Après les villes de Pontault-Combault et de Bussy-Saint-Georges, l’association Beth Habad a prévu de dresser des chandeliers à Fontainebleau et à Noisiel.

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Pontault-Combault, dimanche 13 décembre 2020 : L’association Beth Habad de Seine-et-Marne organise quatre allumages de chandeliers dans le département. DR

« Cette année, encore plus que les autres, à cause du virus, il faut partager la lumière. Tout le monde en a besoin » : pour le rabbin Yossi Amar, fondateur et président du Beth Habad de Seine-et-Marne, association juive Loubavitch, la Fête des Lumières version 2020 est tout simplement essentielle.

La portée symbolique de Hanouccah est en effet très forte pour les juifs du monde entier : il s’agit de célébrer la victoire de la lumière sur les ténèbres, au sens propre comme au sens figuré.

Toute cette semaine, les familles juives illumineront leur intérieur grâce à un chandelier à neuf branches (menorah), dont le bougeoir central sert à allumer, soir après soir, les autres bougies.

Cette année, comme elle le fait depuis maintenant 19 ans, l’association Beth Hadad de Seine-et-Marne a prévu d’allumer quatre menorahs géantes, à l’occasion de cérémonies publiques, en présence d’élus et de personnalités.

Un horaire pour rentrer avant le couvre-feu

Après Pontault-Combault dimanche soir et Bussy-Saint-Georges lundi soir, la ville de Fontainebleau accueillera un allumage ce mardi, à partir de 18h45, face au château (43, bd Magenta). Et pour la première fois, une cérémonie est prévue à Noisiel, mercredi, à 18h45, place Jean-Racine. Des horaires qui permettront à tous les participants de rentrer chez eux avant le couvre-feu.

« Tout le monde peut assister à ces allumages : juifs et non-juifs, croyants et athées. Nous avons tous besoin d’être des ambassadeurs de lumière. Le message de Hanouccah est universel. Une lumière pour un, c’est une lumière pour 100 », rappelle Rav Yossi Amar.

L’origine de cette fête remonte à l’époque du Second Temple de Jérusalem. Il s’agit d’un miracle : une petite fiole d’huile, destinée à allumer un chandelier, brûla pendant huit jours, alors que son contenu n’était suffisant que pour une seule journée. La bougie allumée chaque soir à la maison rappelle qu’on doit toujours tout recommencer, jour après jour.