Le siddour personnel du Rabbi, qui était le même siddour que le Rabbi utilisait exclusivement depuis des décennies, a été ramené dans le bureau du Rabbi à 770 juste cette semaine.

 

Les spectateurs attentifs qui priaient dans le bureau du Rabbi à 770 pendant Hanoucca ont remarqué que le Siddour ‘Torah Ohr’ du Rabbi, qu’il utilisait exclusivement depuis des décennies, avait été placé dans une étagère de la pièce.

À partir de 5701, le Rabbi a utilisé un siddour Torah Ohr, imprimé cette année-là et qui lui a été offert par le Rabbi précédent. Le Rabbi n’a pratiquement jamais utilisé un autre siddour, et le siddour noir est devenu une partie indispensable de chaque Tefilah, Farbrenguen, et de nombreux autres événements avec le Rabbi.

Le Rabbi avait également un second siddour Torah Ohr, qui était l’un des siddourim avec lesquels le Rabbi précédent avait prié. Après le départ de ce monde du Rabbi précédent, le Rabbi donnait ce second siddour aux hassidim pour prier Min’ha le jour de leur mariage, lorsque le ‘Hatan jeûne et dit « al ‘Heit ».

Après Gimmel Tammuz, ce second siddour a été détenu par le Rav Leibel Groner, qui a continué à le donner aux hassidim le jour de leur mariage. Le premier siddour, celui utilisé par le Rabbi, était détenu par R’ Sholom Ber Gansburg, qui avait été nommé par le Rabbi pour gérer ses effets personnels.

Depuis lors, jusqu’à son décès il y a un peu plus d’un mois, R’ Shalom Ber a fidèlement gardé le siddour inestimable, le siddour avec lequel le Rabbi a prié pour klal Israël pendant plus de cinquante ans.

Après son décès, il a été décidé de ramener le siddour dans le bureau du Rabbi à 770, au même endroit où le siddour était conservé par le Rabbi jusqu’à Gimmel Tammuz. Il a récemment été ramené, et pendant Hanoucca, les visiteurs attentifs ont remarqué le saint Siddour dans l’étagère derrière la chaise du Rabbi.

Les Sefarim qui se trouvent dans les bibliothèques du bureau du Rabbi

Derrière des cloisons en verre dans le bureau du Rabbi, on peut apercevoir les livres que le Rabbi gardait à portée de main, dans son bureau, pour les utiliser à tout moment. Ils racontent une histoire fascinante…

Pendant de nombreuses décennies, le bureau du Rabbi était constamment remplie de livres, avec des piles empilées sur le bureau du Rabbi, sa table, et même sur le sol. Sur les photos où l’on voit le Rabbi se tenant à l’entrée de sa chambre, on ne peut pas manquer l’énorme quantité de livres dans la petite pièce.

Néanmoins, les livres qui sont sur les étagères dans le bureau du Rabbi ont un statut unique. Ce n’étaient pas des livres empruntés à la bibliothèque et rendus, mais plutôt ceux qui restaient à portée de main pour que le Rabbi les utilise ou les consulte en cas de besoin. Et en tant que tels, ils offrent un témoignage fascinant sur les sujets que le Rabbi chérissait.

Après avoir noté les « bases » du canon juif, telles que le Shas, les Michnayot, les Mikraot Gedolot, le Midrash, le Rambam, le Tour et le Choul’han Arou’h ; des livres essentiels de Hala’ha tels que l’Aruoch Hachoul’han et le Michna Berura ; les principales œuvres de Kabbale, y compris le Zohar et les Kitvei Ha’Arizal ; et de nombreuses œuvres des Rebbeim Habad ; on ne peut s’empêcher de remarquer l’évident intérêt que le Rabbi avait envers les œuvres encyclopédiques.

Un rapide coup d’œil sur les étagères montre un ensemble d’Encyclopedia Talmudit,

  • Sdei ‘Hemed – une encyclopédie de Hala’ha,
  • Torah Shleima – une œuvre encyclopédique sur le ‘Houmach,
  • Otzar Haposkim – qui compile des sifrei sha’alot uteshuvot sur le Choul’han Arou’h,
  • ainsi que, l’havdil, l’Encyclopedia Judaica (posée sur leur tranche en raison de leur hauteur et de la position de l’étagère),
  • l’Encyclopedia Britannica américanisée, et l’Encyclopédie Juive en russe.

Il y a aussi des œuvres encyclopédiques plus petites, telles que

  • l’Encyclopedia Aderet Eliyahou –
  • une encyclopédie sur le Zohar et la Kabbale,
  • Otzar Ma’amarei Hala’ha,
  • Otzar Ha’agadah,
  • Otzar Midrashim,
  • Mi’hlol Hamaamarim Vehapisgamim,
  • Encyclopedia L’agadot Hatalmud, et un certain nombre d’autres également.
  • un  ‘Dictionnaire et Thésaurus de la Langue Hébraïque’ d’Eliezer Ben‑Yehouda,
  • et ‘Der Otzar fun di Yidisher Shprach’ de Nahum Stutchkoff.

Un regard plus attentif montrera les auteurs et les gedolei Israël que le Rabbi tenait en haute estime. Il est bien connu que le Rabbi tenait le Rogatchover en très haute estime.

Dans le bureau du Rabbi, on peut trouver un exemplaire de chaque sefer de sa Torah qui a été publié avant Gimmel Tammuz. Des œuvres du

Min’hat Elazar de Rabbi Haïm Eleazar de Munkatch se trouvent sur plusieurs étagères, et un certain nombre de livres de Harav Shlomo Yossef Zevin apparaissent également. Fait intéressant, parmi ceux vus figurent ses Sippourei Haassidim.

Il n’est pas surprenant de trouver l’étagère des œuvres des gedolei ha’hassidout, y compris

  • Kedoushat Levi de Harav Levi Its’hak de Berditchev ;
  • Toldot Yaakov Yossef de Harav Yaakov Yossef de Polnoa ;
  • Meor Einayim de Harav Menahem Na’houm de Tchernobyl,
  • Tsidkat Hatsadik de Harav Tzadok Hakohen de Lublin,
  • Shiv’hei Haba’al Shem Tov publiée par le Rav Yehoshua Mondshine

En regardant attentivement chaque étagère, on peut remarquer un ensemble de

  • Shiourim Metsouyonim Behala’ha – écrit par Harav Shlomo Zalman Braun, grand-père de Harav Yosef Braun ;
  • au moins deux volumes de Leshem Shevo V’a’hlama des œuvres sur la Kabbale de Harav Shlomo Elyashiv, grand-père de Harav Yosef Elyashiv. Le Rabbi a personnellement demandé ses œuvres, et semble les avoir gardées dans sa chambre pendant des décennies, malgré le fait qu’il soit en désaccord avec le Ba’al Shem Tov dans l’un de ses livres.
  • un Kitzur Choul’han Aroukh,
  • Biour Al HaTanya – le commentaire sur le Tanya du célèbre Reb Shmouel Groinem Esterman,

et de nombreuses œuvres de ‘Hassidout sous forme de manuscrit.