Peu après que le Premier ministre Binyamin Netanyahu ait terminé une émouvante prière de « Mi Sheberach » pour chacun des otages, à l’hôtel Watergate à Washington, il a reçu l’information de l’attaque du Hezbollah à Majdal Shams, où 12 enfants et adolescents ont été tués et d’autres blessés.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu a terminé une semaine médiatisée aux États-Unis. Le Premier ministre et sa délégation sont restés à Washington pendant le Chabbat.
Pendant sa visite, Netanyahu a prononcé un discours historique devant les deux chambres du Congrès. Il était accompagné d’otages libérés et de soldats d’élite de Tsahal.
Il a ensuite eu des réunions séparées avec le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence pour 2024.
Vendredi, Binyamin Netanyahu s’est rendu en Floride pour rencontrer le candidat républicain et ancien président, Donald Trump, dans sa propriété de Mar-a-Lago.
En raison de la proximité du Chabbat, Netanyahu a décidé de rester aux États-Unis.
L’ambassade d’Israël à Washington et l’équipe du PM Netanyahu ont travaillé avec le Chabad, dirigé par l’émissaire à Washington, le Rav Levi Shemtov, pour s’assurer qu’ils auraient tout le nécessaire pour le Chabbat.
À l’initiative du propriétaire, M. Jack Cohen, l’hôtel Watergate sur Virginia Avenue a rapidement aménagé une synagogue temporaire sur place.
Même des étuis à tallit et des livres de prières ont été achetés avec l’inscription « Visite du Premier ministre – Washington, Tamouz 5784 ».
Binyamin Netanyahu, son épouse Sarah, leur fils Yair, l’ambassadeur Michael Herzog, son épouse et leurs équipes et amis, ainsi que le Rav Levi Shemtov et son épouse, Nechama, ont participé au repas du Chabbat.
Pendant la prière de Chaharit du Chabbat, le Premier ministre est arrivé avec son équipe de sécurité. Netanyahu a récité le « Mi Shebera’h » pour le bien-être des soldats de Tsahal, puis a commencé à dire un « Mi Shebera’h » spécial pour les otages encore détenus par le Hamas.
« Il a lu soigneusement et avec émotion le nom de chacun d’entre eux », a-t-on rapporté.
Quelques instants plus tard, un officier de sécurité a informé Netanyahu de la frappe meurtrière d’une roquette du Hezbollah sur un terrain de football dans le village druze de Majdal Shams sur le plateau du Golan.
L’attaque a tué 12 enfants et en a blessé des dizaines d’autres, ce qui a conduit le Premier ministre et sa délégation à rentrer en Israël plus tôt que prévu.
Couverture de l’attaque du Hezbollah sur Majdal Shams »
Chabbat après-midi, une attaque meurtrière a frappé la ville druze de Majdal Shams sur les hauteurs du Golan, faisant 12 morts et 19 blessés, principalement des enfants. Initialement, le Hezbollah a revendiqué avoir lancé 100 roquettes sur une base militaire israélienne dans la région. Cependant, lorsqu’il est apparu que les victimes étaient des civils druzes et non des Juifs israéliens, l’organisation a rapidement nié toute implication.
Cette tragédie a mis en lumière un problème préoccupant : le traitement médiatique biaisé des événements impliquant Israël. Plusieurs grands médias internationaux ont présenté l’incident de manière à minimiser la gravité de l’attaque ou à justifier implicitement les actions du Hezbollah.
Sky News, par exemple, a décrit l’événement comme une « attaque sur un terrain de football dans le Golan occupé par Israël », omettant de mentionner que les victimes étaient des enfants et suggérant même que l’attaque était une mesure de représailles. Cette présentation contraste fortement avec leur couverture d’une frappe israélienne à Gaza, où ils ont mis l’accent sur les victimes civiles.
La BBC a choisi d’utiliser le terme moins émotif de « jeunes » pour décrire les victimes, tout en mettant en avant la réponse d’Israël à l’attaque. Le Washington Post et NPR ont tous deux lié l’incident à la guerre à Gaza, diluant ainsi la responsabilité du Hezbollah. CNN, quant à elle, a mis l’accent sur le déni du Hezbollah plutôt que sur les victimes de l’attaque.
Ce type de couverture médiatique révèle un double standard troublant. Les victimes israéliennes semblent être traitées avec moins d’empathie, et les actions d’Israël sont souvent présentées sous un jour négatif, même lorsqu’il s’agit de réponses à des attaques terroristes. Cette narration simpliste non seulement déshumanise les victimes innocentes, mais risque aussi de légitimer des actes de terrorisme.