Léilouy Nishmat Rav MORDE’HAÏ (Mottel) a’h PEVZNER
Chalia’h du Rabbi à Perpignan pendant 17 ans
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Hayom Yom du 13 Kislev

Le Rabbi Rachab a dit : « La Hassidout « mechané et hametsiout, oumegalé et hamehout ».

La ‘hassidout change la façon dont une personne pense, se sent et agit, et nous révèle ce que nous avons en nous : notre néchama.

La ‘hassidout change ce qu’on est, mais elle ne change pas qui on est. Elle nous MONTRE ce que nous sommes : une Néchama!

La Néchama est une partie d’Hachem; de même que nous ne comprenons pas combien Hachem est spécial, de même il nous est difficile d’imaginer combien une Néchama est précieuse !

Hachem a fait la Néchama de façon à ce que l’on ne puisse pas voir combien elle est spéciale.

La hassidout nous aide à comprendre combien elle est particulière, en nous enseignant qu’elle est réellement une partie d’Hachem.

Cela nous montre comment utiliser la ‘Hayout cachée dans notre Néchama pour servir Hachem correctement !

 


Hayom Yom du 13 Kislev

La Bera’ha qu’un père fait lorsque son fils est Bar Mitsuah s’appelle « barou’h chepetarani ». On la prononce sans le Nom d’Hachem, et uniquement quand on lit la Torah, mais n’a pas besoin d’être récité un Chabbat.

On apprend du Baal Chem Tov la chose suivante :
Si on entend quelqu’un dire quelque chose de pas gentil sur une autre personne, il faut se sentir très triste, même si on ne sait pas de qui il s’agit !
Car soit c’est vrai, et on est très triste que cette personne ne soit pas bien, ou bien ça n’est pas vrai, et alors on est triste pour la personne qui a diffusé un mensonge méchant!

Hayom Yom du 11 Kislev

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, le Rabbi nous montre des corrections à apporter au « Siddour Im Da’h».

« Siddour Im Da’h » signifie « le siddour avec de la ‘hassidout ». (Da’h est le raché Tevot des mots « Divré Elokim ‘Haim », « les mots du Dieu vivant », qui se réfèrent à la Torah en général et plus particulièrement à la ‘hassidout).

Dans le siddour, avec les mots de la Tefillah, il y a des Maamarim de l’Admour Hazaken écrits par le Mitteler Rebbe. A certains endroits, il y a tellement de ‘hassidout que seuls quelques mots de la Tefillah se trouvent sur la page!

Le siddour a été publié juste après la départ de ce monde de l’Admour Hazaken, au début de la Nessiout du Mitteler Rebbe. Il a été le premier livre de hassidout ‘Habad publié après le Tanya!

 


Hayom Yom du 10 Kislev

Aujourd’hui, c’est un Yom Tov ‘hassidique très spécial ! C’est le hag hagueoulah du Mitteler Rebbe, Rabbi Douber !

Le jour de ‘hol hamoed Souccot de l’année Taf-Kouf-Pé-Zayin, 5587 (1826), le Rabbi et les ‘hassidim découvrirent que quelqu’un avait dit des choses pas bien sur le Mitteler Rebbe au gouvernement. Quelques jours après Sim’hat Torah (le jour après Chabbat Berechit, le dimanche 28 Tichri), la police vint à Loubavitch pour emmener le Rabbi en prison.

Sur le chemin, ils s’arrêtèrent à Dobromysl et à Lyozna, où le Mitteler Rebbe prononça des maamarim ! Puis ils amenèrent le Mitteler Rebbe à Vitebsk, où il fut gardé en prison jusqu’au dimanche de la Parachat Vayichla’h, Youd Kislev (aujourd’hui) !

‘Hitat pour Enfants / kidschitas.org


 Hayom Yom du 9 Kislev

Chabbat, sera l’anniversaire (5534) et le Yartseit (5588) du Mitteler Rebbe !

