Le nom de chaque Paracha est son titre, il met en valeur le point central de son contenu. ‘Hayé Sarah veut dire « la vie de Sarah », or dès les premiers versets on nous raconte sa mort – opposée à la vie ! Le reste de la Paracha ne parle pas de Sarah. Le titre de notre Paracha n’est-il pas « hors sujet » ?
Contrairement à la vie du corps qui est limitée, celle de notre Nechama est éternelle – même après la mort physique de la personne.
Mais en fait, il s’agit ici de bien plus que d’une existence spirituelle. En effet, si nous dédions notre vie pour la bonne cause et agissons en conséquence, alors même après la mort physique, ces actes continuent à être perpétués, y compris et surtout dans ce monde-ci, où ils étaient réalisés. Non seulement cela ; ils brillent avec bien plus de force qu’auparavant. Puisqu’à présent seulement, nous avons la preuve que la vie terrestre de la personne était consacrée à des valeurs vraies et éternelles, qui vont perdurer bien après. C’est comme cela la vraie vie !
Les événements racontés dans notre Paracha, qui se sont déroulés après la disparition physique de Sarah, ne font qu’accentuer ses victoires posthumes. Nous parlons de Yits’hak – son fils unique, resté fidèle à ses enseignements ; son mariage – sa femme Rivka a su amener dans la maison la même atmosphère que celle qui régnait chez Sarah. Enfin, Ismaël finit par reconnaître la primauté de Yits’hak. Tout le contenu de notre Paracha est l’expression-même de ce que représente la vie de Sarah.
Réflexion : notre vie est définie et s’exprime par les actes que nous faisons, donnons leur un sens véritable !
Durant ce week-end se tient à New York le congrès international des Chlou’him, émissaires du Rabbi. Ce congrès rassemble des responsables communautaires des 1700 villes réparties dans 105 pays. Chacun de ces Chlou’him, sa femme et ses enfants, se dévoue corps et âme pour chacun – pouvant se trouver jusqu’aux 4 coins du monde. C’est exemplaire et mérite notre reconnaissance !
Chabat chalom
Rav Yosseph Ytshak Pevzner
Pour le mérite des Chlouhim et les institutions