La sonnerie le réveille en sursaut. Il fait nuit noire. C’est l’hôpital, au téléphone : un accident… Son fils est mort.

Le cauchemar ne fait que commencer. Le lendemain au commissariat, Gérald apprend que Jérémie avait été attaqué et qu’il fuyait à travers les voitures. En état de choc, il avait traversé la route sans voir le tram qui allait le broyer.

Dans les affaires ensanglantées de Jérémie, l’hôpital a remis la kippa blanche qu’il aimait tant porter. Gérald s’interroge. Son fils aurait-il été poussé sur la voie ?

La famille veut en savoir plus et les enfants lancent un appel à témoin en distribuant des tracts dans le quartier.

La presse choisit sa version des faits et omet d’évoquer le lynchage : « Bobigny : un piéton décède après avoir été heurté par un tramway. »

La semaine suivante, le commissariat annonce que les vidéos de surveillance sont floues… Qu’ils n’ont pas de rapport de freinage… Que l’affaire va être classée…

Gérald est dans l’incompréhension totale. Ses enfants ont dû se battre pour porter plainte correctement. Il se sent abandonné par la justice.

Il culpabilise : il aurait voulu, il aurait dû protéger son fils. Devenir orphelin blesse pour la vie et il faut des années pour se reconstruire. Mais, perdre un fils… Il n’y a pas de mot pour dire la douleur.

La famille refuse que l’affaire soit classée.

Les autres enfants de Gérald redoublent d’efforts pour chercher des témoins, et ils finissent par trouver !

La scène violente a été filmée avec un téléphone, d’un immeuble en face. Elle montre une attaque en meute, le lynchage sordide par la quinzaine de racailles, qui mène à l’accident mortel.

Gérald appelle à l’aide Éric Zemmour pour que l’affaire sorte au grand jour.

Avec Macron, les journalistes font les contorsionnistes et s’émeuvent…

… de la récupération politique !

Éric zemmour aurait-il dû tourner le dos à ce papa, comme tous les autres et refuser d’en parler pour faire plaisir aux journalistes ?

À quelques jours de la présidentielle, voudraient-ils faire oublier que des agressions de cette violence arrivent tous les jours ?

Pire : le nombre de victimes a bondi de 12 % en 2021, selon un bilan provisoire du ministère de l’Intérieur, tous types d’agressions physiques confondus.

Il suffit de prendre au hasard quelques exemples dans la presse récente pour s’en faire une idée :

  • Un migrant camerounais « connu de l’institution judiciaire » a violé une jeune femme en pleine rue, le 26 mars, à Cesson-Sévigné.
  • Un homme est roué de coups, piétiné à coups de talon et laissé pour mort au milieu de la chaussée, le 26 mars, à Nancy.
  • Un quadragénaire est frappé à coups de marteau à la tête et poignardé par quatre individus, le 28 mars, à Haillicourt.
  • Un homme est lynché dans la rue à coups de batte de baseball dans la tête, le 28 mars, à Mulhouse.
  • Un jeune est battu à terre avec acharnement et dépouillé, le 28 mars, dans le Vieux Nice.
  • Un clandestin algérien qui avait une Obligation de quitter le territoire français, poignarde au visage une femme de 64 ans et sa fille de 28 ans, car celle-ci refusait de se marier avec lui, le 1er avril, à Bayonne.
  • Un homme est retrouvé dans la rue, baignant dans son sang, lardé de coups de couteau, le 2 avril, à Rouen.
  • Une meute de racailles caillassent un bus, tabassent violemment le chauffeur au visage et menacent de le tuer, le 2 avril, à Oullins.
  • Un habitant reçoit un coup de machette à la tête en voulant faire fuir des voleurs, le 2 avril, à Lewarde.

Tout cela en moins de 7 jours !

Et ce n’est qu’un extrait de ce que la presse a bien voulu couvrir…

Pendant ce temps, à Sevran et Aulnay-sous-Bois, des nuits durant, les voitures brûlent. Sur 29 interpellations, 60 % avaient moins de 20 ans…

Pourquoi tous les candidats n’en parlent-ils pas, à part Éric Zemmour ?

Pour eux, l’explosion de l’insécurité serait-elle acceptable ?

Pourquoi faudrait-il le cacher aux Français, en faire un tabou ?

Si vous aussi vous pensez que ce qu’a vécu Jérémie Cohen est intolérable, si vous pensez que vous avez un devoir de soutenir sa famille, de ne pas cacher honteusement le problème mais d’en parler avec courage, alors faites suivre cet article.

Diane Ouvry
Porte-parole de RECONQUÊTE!

 

 

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