Le Mitteler Rebbe est né et parti de ce monde le même jour, 9 Kislev. Il est né l’année Taf-Kouf-Lamed-Daled, 5534, et est parti de ce monde en Taf-Kouf-Pé-Heth, 5588. Son Ohel est dans la ville de Nyezhin.

Les 53 chapitres du Tanya sont basés sur des Maamarim prononcés par l’Admour Hazaken à partir de Erev Roch Hachana 5550 (lorsque le Tsema’h Tsedek est né). Le dernier, qui parle du Beth Hamikdach, a été commencé le 9 Kislev 5554 (lorsque le Mitteler Rebbe a eu 20 ans), et a été terminé le jour suivant, Youd Kislev (qui fut plus tard le Hag Hagueoulah du Mitteler Rebbe !)

Dans ces Maamarim, l’Admour Hazaken inclut beaucoup de conseils qu’il avait donnés aux ‘hassidim pour leur Avodat Hachem, concernant la façon de vaincre leur Yetser Hara et de servir Hachem avec Sim’ha.

 


Hayom Yom du 8 Kislev

Comment rester enthousiaste en accomplissant les mitsvot qu’on accomplit?

Aujourd’hui, le Rabbi nous donne la réponse nous devons penser à quelque chose qui nous permettra de toujours rester inspiré.

Hachem est tellement bon envers nous ! Pense à la grandeur d’Hachem, au monde immense qu’Il a créé avec tout ce qu’il contient. Pense à toute la rou’hniout qu’on ne peut pas voir, à la Torah et aux tsadikim qu’Hachem a donné au monde. Nous pouvons comprendre qu’Hachem est tellement grand !

Et qu’est ce qu’une personne?

Hachem nous a créé, nous aussi, mais nous ne sommes pas si spéciaux.

Une personne n’a pas seulement une néchama qui ressent toujours Hachem, elle a aussi un corps qui n’agit pas toujours très bien. Il ne vit qu’un certain temps et il est très matériel. Quand on pense aux choses comme ça, on comprend que nous sommes très petits.

Puis nous pensons au fait que Hachem a donné à des gens si petits une occasion SPECIALE de Lui donner du na’hat en nous comportant comme nous le devons. Nous avons la force de faire venir Machia’h et d’accomplir le but d’Hachem lorsqu’il a créé le monde ! Cela devrait nous enthousiasmer sans cesse à agir comme un Juif doit le faire !


Hayom Yom du 6 Kislev

Aujourd’hui, on apprend comment le Rabbi Rachab expliquait le sujet de Kriyat Chéma Chéal Hamita.

Chaque personne a une chli’hout particulière à accomplir dans ce monde. Avant de terminer sa chli’hout et de retourner chez Hachem, il faut faire une tefillah particulière appelée « Vidouï » pour terminer sa mission.

D’une façon plus limitée, nous faisons la même chose en terminant notre chli’hout de la journée. Avant d’aller dormir, nous récitons le « kriyat chéma chéal hamita », une tefillah particulière qui nous aide à conclure notre mission. Mais la différence est qu’avec « kriyat chéma chéal hamita », nous savons que, bien que nous ayons terminé notre chli’hout du jour, nous aurons plus d’opportunités d’accomplir celle du lendemain avec l’aide d’Hachem!


Hayom Yom du 5 Kislev

Aujourd’hui, le Hayom traite de la prière et de la façon dont on l’explique dans la Hassidout.

La prière est comparée à une échelle. Te souviens-tu de l’échelle du rêve de Yaakov, qui reposait sur le sol mais montait jusqu’au ciel?  Voilà ce qu’est la prière !

Quand nous commençons à prier, nous sommes comme des personnes sur la terre. Notre néchama est encore un peu endormie et nous ne nous n’avons pas pleinement conscience de la divinité. Chaque partie de la prière élève notre néchama qui se trouve dans notre corps, et notre corps ressent progressivement la spiritualité et sa proximité avec Hachem.

