(23 Kislev) Extrait d’une causerie de mon grand-père (le Rabbi Maharach), prononcé datant d’Elloul 5635 (1875):
Les trois jours précédant le Chabbat permettent de préparer ce jour. Il est dit à son propos, dans le Zohar, que «de lui se bénissent tous les jours». L’expression « tous les jours » fait allusion aux six jours de la semaine, auxquels D.ieu a accordé une bénédiction générale, ainsi qu’il est dit «l’Eternel te bénira dans tout ce que tu feras».
La bénédiction du Chabbat se répand sur les jours qui le précèdent et sur ceux qui le suivent. La préparation de ce jour commence le mercredi. Elle est contenue dans le petit passage du « Le’hou Neranena », qui comprend trois versets.
(המשך). ביאור ג’ הפסוקים – לכו נרננה – ע »פ מדה ממוצעת, מדת כל אדם:
ביום רביעי, כשאדם מתחיל לחשוב מנין יקח לצרכי השבת, הן במשמעותם הפשוטה, והן באיזה תוכן ימולא השבת על-ידו – שהרי כל יהודי הוא בשבת אדם אחר לגמרי – נקלעים למצב רוח של « מרה שחורה », ועל כך העצה: « לכו נרננה » בטחון.
כשמגיע יום חמישי, השבת קרובה יותר ועדיין עומדים חסרי-כול, כשהמצב בו שרויים אינו « מרנין » – ברור שיש לעשות משהו; אזי, כשיושבים בליל שישי [הלילה שביו יום חמישי לשישי] ולומדים חסידות – או אז מורגש בנפשו ביום שישי [תוכנם של הפסוקים הבאים בהמשך -] ש »כי אל גדול גו’ ומלך גדול גו' ». ומתוך תכנים אלו – עושה יהודי את השבת.
במנחה אין אומרים תחנון.
בחודש של כט יום אומרים ביום כט השיעור דשני הימים.
(Suite du 23 Kislev) On peut donner de ces trois versets l’explication suivante, accessible à tous, est la suivante: « Le’hou Neranena », « Venez, réjouissons-nous ».
Quand vient le mercredi, on commence à réfléchir: qu’aura-t-on pour célébrer le Chabbat? La question se pose au sens le plus littéral comme dans la dimension spirituelle: avec quoi ce Chabbat sera-t-il digne de ce nom? Chacun, de fait, vit le Chabbat différemment de la semaine. En se posant cette question, on devient mélancolique et la solution est donc: « Le’hou Neranena », « venez, réjouissons-nous », ayons confiance en D.ieu.
Lorsqu’arrive le jeudi, on s’approche du Chabbat et l’on a toujours rien. Le « Neranena » n’est alors plus aussi aisé et l’on comprend qu’il faut faire quelque chose.
Aussi, on étudie la ‘Hassidout dans la nuit de jeudi. Ainsi, le vendredi, on perçoit que «l’Eternel est un Grand D.ieu et un Grand Roi». Avec cela, un Juif peut faire Chabbat.
A Min’ha, on ne dit pas le Ta’hanoun.