La méditation sur le départ du monde
Extrait d’une Si’ha de Chabbat Parchat Bo 5736
Il faut donc que la pensée et la méditation sur le départ de ce monde soient comme la première fois. Comme il est expliqué dans les discours du Rabbi (Précédent – ndt), à propos de la pensée et de l’imagination : il faut revivre la chose comme elle a été la première fois. Comme il raconte l’histoire avec le militaire, que, quand il s’est représenté comment il s’était tenu devant le roi… il s’est évanoui bien que cela ait été des dizaines d’années plus tard. Il en est de même à propos du jour de la Hilloula du 10 Chevat, qu’il doit y avoir la méditation sur ce sujet comme cela était la première fois…
Et cela fait que s’évanouissent chez lui toutes les choses indésirables. Et s’annuleront chez lui toutes les choses qui ne sont pas conformes à la volonté du Rabbi et toutes celles qui viennent de l’esprit de folie. Et, quand tout cela va être annulé, il n’y a rien qui empêche de se lier à D.ieu. Et il transforme tout en sainteté…
L’étude de l’enseignement du Tsadik
Extrait d’une Si’ha du 10 Kislev 5744
Il ne faut pas se contenter d’étudier l’enseignement du Tsadik « comme si l’auteur de l’enseignement se tenait devant lui » – avec le mot « comme » seulement. Après cela, il faut aller à un degré plus haut – que l’auteur de l’enseignement se tient vraiment devant lui, sans le « comme ».
L’effet du Ohel du Rabbi
Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5716
Ceux qui ont été sur le Ohel des Tsaddikim savent qu’il y a des Ohalim qui ont un effet d’amertume et de contraction et il y a des Ohalim qui ont un effet de joie et d’élévation. Le Ohel du Rabbi (Précédent – ndt) est de cette sorte-ci. Quand on arrive sur le Ohel, avant qu’on médite, cela a un effet d’élévation et de hauteur d’esprit, ce qui a rapport avec la joie.
Car l’oeuvre qu’il a accomplie pendant toute sa vie a aussi été dans ce sens: rapprocher et élever tous les Juifs, même les « créatures », sur un chemin de rapprochement et agréable, avec l’intention de réaliser le « et les rapprocher de la Torah », réaliser en eux le « contempler la douceur de D.ieu » et révéler leur part dans la Torah et dans les Mitsvot.
L’influence du Ohel sur le mauvais penchant
(Extrait d’une Si’ha du 10 Chevat 5714)
Il est certain que, quand on va sur le Ohel, l’aide est plus forte. Mais, même quand on se trouve près de l’endroit, cela aide aussi. Comme le Talmud dit que, quand on a « du pain dans son panier » la faim n’est pas aussi grande car on peut la calmer en mangeant.
De même, quand le mauvais penchant sait qu’il y a un moyen – se recueillir sur le tombeau du Tsaddik, et pas un simple Tsaddik mais le chef de la génération, dont lui-même est un élément, et donc l’aide est plus grande que celle d’un simple Tsaddik – aussi le mauvais penchant a priori ne vient pas avec la même puissance. Car il sait qu’on peut le briser complètement.
La connexion avec le Rabbi après son départ
Extrait d’une Si’ha de Chabbat Vaéra 5749
On ne doit pas dire que « dans le monde de vérité », on ne peut pas connaître les difficultés et les dangers de ce monde… car les directives en ce qui concerne l’accomplissement de la mission du Rabbi (Précédent – ndt), chef de notre génération, viennent aussi par le fait qu’on se recueille et qu’on lise des lettres sur le tombeau, dans ce monde-ci. Aussi, il y a ici également la supériorité de l’enseignement et de la décision d’un Maître qui se trouve dans ce monde.
Écrire au Rabbi sur le tombeau
Extrait d’une lettre du 10 Nissan 5710
J’ai reçu votre lettre du 9 Nissan et vous y trouverez une réponse en bref dans mon introduction au fascicule édité après le départ de ce monde et dans cette lettre, ce qu’il me semble à ce sujet.
Quant à ce que vous demandez qu’à présent on ne peut pas poser de questions au Rabbi (Précédent – ndt) quand on a un doute sur comment se conduire, si vous vous tenez fermement dans votre attachement à lui, sans faire attention aux tentations du mauvais penchant, et que vous envoyez une lettre sur le tombeau du Rabbi (Précédent – ndt), le Rabbi (Précédent – ndt) trouvera un moyen de vous répondre.