La plus haut niveau de l’échelle de la prière est le Chémoné Esré, lorsqu’on se lie à Hachem de la façon la plus proche possible.

Le Rabbi base ce Hayom Yom sur un Maamar du Rabbi précédent prononcé dans la synagogue « Bnei Reuven » à Chicago quand ce dernier visita l’Amérique pour la première fois en  1930.

Dans ce Maamar, le Rabbi précédent explique que l’on doit franchir chaque étape de la prière afin de pouvoir atteindre le sommet !

En bas de l’échelle de la prière on  admet que Hachem est là, mais on ne le ressent pas profondément. Mais arrivé en haut, on peut ressentir que l’on se tient vraiment devant Hachem avec « Bitoul », abnégation.

Hitat pour Enfants / kidschitas.org


Hayom Yom du 4 Kislev

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, on apprend comment les ‘Hassidim se lavent les mains pour les « mayim a’haronim » avant le Birkat Hamazone.

On verse de l’eau sur le bout de nos doigts, puis on passe nos doigts sur nos lèvres pendant qu’ils sont encore mouillés.


Hayom Yom du 3 Kislev

Le Baal Chem Tov et le Magguid agirent de façon différente.

Le Baal Chem Tov voyagea en de nombreux endroits, alors que le Magguid resta à Mezeritch. Non seulement les gens de Mezeritch venaient le voir, mais beaucoup d’autres y voyageaient ! Ils avaient déjà entendu parler de la Hassidout, car le Baal Chem Tov s’était assuré de la répandre partout.

L’une des choses qu’on peut apprendre de ce Hayom Yom est que nous avons deux sortes de chli’hout à faire.

La première, similaire au Baal Chem Tov, est d’aller en mitvsayim.

La deuxième est de construire un beau Beth Habad accueillant afin que les gens qui en ont entendu parler puissent établir une connexion particulière au judaïsme.


Hayom Yom du 2 Kislev

La Guémara nous parle d’un Amora appelé Reb Elazar. Il faisait très attention à donner la Tsedaka avant de prier.

Dans un Maamar, le Rabbi Maharach expliqua la raison : la Tefilah doit être faite avec ‘Hayout, avec vitalité. Mais nous avons besoin de l’aide d’Hachem pour recevoir cette ‘Hayout ! Lorsqu’on aide un AUTRE Juif à avoir de la ‘Hayout, en lui donnant la Tsedaka ou en l’aidant d’une autre façon, Hachem NOUS donne beaucoup de la ‘Hayout pour que notre Tefilah soit très spéciale ! (Le Rabbi Maharach montra par un geste de ses mains que cette ‘Hayaout est énorme !)

Le Rabbi Rachab fit très attention d’agir ainsi. Avant chaque Tefilah, il CHERCHAIT un pauvre pour lui donner la Tsedaka !


Hayom Yom du 1er Kislev

L’une des choses que l’Admour Hazaken souhaitait énormément de ses ‘Hassidim était qu’ils passent beaucoup de temps et d’énergie dans leur prière, leur « Avodat HaTefilah ». Reb Yekoutiel Liepler était l’un de ses ‘Hassidim.

Reb Yekoutiel Liepler était un ‘hassid plein de vitalité. Il était tellement enthousiasmé qu’il priait toute la journée ! Il lui est même arrivé de prier Cha’harit, Min’ha et Maariv sans interruption, il n’avait pas de temps pour faire une pause entre les trois prières ! (C’était encore plus long que lorsqu’on prie à Yom Kippour !)

Un enseignement qu’on peut tirer de cela est comment, en tant que ‘Hassidim, pouvons-nous être enthousiasmé par la mission que le Rabbi attend de nous. Nous devrions être tellement «dedans» qu’il ne devrait y avoir aucun temps pour que quoi que ce soit s’interpose !


Hayom Yom du 29 Hechevan

L’année où le Hayom Yom a été écrit, aujourd’hui, c’était Chabbat Mevar’him Kislev ! Le Rabbi nous rappelle qu’il faut lire tout le livre de Tehillim avant la prière de Chaharit, et qu’aujourd’hui est un jour de farbrengen.

