La nouvelle ministre des Affaires de la diaspora Tzipi Hotovely, qui a pris ses fonctions le 20 janvier,  a rencontré mercredi soir à Jérusalem un groupe de 30 Chlou’him et Chlou’hot de ‘Habad on Campus lors de sa première réunion officielle depuis son entrée en fonction la veille.

À la suite d’une réunion à huis clos dirigée par le directeur de Chabad on Campus International, le Rav Yossy Gordon, la ministre Tzipi Hotovely a engagé une discussion intense d’une heure avec l’ensemble du groupe, alors qu’elle cherchait à comprendre le secret du succès de Chabad on campus. Tzipi Hotovely s’etait rendu chez le Rabbi en 1990, a ll’occqsion de sa Bat Mitsva.

 

Le ministre des Affaires de la diaspora rencontre Chabad on Campus
De gauche à droite autour de la table: Rav Yossy Gordon – PDG de Chabad on Campus International, Rachel Gordon, Tzipi Hotovely – Ministre de la Diaspora, Dvir Kahane – Directeur général du Ministère des Affaires de la Diaspora, Rav Benji Levy – PDG Mosaic United, Rav Eitan Webb – Directeur de Chabad à Princeton, Sara Bernath & Rav Yisroel Bernath – Co-directeurs de Chabad à NDG, Hagay Elitzur – Directeur général adjoint du ministère des Affaires de la Diaspora et Yael Zegelstein – Directeur de Campus Piller à Mosaic United

Tzipi Hotovely a écouté attentivement et posé des questions précises aux émissaires Habad qui racontaient leur expérience ayant un impact sur les étudiants et proposaient des stratégies pour accroître leur réussite.

Le groupe qui opère dans des universités du monde entier, dont Melbourne, Dartmouth, Vienne, Princeton et York University, se sont réuni à Jérusalem pour une session de formation de huit jours spécialement conçue par Yad Vashem pour fournir des outils permettant d’enseigner aux étudiants sur l’Holocauste dans leurs universités.

 

 

Illustration.Qui est Tzipora (Tzipi) Hotovely?

Tzipi Hotovely, née le 2 décembre 1978 à Rehovot, est une femme politique israélienne, membre du Likoud. Ses prises de position ont parfois choqué l’opinion publique.

Issue d’une famille originaire de Géorgie, elle étudie le droit à l’université Bar-Ilan et à celle de Tel Aviv. En 2003, elle devient avocate avant de commencer une carrière dans les médias, notamment comme auteur d’articles politiques dans le quotidien Maariv à partir de 2006. Sa famille politique est celle de la droite juive : elle proteste contre l’installation d’un État palestinien et soutient la colonisation des territoires occupés.

Depuis le 24 février 2009, elle fait partie successivement des 18e, 19e, 20e, 21e et 22e législatures de la Knesset.

Le 18 mars 2013, elle est nommée ministre délégué aux Transports et à la Sécurité routière dans le gouvernement Netanyahou . Le 19 mai 2015, elle est nommée ministre déléguée aux Affaires étrangères dans le gouvernement Netanyahou. Dans son discours d’investiture, elle a déclaré : « Nous devons revenir à la vérité de base qui est celle de nos droits sur ce pays». «Cette terre est à nous. Toute cette terre est à nous. Nous ne devons pas nous en excuser». Son discours tenu devant plusieurs diplomates a créé un choc parmi les représentants présents. Elle a plus tard ajouté lors d’une interview télévisée : «C’est mon rêve de voir le drapeau israélien flotter sur le mont du Temple».

Le 13 janvier 2016, à la suite de la demande de la ministre des Affaires étrangères de Suède, Margot Wallström, de l’ouverture d’une enquête pour déterminer si Israël était responsable d’exécutions extrajudiciaires visant des civils Palestiniens, elle propose la fermeture de l’accès au territoire israélien aux Suédois4. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou refuse cette idée.