Malgré la formulation de votre lettre et son contenu, et malgré ce que vous répétez pratiquement dans chacune de vos lettres, je n’ai pas perdu l’espoir, ce qu’à D.ieu ne plaise, qu’au final, non seulement vous percevrez le bien dans la vie, y compris dans la vôtre, mais, en outre, que cette perception éveillera un bon sentiment dans votre cœur.

Selon l’expression de la ‘Hassidout, l’ensemble de ce monde est un amalgame de bien et de son contraire.

Un homme doit donc faire le choix sur quoi il doit focaliser, méditer et s’intéresser.

En effet, deux voies se présentent, chaque instant de la vie de tous les êtres humains : on peut soit observer le bien autour de soi ou soit le contraire…

Or, s’il en est ainsi pour chaque être humain, combien plus est-ce le cas pour les fils et filles d’Israël, qui sont animés d’une foi intangible en l’éternité de l’âme, en le caractère immuable de la spiritualité et en la victoire absolue du bien.

En effet, ce qui est momentané et passager disparait devant l’existence éternelle, ces deux éléments n’ayant rien de commun.

Un récit de nos Sages nous délivre un enseignement, en la matière. Adam, le premier homme, se trouvant encore dans le Gan Eden, avant d’en avoir été chassé, se plaignit de sa situation et, de ce fait, il fut qualifié d’ingrat.

A l’opposé, pendant la période la plus terrible de notre histoire, de nombreux fils et filles d’Israël qui se trouvaient dans les camps de concentration des nazis, que leurs noms soit effacés, récitaient les bénédictions du matin, louaient et bénissaient le Créateur du monde, Qui le dirige.

Au final, chacun se situe entre ces deux extrêmes.

Bien entendu, ce qui vient d’être dit n’a nullement pour but de justifier ce qui arrive à quiconque, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il s’agit uniquement de décrire la réalité telle qu’elle est.

Et, l’idée, en l’occurrence, est donc la suivante. La nature du mode de vie que l’on mène, que celle-ci soit emplie de satisfaction et de contenu, ou bien qu’elle ait la définition inverse, dépendent, pour une très large part, de la volonté de l’homme d’observer le monde qui l’entour avec l’œil de son intellect et de déterminer s’il doit le regarder de façon positive ou négative.

Source : Lettre 7486

À l’initiative du Beth Loubavitch et du Mak’hon Or Ha’Hassidout

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