Le Rabbi précédent a fait une takana de lire les Tehilim du jour quotidiennement en minyan après la prière, et de lire tous les Tehillim pendant le Chabbat Mevar’hitn. Aujourd’hui, on apprend ce qu’il a dit de cette takana.

Lire des Tehillim est très spécial, tellement spécial qu’on ne peut même pas CONNAITRE quelles sont les choses extraordinaires que cela accomplit et combien de Na’hat Hachem en tire !

Mais nous savons une chose si nous prenons cette takana, Hachem nous bénira par la santé, par une bonne parnassa et en nous permettant d’avoir du na’hat de notre famille. Cela amènera de bonnes choses matériellement et spirituellement pour tous les Juifs !

 


Hayom Yom du 28 Hechevan

Chaque petite chose qui arrive à n’importe quelle chose créée par Hachem, quoi que ce soit, reçoit sa ‘hayout pour être ainsi de la « hacbga’ha pratit » d’Hacherm.

Et ce n’est pas tout ! Non seulement chaque petite chose se passe uniquement par la « hachga’ha pratit » d’Hachem, mais c’est une partie du plan qu’avait Hachem en créant le monde !

C’est uniquement lorsque toutes ces choses se passent en même temps que la kavana d’Hachem en créant le monde est complète !

C’est une chose incroyable ! Nous devrions penser : même une petite FEUILLE est soufflée d’un endroit à un autre par « hachga’ha pratit », et est une partie du grand plan d’Hachem pour le monde !

Si c’est ainsi même pour une feuille, alors cela doit être vrai d’une personne, et certainement d’un Juif, la nation particulière d’Hachem.


Hayom Yom du 27 Hechevan

Veux-tu qu’Hachem t’aime ? Veux-tu qu’Il t’aide à te sentir proche de Lui?

Reb Aizik Homiler entendit un excellent avis pour cela.

Lorsqu’il se rendit à Liozna (où vivait le Magguid de Mezeritch puis l’Admour Hazaken), il trouva beaucoup de ‘Hassidim qui avaient l’habitude de dire :
« Si tu aimes un Juif, Hachem t’aimera. Si tu fais une faveur à un autre Juif, Hachem te fera une faveur. Et si tu es mekarev d’autres Juifs (si tu les rapproches d’Hachem), Hachem te rapprochera ! »

Donc si tu veux quelque chose, tu peux demander à d’autres de t’aider, mais la meilleure idée est d’aider quelqu’un d’autre à l’obtenir, et Hachem te l’accordera aussi !

 

 


Hayom Yom du 26 Hechevan

On pourrait penser que c’est une bonne middab de trouver tout ce qu’on fait mal et de s’en désoler.

Mais ce n’est pas vrai. Le vrai chemin dans l’avodat Hachm est qu’une personne doit se connaître très bien.

Elle doit savoir ce qu’elle fait bien et ce dont elle manque. Il n’est pas suffisant de soupirer sur le fait que l’on  doit s’améliorer, il faut faire tout ce que l’on peut pour réparer ces choses.


Hayom Yom du 22 Hechevan

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, on apprend combien il est spécial de faire une mitsvah dans ce monde matériel !

Un jour, l’Admour Hazaken vint voir son Rabbi, le Magguid de Mezeritch, à la fin de l’été de l’année Taf-Kouf:Haf-Daled (5524) et il y resta pendant environ un an et demi, jusqu’à Pessa’h.

Une des premières « Torahs » qu’il y entendit de son Rabbi parlait de combien il est spécial de faire une mitsvah dans ce monde matériel.

Le Magguid expliqua que Hachem avait créé tellement de niveaux spirituels, de «mondes» et d’anges, juste pour qu’un Juif puisse accomplir une mitsvah dans ce monde !

