La Hala’ha est claire au sujet d’un malade, même hors de danger de mort, qu’il est exempt de jeûner. (Choul’han Arou’h 554, 6 au sujet du 9 av)

Pour cela, tout malade, femme enceinte ou qui allaite, ne jeûneront pas ce jeûne (demain 17 Tamouz).

Celui qui est positif au Covid-19, même s’il n’a aucun symptôme et se sent plutôt bien, ne devra en aucun cas jeûner de peur que la maladie s’aggrave H »v.

Pour les gens en bonne santé, ils jeûneront comme les autres années. Cependant il faudra limiter les sorties de la maison, et être très scrupuleux quant aux directives sanitaires dans les synagogues comme la distanciation, le port du masque ou les trop grand rassemblement. (voir le responsa du Tsemah Tsedek Orah Haim 110, qui conseille déjà de se couvrir le nez et la bouche pour empêcher les épidémies).

Toute personne à risques*, dans la plupart des cas sera considérée comme malade, et même si elle a jeûné les années précédentes, elle devra demander à son Rav si elle peut jeûner cette année et en tout cas devra faire encore plus attention de tout moindre doute concernant sa santé. Il est même préférable qu’elle n’aille pas à la synagogue.

Il est aussi évident, qu’en cas du moindre doute pour quiconque, il n’y a pas lieu d’être scrupuleux et l’on devra demander à son Rav.

Que la volonté Divine fasse que ce jeune se transforme en « et le 4e jeûne….sera joie allégresse et de grandes fêtes »

Menahem Mendel Laloum

 

*Quelles sont les personnes considérées comme à risques face à la COVID-19 ?
L’ensemble de la population est susceptible de contracter la maladie COVID-19.
Certaines populations sont toutefois plus à risques de formes graves, d’admissions en réanimation ou de décès :
-Les personnes de plus de 65 ans
-Les personnes atteintes d’une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire (notamment antécédents cardiovasculaires, tension artérielle), diabète et obésité, pathologies chroniques respiratoires, cancers, insuffisance rénale, cirrhose, splénectomie, drépanocytose…)
-Les femmes enceintes