Chabad.org, traduit par Hassidout.org
Parfois dans la vie, vous devez d’abord plonger la tête la première. Cela est particulièrement pertinent lorsque l’on nage dans la mer du savoir juif.
Le programme de retraite hivernale « Snorkel & Study » offre aux étudiantes l’occasion de se plonger dans l’apprentissage et la connaissance de la Torah et dans les eaux profondes de Key Largo, en Floride. Le programme, fondé en 2006 par l’organisation éducative Chabad-Lubavitch Bais Chana Women International, réunit environ 100 participantes. Toute étudiante diplômée ou de premier cycle peut participer, à la seule condition préalable qu’elle soient intéressée d’apprendre davantage sur le judaïsme.
Katie Tapper, 23 ans, senior à l’Université Tulane de la Nouvelle-Orléans, est partie en voyage sans connaître les autres participantes (le programme s’est déroulé du 2 janvier au 9 janvier). Elle a rencontré le Rav Yohanan et Sara Rivkin, co-directeurs du Centre étudiant juif Rohr Chabad à l’Université de Tulane, et a été profondément touchée par sa relation avec eux. Au cours des années, elle a suivi des études juives, le chant et la prière. L’aventure hivernale était une excroissance naturelle de son exploration.
« J’espère me faire des amies qui ont les mêmes perspectives que moi, qui sont passionnées de se découvrir et développer leur relation avec D.ieu », explique Tapper.
« Il ne s’agit pas de la plongée en apnée; J’ai déjà fait ça », note-t-elle. « Je veux apprendre la Torah et la philosophie juive d’une manière pratique qui peut avoir un impact sur ma vie ».
Le séjour comprend toutes sortes d’aventures dans une station balnéaire en Floride. En plus de la plongée en apnée, les étudiants peuvent faire de la course à pied, du parachute ascensionnel, du canoë et même nager avec les dauphins.
Pourtant, l’accent est mis sur la motivation de chaque jeune fille à embrasser son identité juive avec fierté.
La partie étude du programme comprend des cours et des conversations qui incitent les participants à exprimer leurs pensées et leurs questions. « Aucune question n’est trop controversée », déclare Hinda Leah Sharfstein, directrice de Bais Chana. « Que dit le judaïsme sur le genre? A propos de l’éthique médicale juive ? Qu’est-ce que les juifs croient au sujet des âmes et de l’au-delà, et sur la façon de trouver votre âme soeur ? Pourquoi l’antisémitisme existe-t-il ? Quelle est la clé du bonheur ?
« À cet âge, ces jeunes filles sont sur le point de prendre les plus grandes décisions de leur vie : quel sera le travail de leur vie, qui elles épouseront, comment elles élèveront leurs enfants », poursuit Sharfstein. ‘Cela a un impact direct sur ces grandes décisions. C’est un âge si important qu’il faut être encadré par des femmes fortes qui peuvent les guider et leur donner l’exemple pour les années à venir ».
Le personnel enseignant comprend un éducateur de longue date et l’un des fondateurs de Bais Chana, Rav Manis Friedman du Minnesota, Miriam Lipskier, codirectrice de Chabad à l’Université Emory d’Atlanta, Rivkah Slonim, directrice de l’éducation au Centre Rohr Habad pour la vie juive à l’Université de Binghamton à New York et Shifra Sharfstein, codirectrice de la maison Rohr Chabad à Georgia Tech et Georgia State.
Mme Slonim, qui a été émissaire du campus pendant plus de 30 ans, a enseigné pour « Snorkel & Study » depuis ses débuts il y a 12 ans. « Année après année, je suis inspirée à nouveau par l’énergie et la synergie singulières générées par ce programme », dit-elle. « Pendant que j’assiste à mon rôle d’instructeur, je sens toujours que je gagne plus que les participants. Son impact incroyable peut facilement être suivi ».
Lipskier a également été enseignante dès le début et émissaire du campus depuis l’année 2000. Elle se concentre sur « des sujets universels, quel que soit le contexte ou le niveau de connaissance des participants – sujets qui peuvent être racontés à tous ».
Chaya Bracha Rubin a participé au programme pendant sa première année de collège. Elle dit qu’à l’époque, elle ne savait même pas lire l’alphabet hébraïque.
Elle ajoute qu’elle n’avait aucune éducation juive formelle et qu’elle était à peine consciente de son identité juive.