Le Magguid montra comment le Midrach disait cela d’Avraham Avinou. La qualité spirituelle de Hessed se plaignit à Hachem : « Avant Avraham Avinou, j’avais beaucoup de travail à faire pour amener le essed d’Hachem dans le monde.  Mais maintenant, Avraham fait tellement de Hessed ! Il a commencé à faire ha’hnassat or’him et à apprendre aux gens à connaître Hachem, et maintenant je n’ai plus de travail ! »

Bien que la Midah de Hessed soit une grande force spirituelle, elle était jalouse d’Avraham Avinou ! Jalouse que Avraham ait été capable d’utiliser le Hessed d’Hachem non seulement spirituellement, mais comme une Mitsvah matérielle, pour répandre la connaissance d’Hachem dans le monde.

Ouah ! Même les anges sont jaloux de nos Mitsvot ! Nous avons tellement de chance d’être capable de faire autant de Mitsvot dans ce monde matériel !

 

 

Hayom Yom du 21 Hechevan

Le Rabbi précédent a écrit un kountrass appelé Kountrass Ha’hassidout qui explique le sujet de la Hassidout et de la prière selon la Hassidout. De nombreuses parties de ce kountrass sont citées dans le Hayom Yom.

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, le Rabbi cite une section du Kountrass Torat Ha’hassidout qui explique ce que la Tefilah accomplit selon la Hassidout.

Tout d’abord, nous apprenons la Hassidout. Puis nous prions en pensant à un sujet de Hassidout que nous avons appris. Notre prière nous aide à être enthousiasmé par ce que nous avons appris ! Cet enthousiasme nous entraîne à vouloir faire des Mitsvot avec Yirat Chamayim et à travailler en ayant de bonnes middot.


Hayom Yom du 20 Hechevan

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire du Rabbi Rachab. Il est né en 5621. (Le Tsema’h Tsedek appela cette année « Kitra », les lettres de Taf-Rech-llaf-Aleph, qui veut dire « couronne » !)

Le nom du Rabbi Rachab a été donné d’après deux personnes. Une partie lui vient du Mitteler Rebbe, Rabbi DovBer, et l’autre lui vient de la première moitié du nom du père du Tsemal Tsedek (Chalom Cha’hna). Son nom complet fut donc Chalom Dovber.

Le Rabbi Rachab prononçait un maamar chaque année le jour de son anniversaire (pas en public sauf si l’anniversaire tombait pendant Chabbat).

La dernière année avant son départ de ce monde (Il quitta ce monde en 1920), il prononça à nouveau un maamar sur son nouveau chapitre de Tehilim, le chapitre 60, sur les mots « Natata leree’ha nes lehitnosseiss ».

Puis il demanda a son fils Rabbi Yossef Its’hak, le Rabbi précédent, de faire la même chose lors de son Yom Houledet, le 12 Tamouz. Il lui fit aussi comprendre que quelque chose de spécial arriverait lors de son anniversaire.

Effectivement, sept ans plus tard, le 12 Tamouz, en 1927, le Rabbi précédent, fut libéré de prison le jour de son anniversaire, qui devint un grand Yom Tov !


Hayom Yom du 19 Hechevan

Aujourd’hui, nous sommes 30 jours avant le Yom Tov de Youd-Teth Kislev, le Roch Hachana de la Hassidout ! Trente jours avant un Yom Tov, on commence à étudier la fête. Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, on apprend quelque chose que l’Admour Hazaken a expliqué en ye’hidout à propos de ce qu’est la Hassidout.

La Hassidout a accompli quelque chose de très particulier. Auparavant, si un Juif voulait étudier la grandeur d’Hachem, il devait apprendre la Kabbalah. En étudiant la Kabbalah, on peut la ressentir à travers notre Néchama, mais on ne peut pas vraiment l’expliquer ! La Hassidout nous aide à prendre ces éléments très spirituels et à les comprendre réellement, en nous donnant des exemples de choses que l’on connaît.

