terre et les cieux ».
(Berechit 2, 4)
« Elokim » (même valeur numérique que le mot Hateva’ qui signifie la nature) désigne La Divinité telle qu’elle est voilée et cachée (« Elokim » a créé les cieux et la terre), il représente donc la justice. « Hachem » correspond a וa miséricorde.
Ces deux aspects de La Divinité engendrent un monde matériel dans lequel s’intègrent deux domaines opposes:
1. Elokim, le domaine public, qui évoque l’éloignement face au divin (Tanya Chapitre 34).
2. Hachem, le domaine prive qui s’apparente à D.ieu.
L’objectif est de faire de ce monde tout entier un domaine prive ou La Divinité se révèle et ou règne pleinement l’Unicité de D­.ieu, donc au final un monde réparé.
La mesure définie pour qualifier un domaine de « domaine prive » est de 4 coudées de large et 10 empans de haut, ce qui donne un total de 14.
Le nom de Dieu « Havaye » – ה-ו-ה-י, contient quatre lettres.
Il s’écrit aussi en 10 lettres:
Youd – יוד, Hey – הי, Vav – ויו, Hey – הי, (en écriture pleine). Soit un total de 14 lettres.
Ainsi le chiffre 14 fait référence à un monde répare et unifie, le domaine privé.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech à partir de page 203, Adaptation Rav David Doubov.)

Il existe 2 manières de former un couple:
La Kala rejoint son future époux (telle Rivkah etc..). Le marié rejoint sa future femme. Yaakov lui, s’est rendu auprès de sa future épouse.
Le Rabbi voyagea pour rejoindre sa Kala La Rebetzen. « Qui trouve une femme, a trouvé le bien » (Michle 18, 22).
Le mot Matsa »-« מצא « qui signifie « trouver » fait allusion au lien qui unit les époux par le mariage:
La lettre Mem – מ a pour valeur numérique, 40, faisant référence à l’expression de nos sages: « 40 jours avant la formation du fétus il est proclame (dans le ciel), fille de tel pour un tel ». (Traite Sota, 2 b)
Les lettres Tsadik, Alef – צא (du mot Matsa), ont pour valeur numérique, 91, soit: 26 valeur du nom de D-ieu Havaye + 65, Valeur du nom de D-ieu Adney.
Cette équation indique l’union de la Divinité – Havaye, avec le monde matériel – Adney.
également l’union de Zoune (il s’agit ici d’unification spirituelle au sein des Sefirot. Le segment des six Sefirot émotionnelles désignées collectivement comme Za est appelle l’élément masculin [donneur], et Noukva l’élément féminin [receveur]). Le monde du Tikoun- la réparation.

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech à partir de p. 202. Adaptation, Rav David Doubov. Traduction libre)

19 Kislev

Lorsqu’une lumière exceptionnelle de la Torah se révèle, elle surgit de l’obscurite. Plus le dévoilement est intense, plus le voile qui וe précède est épais.
C’est ainsi que וe don de וa Torah qui révéla וa partie dévoilée (le Nigle), eut lieu de suite après l’exil du peuple juif en Egypte.
Les Egyptiens sont les descendants de ‘Ham fils de Noa’h, non affilie à nos patriarches.
La venue de Machiah apportera avec elle la lumière des secrets de la Torah. Ce dévoilement fera suite à un exil particulièrement éprouvant pour notre peuple, l’exil d’Edom, un peuple descendant de Chem appartenant quant à lui à la famille d’Avraham (par l’intermédiaire d’Essav).
Le 19 Kislev a fait briller le luminaire de la ‘Hassidout, une lumière que le monde n’avait jamais connu, et qui réunit à la fois la partie révélée et וa partie profonde de la Torah.
Ce dévoilement extraordinaire se révéla après de profonds ténèbres qui puisèrent à ce moment-la leurs forces au sein du peuple juif lui-même (les opposants) !
Lors de la sortie d’Egypte, la mer des Joncs s’ouvrit en 12 passages.
Au temps de Machia’h le fleuve Perath se divisera en 7 cours d’eau.
Le 19 Kislev crée donc un lien qui relie ces deux événements majeurs, en effet 12+7 = 19.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Likoutim Veiguerot, p. 224)

