Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben-Ami ont été libérés samedi après 491 jours de captivité aux mains du Hamas. Leur état de santé, marqué par une malnutrition sévère, témoigne des conditions éprouvantes de leur détention.

 

Dr Hagar Mizrahi, directrice des services médicaux israéliens, a confirmé que les trois hommes présentent une perte de poids importante. Malgré leur affaiblissement, ils peuvent marcher et communiquer. Les hôpitaux Ichilov et Shiba leur prodiguent actuellement des soins intensifs.

Les retrouvailles avec leurs proches ont été bouleversantes.
Ohad Ben-Ami a retrouvé son épouse Raz, elle-même ex-otage libérée en novembre.
Or Levy a parlé pour la première fois avec son fils Almog, 3 ans, et a appris le décès de son épouse Einav lors de l’attaque du 7 octobre.
Eli Sharabi fait face à une terrible nouvelle : sa femme Lian et ses deux filles Noya (16 ans) et Yahel (13 ans) ont été tuées.

Cette libération s’inscrit dans un accord plus large : 183 prisonniers palestiniens ont été relâchés en échange. Il reste encore 76 otages à Gaza. Trois phases supplémentaires prévoient la libération de 17 autres otages.

La délégation israélienne se rend au Qatar pour poursuivre les négociations, sans mandat pour discuter d’un retrait total de Gaza, exigence du Hamas pour la seconde phase. Le Premier ministre a condamné la mise en scène de la libération par le Hamas, promettant que « ces images choquantes ne resteront pas sans réponse ».

Une nouvelle étape prévoit le retrait israélien de l’axe Netzarim, permettant le retour des Palestiniens dans le nord de Gaza. Les médecins soulignent que malgré les tentatives du Hamas de masquer leur état, les séquelles physiques et psychologiques des otages nécessiteront un suivi prolongé.

 


Ohed Ben Ami


Or Levi


Eli Charabi

 

Les familles des otages réagissent aux images choquantes de la libération

Le Comité des familles d’otages a réagi aux images de la « cérémonie » de libération d’Ohad Ben-Ami, Eli Sharabi et Or Levy organisée par le Hamas. « Ces images déchirantes prouvent qu’il n’y a plus de temps à perdre – nous devons les faire sortir tous, jusqu’au dernier. Maintenant! »

La mise en scène orchestrée par le Hamas à Dir al-Balah montre les trois otages, visiblement amaigris et affaiblis, contraints de monter sur une estrade entourés de militants armés. Un membre de la branche militaire du Hamas a supervisé la signature de documents de libération par la Croix-Rouge.

L’organisation terroriste a profité de l’événement pour afficher des messages provocateurs visant le président américain Trump et le Premier ministre Netanyahu. Des banderoles en hébreu approximatif proclamaient « Nous sommes l’après » et « Victoire totale », accompagnées de photos de commandants du Hamas tués pendant la guerre, dont Mohammed Deif et Marwan Issa.

Cette mise en scène cynique, dans une zone où Tsahal n’opère pas au sol, illustre l’instrumentalisation continue des otages par le Hamas, même lors de leur libération.