Et c’est ce que l’Admour Hazaken a dit à un ‘Hassid en Ye’hidout : que « la Hassidout est le Chéma Israël ». Il y a une allusion à cette idée dans les mots «Chéma Israël»

Le mot « Chéma » est le Raché Tevot du verset « Seou Marom Ene’hem, Oureou mi Bara Elei », « Lève tes yeux très hauts, et vois Celui qui a créé toutes ces choses (le monde entier).»

C’est ce que fait la Hassidout ! Elle nous aide à lever nos yeux vers  le « Marom », le très Haut, (qui est bien plus haut que Chamayim, le ciel, bien plus que ce qu’une personne peut comprendre), et à être capable de comprendre !

La Hassidout nous donne des exemples à travers des choses que nous comprenons, pour que nous ayons un moyen d’appréhender des notions spirituelles que nos esprits matériels et limités ne peuvent normalement pas appréhender. De cette façon, on peut «voir» (comprendre)  Qui a créé le monde entier !

Hayom Yom du 17 Hechevan

Quelqu’un peut penser : « Qu’est-ce que ça fait si j’ai manqué mon étude de la Torah ou ma iussion aujourd’hui ; demain est un autre jour ! » Hachem me laissera une longue vie, remplie de nombreuses années ! Il y aura toujours d’autres chances ».

Ce n’est pas ainsi qu’un Juif devrait penser ! Nous devons faire très attention à ne pas perdre de temps ! Nous devons utiliser chaque seconde pour la Torah et les Mitsvot.

Car chaque seconde a une force spéciale qui n’est QUE dans cette seconde. Nous pouvons attraper cette force seulement si nous utilisons bien cet instant.

Hayom Yom du 18 Hechvan 5783

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, le Rabbi fait des corrections
dans Torah Ohr à partir des notes du Rabbi Rachab.

(Une année, Taf-Chin-Haf-Hé, 5725, le Rabbi demanda aux `Hassidim d’apprendre Likkouté Torah ou Torah Ohr de la paracha chaque semaine, et il donnait un le’haim spécial aux farbrenguens hebdomadaires de Chabbat aux ‘Hassidim qui l’avaient fait !
En Taf-Chin-Noun-Beth, le Rabbi demanda à nouveau d’étudier Torah Ohr et Likkouté Torah, comme on apprend le Rambam du jour.)
Léflour.Nichmat Mme Bassie Azimov A »H bat Rav Bentzion

Hayom Yom du 15 Hechvan 5783

Là-haut, des Néchamot attendent impatiemment de naître. Pourquoi sont-elles si pressées de descendre dans ce monde ?

Car elles savent combien une Néchama peut agir dans ce monde au moyen de la Torah et des Mitsvot !

Maintenant, que Néchamot se trouvent déjà là dans ce monde, ce qu’elles attendaient tellement, il est temps de commencer à agir !

 


Hayom Yom du 14 Hechvan 5783

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, on apprend qu’en étant impliqué dans notre «Parnassa spirituelle» en renforçant notre judaïsme, on reçoit les bénédictions d’Hachem d’une façon encore plus haute que la nature !

Le Rabbi explique deux versets qui nous le montrent, l’un de la Paracha de cette semaine et l’autre des Tehillim.

On apprend dans la Paracha de cette semaine, la Parachat Vayéra, que Hachem a parlé à Avraham avant de détruire Sodome et Amora.

La Torah nous explique pourquoi. Avraham est « Av Hamon Goyim ». Le «père» de nombreux peuples, y compris Sodome et Amora. Hachem ne voulait pas les détruire sans en parler d’abord à Avraham, le père de ces nations.

Une autre raison est que Hachem aime Avraham. Et pourquoi ? Le verset nous l’explique ! « Ki ycdaativ lemaan acher yetsaveh et banav veet bote alarav, vechamrou dere’h Hachent… » « Hachem l’aime parce qu’il apprend à ses enfants et aux générations suivantes qu’ils doivent suivre le dere’h Hachem (la voie d’Hachem)… ce qui amènera des bera’hot sur lui et sa famille. »

Quelle est la « voie d’Hachem » enseignée par Avraham à sa famille ?