Pourim

« Morde’hai dans sa génération équivaut à Avraham dans sa génération ».
(Midrach Rabba Meguilat Esther Paracha 6, 2)
Esther a régné sur 127 provinces, un nombre qui correspond aux années de vie de Sarah 127 ans. (Berechit Rabba Noa’h 3)
Haman en étant le rival de Morde’hai devient également celui de Avraham.
Tous deux avaient une mère portant le même nom, Amteiai  (traite Baba Batra 91 a)
Morde’hai· – מרדכי a pour valeur numérique 274.
Avraham – אברהם a pour valeur numérique 248.
274 – 248 = 26, soit 1 fois la valeur du nom de D.ieu, « Havaye ». Esther = 661, Sarah = 505; 661 – 505 = 156 soit 6 x 26.
En additionnant 26 de Morde’hai et 156 de Esther on obtient 182, soit 7 x 26 qui est aussi la valeur numérique du nom de Yaakov יעקב
Afin de parvenir à vaincre Haman qui était descendant de Essav, petit fils de Avraham et Sarah; la force de Yaakov était nécessaire.
C’est donc Morde’hai et Esther, descendants de Avraham et Sarah par Yaakov (et qui représentent 182 soit 7 fois 26 la valeur du nom de D.ieu), qui réussirent à vaincre Haman.
Yaakov lui-même a pris le dessus sur Essav en se prosternant 7 fois devant D.ieu. (Zohar Parachat Vaych/a’h page 171 b)
En outre, Sarah était supérieure à Avraham par sa prophétie, elle était aussi la source de sa vitalite.
De même Morde’hai mettait en application les ordres d’Esther.
C’est en particulier grâce à Esther que l’histoire de Pourim a pris forme.

(D’après Torat Levi Its’hak ‘Hidouchim Oubiourim BAchas page 97)

Pessa’h

« On recherche le ‘Hâmetz, la veille du 14 Nissan ». (Michna Pssa’him 1, 1)
« La durée de la vie d’un homme est de soixante-dix ans ».
(Tehilim 90, 10) A partir de l’âge de 13 ans des lors qu’un homme est astreint aux commandements divins, le bon penchant
commence à prendre ses marques.
Il reste donc 57 années à notre actif.
« D.ieu Havaye nous éclaire », (Tehilim 118, 27) la valeur numérique de « Kel Havaye » est de 57.
C’est alors que la lumière divine nous éclaire et nous aide a réaliser notre service divin.

Les 13 premières années, l’obscurité spirituelle s’imposait.
C’est ainsi que: « Or learbaa assar », « la veille du 14 Nissan nous recherchons le ‘Hâmets ».
« Or « , »La lumière » commence à briller des l’entrée dans la quatorzième année; à 13 ans et un jour.
Il est alors nécessaire de rechercher le « Hâmets »; le mauvais penchant, afin de l’éliminer.

(D’après Yalkout Levi Its’hak tome 4 p. 286)

Av

Le 15 Av est un jour de fêté. En ce jour חס cessait de couper du bois pour l’autel. (traite Taanit 30 b).
De fait le 15 Av est lie au 15 Chevat qui est le nouvel an des arbres. (Michna Roch Hachana 1, 1).
Chevat est le 5eme des mois d’hiver (a partir de Tichri). Av est וe 5eme des mois d’été (a compter de Nissan).
ll  a pour valeur numérique 91.
En additionnant la valeur numérique du nom de D.ieu Havaye (26) avec celle du nom Adney (65) nous obtenons 91.
Tous le but consiste à unir ces deux jours de fêté en relation avec les arbres.
Ils font en effet référence à l’arbre de la connaissance et à l’arbre de la vie.
Nos sages nous enseignent: « A partir du 15 Av, celui qui s’investit encore plus dans l’étude de la Torah durant les nuits, gagnera en jours de vie ». (fin du traite Taanit, voir Rachi)

(D’après Likoutei Levi Its’hak lguerot Kodech p. 413)

Peu après son arrivée en exil à Chili au Kazakhstan, Rabbi Levi Its’hak écrivit une Rechima par laquelle son fils, le Rabbi, décida d’introduire la série Likoutei Levi Its’hak, l’œuvre magistrale de son père.
En voici quelques lignes:
Moi, Levi Its’hak fils de Zelda Ra’hel, ai subi l’exil durant cinq années…après être passé dans cinq prisons différentes.
Mon prénom Levi Its’hak a la même valeur numérique que le mot Neder, un voeu: 254.
Il découle de Bina (la compréhension) source des rigueurs…
La valeur numérique de « Levi Its’hak fils de (Ben) Zelda Ra’hel » est de 656.
Le mot « Chouchane » a la même valeur numérique. C’est par lui que l’on introduit le Moussaf de Kippour, « Chouchan Emek Ayouma » qui représente, Bina, les rigueurs.
En effet Chouchane est une rose de couleur rouge, elle est symbole de sévérité.
Kippour a des similitudes avec Pourim qui s’est déroulée a Chouchane la capitale de Perse.
Les cinq années de mon exil ainsi que les cinq maisons d’arrêt ou je fus emprisonne représentent les cinq sévérités…
(L’apprentissage du service au temple pour la tribu des Levites durait cinq ans)…
En multipliant par cinq la valeur numérique de « Chana » (une annee) חס obtient 1775.
Ce nombre correspond a la somme de la valeur numérique des 22 lettres de l’alphabet hébraïques auxquelles חס ajoute les lettres finales : Mem, Noun,  Tsadik, Pe, et Khaf. (Alef a Tet 45 + Youd a Tsadik 450 + Kouf a Tav 1000 + les lettres finales 280 = 1775).
Les lettres sont prononcées par cinq fonctions articulatoires de la parole, elles sont donc symbole des cinq rigueurs.
C’est la raison pour laquelle un enfant commence l’étude de la Torah a l’âge de cinq ans afin de connaitre les 27 lettres hébraïque..
Ma condamnation eut lieu durant la nuit de Hochana Rabba peu avant l’aube. C’est en ce jour que le jugement céleste est scelle.
C’est à Hochana Rabba que nous agitons cinq branches de saule afin d’adoucir les cinq rigueurs…Chili s’écrit en hébreu « ציאילי ». Sa valeur numérique est de: 151, tel que « Tsel – Kel » (qui signifie L’ombre de D.ieu).
Je suis arrivé à Chili Lundi 19 Chevat.
Le 2eme jour de la semaine est celui de la rigueur. En y ajoutant 19 חס obtient 23… (Comme la date de Hochana Rabba le 21 Tichri)…
Puisse D.ieu vouloir, bien vite et de nos jours, adoucir les sévérités et les jugements, que l’ombre devienne lumière en une bonté réelle et visible, que je puisse très vite rentrer en paix dans mon foyer amen.