Comprendre l’action du Rabbi
Extrait d’une lettre du 17 Elloul 5710
A propos de ce que vous demandez de vous rappeler sur le tombeau du Rabbi (Précédent – ndt), je ferai selon votre demande. Quant à ce que vous écrivez que vous ne comprenez rien à cela, même quand vous mangez, buvez et dormez, il est certain que vous ne réfléchissez pas d’abord comment cela agit en votre corps et votre âme. Vous faites tout cela même si vous ne comprenez pas comment se réalise cette action. Il en est de même pour ce sujet…
L’attachement entre le demandeur et le Rabbi
Extrait d’une lettre du 9 Kislev 5714
La bénédiction est comparable à la pluie qui tombe après qu’on ait labouré et semé. Il en est de même au sujet du Pan (la lettre à lire sur le Ohel – ndt), c’est par l’attachement entre le demandeur et celui à qui on demande.
Puisque votre désir et votre volonté sont que je lise votre lettre sur le tombeau du Rabbi (Précédent – ndt), vous fixerez certainement un cours pour étudier son enseignement qu’il publia au cours des dernières années.
Les deux perceptions de l’élévation d’un Rabbi
Extrait d’une Si’ha du 20 Mena’hem Av 5713
Il en est de même à propos de faire descendre les « influences » par le Rabbi. Et d’abord ce que j’ai dit à quelqu’un il y a deux ans que « ce qu’on veut voir, on voit ».
1- Quand on explique le sujet de départ de ce monde au sens premier et on veut voir la grandeur de l’élévation du Rabbi, que le Gan Eden inférieur ne suffit pas, le « septième ciel » est certes très élevé mais le degré du Rabbi est encore plus élevé – puisque D.ieu est l’Essence du Bien, et la nature du Bien est de faire du Bien, D.ieu accomplit sa volonté et lui montre l’élévation du Rabbi, que le Rabbi se trouve plus haut que le « septième ciel » alors que lui se trouve en bas.
2 – Mais, quand on explique le sujet de départ de ce monde comme le Rabbi explique dans le discours ‘hassidique « Bati Légani » qu’il fit sortir pour le jour anniversaire du décès, qu’il s’agit d’un dévoilement de la lumière du niveau d’élévation. C’est-à-dire que, bien que ce soit un sujet d’élévation, cette élévation descend en bas. Et, comme il est expliqué dans le Zohar, que « le Tsadik qui quitte ce monde se trouve dans tous les mondes plus que de son vivant » – alors on lui montre d’en haut comment il « se trouve » dans le monde en bas (plus que de son vivant) et il voit de ses yeux de chair tout ce que le Rabbi fait descendre (dans ce monde).
La continuité de l’enseignement du Rabbi
Extrait d’une Si’ha du 12 Tamouz 5745
Puisque « sa descendance est en vie » – les ‘hassidim qui étudient son enseignement de la ‘Hassidout et accomplissent ce qu’il a instauré – alors « lui est en vie ». Et cela continuera ainsi tant que « sa descendance est en vie » jusqu’à la venue de Machia’h. Et encore plus après la venue de Machia’h, quand s’accomplira la promesse « réveillez-vous et chantez, ceux qui dorment dans la poussière », il est certain qu’on continuera à étudier son enseignement de la ‘Hassidout et qu’on continuera à avancer « dans la voie droite qu’il nous a montrée de ses voies.
Et nous irons dans ses chemins éternels. » Car, en même temps qu’on étudiera la Torah de la bouche du Machia’h, « une nouvelle Torah sortira de Moi », chaque ‘Hassid ira avec son Rabbi et nous tous, et chacun de nous – nous irons avec notre Rabbi, le chef de notre génération, qui, même aujourd’hui, « est en vie ».
L’attachement permanent en écrivant régulièrement au Rabbi
Extrait d’une Si’ha de Chabbat Parchat Yitro 5740
« Les bergers d’Israël ne se séparent pas de leur troupeau » et nous sommes attachés à présent exactement comme ce fut au premier instant et le premier jour après qu’il ait quitté ce monde !
Ainsi, il faut se tenir à la « poignée » (de la porte du Rabbi – ndt) jusqu’à se tenir à une porte ouverte, et aller sur le tombeau avec des questions et des demandes, écrire des lettres et demander miséricorde et bénédictions jusqu’à demander également que se réalise « et lui te nourrira » – qu’il fera les récipients avec quoi prendre les bénédictions.
Ceux qui se sont tenus à la « poignée » et ceux qui se tiennent maintenant à la « poignée » et ceux qui se tiendront à la « poignée » dans l’avenir ou bien ceux qui, par la Providence Divine, ont entendu son enseignement ou autre chose de lui, par cela ils se libèrent d’eux-mêmes car il y a « ce n’est pas moi seulement que D.ieu a libéré etc. » C’est simplement que la libération individuelle reste potentielle et qu’il faut la concrétiser. Ainsi, ce ne sera pas seulement la libération individuelle mais la Délivrance générale pour les Juifs.