Le Rabbi nous explique aujourd’hui qu’il y a deux façons différentes de vivre dans le monde.

1. Dere’h Elokim : c’est la voie de la nature. Elokim est le nom d’Hachem qui Se cache et fait sembler que le monde se dirige seul selon les lois de la nature. Vivre ainsi est vivre comme les Nations.

2. Dere’h Havayé (Hachem)  : c’est la façon dont un Juif agit dans le monde. Nous suivons les lois de la Torah et des Mitsvot, qui ne veulent rien dire selon les lois de la nature. (Havayé est le nom d’Hachem qui est au-dessus de la nature). Quand on suit le Dere’h Hachem, en faisait les Mitsvot qui ne suivent pas la nature, alors Hachem nous donne beaucoup de bera’hot qui sont bien plus que ce qui serait possible de recevoir dans la nature !

Cela nous aide à comprendre la signification d’un verset des Tehillim : « MeHachem Mitsadé Guever Konanou Vedarko Ye’hpats » : « Hachem dirige les pas d’une personne car Il veut Son Dere’h ». Cela veut dire que Hachem met chaque personne là où elle est pour une raison, parce qu’Il veut que nous suivions le dere’h Hachem ! Il veut que nous gardions la Torah et les Mitsvot, ce qui fait du monde un endroit agréable pour Lui.

Alors où que nous soyons, nous devons chercher à suivre le « Dere’h Hachem ». Nous devons travailler dur pour trouver des occasions de renforcer la Torah et les Mitsvot « la Parnassa spirituelle », de même que nous travaillons dur pour trouver des moyens de gagner notre « Parnassa matérielle ».

Si nous suivons le « Dere’h Hachem », que Avraham a enseigné à sa descendance ! Cela nous amènera toutes les bénédictions d’Hachem.


Hayom Yom du 13 Hechvan 5783

Le Baal Chem Tov enseignait en Yiddich la Guemara avec beaucoup de mefarchim (commentaires).
La Guérnara Er’hin explique que le « Lachon Hara », la mauvaise langue, «lichna tlitai katla tlitai», « tue » trois
personnes :

  1. la personne qui a dit du Lachone Hara
  2. la personne qui l’écoute et l’accepte
  3. enfin, la personne sur laquelle on  fait du Lachone Hara.

Le Baal Chem Tov enseignait différemment.  Il disait que ces trois personnes sont :

  1. la personne qui « crée » le Lachone Hara (en ayant seulement une mauvaise pensée sur un juif)
  2. la personne qui parle  du Lachone Hara sur un juif
  3. et la personne qui entend ce Lachone Hara.

Le Lachone Hara tue ces personnes de façon spirituelle, ce qui est, d’une certaine façon, plus grave que de les tuer matériellement !

La Hassidout enseigne en effet, qu’il est non seulement mal de « parler » du Lachone Hara, mais également que « le fabriquer », par la pensée peut, que D.ieu nous en préserve, endommager notre Néchama.

Une bonne pensée sur un juif a la capacité d’aider ce juif à s’améliorer et une maivaise pensée sur un juif, a le pouvoir, D.ieu préserve, de le blesser !  (Nous avons appris cela dans Igueret Hakodech du Tanya : Si une mauvaise pensée sur quelqu’un nous vient à l’esprit, nous devons immédiatement la chasser en pensant à autre chose).


Hayom Yom du 12 Hechvan 5783

Dans un autre Hayom Yom, nous avons appris qu’au début, l’Admour Hazaken prononçait de courts discours de Torah. Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, ces petits discours sont appelés « verter ».

L’un des cours « verter- » de l’Admour Hazaken porte sur le passouk « Chéma Israël ».
Chéma Israël : un. Juif ressent que Havayé Elokénou : notre koa’h (Elokénou peut aussi vouloir dire « notre force) vient du niveau d’Hachem appelé Havayé, qui est plus haut que la nature, et que Havayé Elad : Havayé est Un.