(D’après Likoutei Levi Its’hak Rechimat Rabbi Levi Its’hak editions Kehot 5779)

Eloul

‘Elloul’ – ‘אלול’ sont les initiales de: « Ani Ledodi Vedodi Li » « Je suis a mon bien aime et mon bien aime est a moi ».
Le roi Salomon dans son œuvre célèbre « Le Cantique des Cantiques » illustre l’amour qui unit le peuple juif et D-ieu.
Durant le mois de Elloul la miséricorde Divine est a son apogée. En Elloul commence la reconstruction de la dimension de ‘Malkhout’ – ‘מלכות’ ‘la Royauté Divine’ (une dimension spirituelle du monde de ‘Atsilout’) suite a sa destruction durant les mois de Tamouz et Av.
Un verset décrit particulièrement cette période néfaste : « La couronne qui orne notre tété est tombée» faisant référence a la « couronne de la Royauté ».
Le mois de Elloul révèle l’union entre: ‘Ani Ledodi’ – ‘l’assemblée d’Israël’, représentée par l’attribut de ‘Malkhout’; et ‘Vedodi li’ l’attribut appelle ‘Ze’eir Annpine’ – ‘petit visage’, qui évoque la structure formée par l’ensemble des attributs du monde spirituel de ‘Atsilout’ – ‘אצילות’ – « le monde de l’Emanation, de l’unicité parfaite et absolue de D-ieu ».
La restauration de la Royauté ‘Malkhout’ sera possible grâce a l’étude de la Torah orale, la ‘Guemara’ – ‘גמרא’
Cette étude fera intervenir l’attribut désigne: « Mère », nomme ‘Bina’ – ‘בינה’ – ‘la compréhension’, qui permettra de developper la ‘Hala’ha’ – ‘הלכה’ la loi juive dans tous ses détails.
« Depuis la destruction du temple, D.ieu n’a d’autre résidence dans ce monde que les quatre coudees de la Hala’ha »;
». ד’ אמות של הלכה « : hébreu En Essayons de comprendre cette expression.
‘Amah’ – ‘אמה’signifie: une coudée. En multipliant par quatre la valeur numérique de Amah (46) nous obtenons 184.
En y ajoutant la valeur numérique de’ הלכה’ – ‘Hala’kha’ (60) nous obtenons 244. même valeur numérique que ‘Guemara’ – ‘גמרא ‘le Talmud’.
La suite du verset Ani Ledodi Vedodi Li, est : « Haro’e BaChochanim », « (D.ieu) qui fait paitre son troupeau (Israël) au milieu des roses ».
‘Chochanim’ – ‘שושנים’ est l’acronyme de: ‘Chechonim’ – ‘ששונים terme signifiant, « Ceux qui étudient la Torah ».
l’étude de la Torah orale est basée sur 13 principes d’herméneutique (l’interprétation) [en rapport avec les « 13

Rabbi Akiva

Il vit alors, Rabbi Akiva torturé a mort !
« Telle est la récompense pour cette Torah ? » Moche « s’insurgea » a nouveau.
« Silence ! ‘Kakh’ – ‘ainsi’ il m’est venu a l’esprit » rétorqua D.ieu.
Ces précisions au sujet de Rabbi Akiva ont en réalité une signification particulière.
Par ailleurs il est mentionne que « Le coeur des premiers sages et notamment celui de Rabbi Akiva, est large comme l’ouverture du ‘Oulam’ – ‘hall’ situe dans l’enceinte du temple».
Or Oulam, a la même valeur numérique que ‘Adam Kaze’ – ‘un tel homme’, (Rabbi Akiva) : 77.
Aussi la hauteur du Oulam était de 40 coudées, soit la valeur numérique de ‘Ka’kh’ – ‘כך ‘ – ‘ainsi’.
C’est pourquoi il se nomme Akiva au sens de : ‘Ekev’ – ‘talon: faisant référence au verset « ‘Veikvotekha’ – ‘et tes traces’ ne sont pas connues » En effet la Torah et la disparition de Rabbi Akiva, restent insaisissables !

(D’après Torat Levi Its’hak page, 316)