Le piéton s’appelait Jérémie Cohen. Était mentionnée la ville, Bobigny, la station, le lieu précis donc.
Aujourd’hui seulement, remontent des informations qui viennent nous rappeler de sombres souvenirs.
Jérémy portait une kippa et a été agressé par une bande au 181 avenue Jean Jaurès à Bobigny. Il est tabassé. Il tombe. Il se relève, court, et dans sa fuite est écrasé par un tramway. Transporté à l’hôpital en état d’urgence absolue, il meurt.
C’est sur Radio Shalom, au micro de Bernard Abouaf qui donne la parole à sa famille, que “la chose” émerge.
Une video a été obtenue grâce aux efforts de ses frères qui se sont lancés en quête de témoignages en distribuant des tracts dans les boites aux lettres et en lançant des appels à témoins.
Où est le Rapport de Police?
A présent Nous voulons voir le Rapport de police. Mentionne-t-il l’agression, laquelle a causé la fuite du jeune homme.
Pourquoi ce silence qui vient nous rappeler celui qui suivit l’assassinat de Sarah Halimi, lequel eut le mauvais goût de s’être situé, lui aussi, à quelques jours d’une élection présidentielle ?
Etonnamment, CNews parle , aujourd’hui, 12h 40, de … Jérémy Cohen. Et qu’on ne vienne pas nous dire “récupération”: Non. Cette agression émerge, et le silence qui l’a accompagnée.
PS: L’honnêteté m’impose de dire que j’ai dû écouter et réécouter, visionner et re-visionner, avant que de me décider à faire écho à ce qui n’est pas juste un fait divers. Jérémy serait vivant s’il n’avait pas été agressé. Et ladite agression n’aurait pas eu lieu si le jeune homme ne portait pas de kippa.
Sarah Cattan avec Collectif de Vigilants
Tribune juive
Eric Zemmour, qui a été contacté par le père de Jérémy, est le premier à parler de l’affaire sur Twitter.
Pourquoi aucun média, ni aucun politicien, ni aucun membre du gouvernement ne parle de la mort de Jérémy Cohen, tabassé par des racailles ?
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) April 4, 2022
Peut être faudrait il organiser un rassemblement afin de médiatiser davantage cet évènement. Comme un air de déjà vu en 2017 avec Sarah Halimi Z »L, veille d’élection.