(Ce qu’a dit l’Admour Hazaken ici en juste quelques mots a été plus tard expliqué beaucoup plus longuement dans le reste de sa Hassidout, y compris ce que l’on a appris dans le Tanya, dans Chaar Hayi’houd Vehaémouna


Hayom Yom du 10 Hechvan 5783

Hachem a créé le monde de façon à ce qu’il y ait quatre mondes de rou’hniout, dans lesquels Il se cache de plus en plus.

Dans le dernier monde, Assyah, la kedoucha d’Hachem est presque complètement voilée.

Mais dans le plus haut des « mondes », Atsilout, la kedoucha d’Hachem n’est presque plus cachée ! On la ressent très fortement.

l’Admour Hazaken se sentait tellement lié à la kedoucha de ce monde quand il parlait de Atsilout, qu’il ne pouvait même pas en prononcer le nom ! Il disait « oiben » (« au-dessus »). Et il ne pouvait même pas l’écrire… il écrivait « atsi- », mais avait trop de respect pour finir d’écrire le mot !


Hayom Yom du 11 Hechvan 5783

Tout d’abord, le Rabbi indique des corrections dans la copie imprimée de Torah Ohr.

Dans le Hayom Yom d’aujourd’hui, le Rabbi écrit que le Rabbi Rachab a pris des notes sur le maamar «Pata’h Eliyahou» (qui se trouve dans le  « Torah Ohr » Parachat Vayéra).

Le Rabbi de chaque génération aide les ‘Hassidim à comprendre les maamarim enseignés par les Rabbis le précédant.

Un ‘hassid ne peut pas comprendre correctement de lui-même ce qu’il doit faire dans son Avodat Hachem apprenant seulement la Hassidout de l’Admour Hazaken.

On voit cela du fait que le Rabbi Rachab s’est assuré que ses ‘Hassidim pourraient comprendre ce que cela signifiait pour eux.


Hayom Yom du 9 Hechvan 5783

Quand le Rabbi Rachab avait 4 ou 5 ans, il vint voir son grand-père le Tsema’h Tsedek pendant le Chabbat de la Paracha Vayéra.

Il commença à pleurer et demanda comment il se faisait-il que Hachem était apparu à Avraham Avinou et pas à lui.

Le Tsema’h Tsedek lui répondit que lorsqu’un Tsadik, âgé de 99 ans, décide de faire la Brith Mila, il mérite qu’Hachem lui apparaisse.

Le Rabbi nous dit que, puisque cette histoire nous a été racontée par un Rabbi, nous devons en tirer une leçon !

L’une des choses qu’on peut apprendre est que même les petits enfants peuvent ressentir qu’ils veulent pouvoir voir Hachem.

Les enfants peuvent être si préoccupés par leur lien avec Hachem qu’ils peuvent même en pleurer !


 

Hayom Yom du 8 Hechvan 5783


Imagine que tu reçoives un message du Rabbi te demandant de venir lui parler en Ye’hidout. Là, le Rabbi te demande d’accomplir une mission spéciale. Ne serais-tu pas vraiment enthousiaste et désireux de faire exactement ce qu’il désire?

C’est ce qui arrive chaque fois que nous accomplissons une Mitsva. Hachem NOUS parle et nous demande de Lui faire une faveur : se laver les mains, prier, ou apprendre la Torah. Bien que nous soyons des personnes ordinaires, nous devenons très importants car nous faisons une faveur à Hachem.

C’est ce que veut dire le mot « Mitsva ». En Araméen, « Tsavsa » veut dire « connecté ». Quand on fait une Mitsva, on se lie à Hachem, comme une personne à qui le roi a demande une faveur particulière !

Les ‘Ha’hamim disent que la récompense d’une Mitsva, C’EST la Mitsva elle-même (« s’har Mitsva Mitsva »)

En effet, la meilleure récompense pour l’accomplissement d’une Mitsva est le fait de se lier à Hachem.