Des danses hassidiques ont animé les rues de Lagos, au Nigéria, alors que le Beth Habad accueillait une délégation de Chlou’him et d’invités pour cet événement important.

 

L’événement marquait la culmination d’une initiative d’un an qui avait débuté par une visite des Ba’hourim visant à soutenir de petites communautés juives au Nigéria.

Trois jeunes Ba’hourim Loubavitch français, Levi Scholte, Levi Hababou et Yossef Porhel, tous âgés de 24 ans, se sont portés volontaires pour apporter la joie de Pourim aux Juifs vivant et travaillant dans les régions rurales du Nigéria. Leurs efforts ont été accueillis favorablement par les communautés, incitant le Rav Mendy et Mazal Sternbach, les Chlou’him de Lagos, à inviter les volontaires pour un séjour prolongé.

Juste avant leur vol, les Ba’hourim ont décidé de faire quelque chose de grandiose pour le Nigéria et d’offrir un Sefer Torah. Après quelques Lehaïm, l’affaire était conclue.

Le grand événement a débuté par un élégant cocktail et l’écriture des dernières lettres du Sefer Torah au Beth Habad, suivi d’une parade dans les rues de Lagos.

La possession à travers les rues de Victoria Island a été assurée par des commandos nigérians, les bérets rouges, formés et dirigés par d’anciens soldats de l’IDF.

Un dîner de gala a ensuite eu lieu à la base de la Force aérienne nigériane, facilité par l’amiral nigérian Kenneth Ati-John.

Un aspect unique de la cérémonie impliquait les participants à « adopter » un otage en s’engageant à accomplir des mitzvot en leur nom jusqu’à leur libération.

Pendant l’événement, M. Aviv Hanien, PDG de Agrited Nigeria LTD, a remarqué : « Ce que Habad nous donne vaut de l’or ! Nous vous remercions pour ce que vous apportez dans nos foyers, nos bureaux et nos cœurs. »

La cérémonie a souligné le dévouement des trois Ba’hourim et des Chlou’him Habad à promouvoir une communauté juive forte au Nigéria. La présence de personnalités éminentes, dont le Head Shliach de l’Afrique centrale, le rabbin Shlomo Bentolila, le Rav Israel et Haya Uzan, Chlou’him à Abuja, au Nigéria, et des Chlou’him des pays voisins, a encore amplifié la signification de l’événement.

Les hakafot ont été dirigés selon des airs authentiques marocains par le Rav Leizer Avtzon.