Le jeu de la toupie

On a l’habitude de jouer à la toupie pendant Hanouka. Sur les toupies de Hanouka sont inscrites les lettres Parmi les grands d’Israël qui ont joué avec les toupies il y avait Rabbi Meir « Mipri Michlam » qui jouait avec ses enfants et ses élèves.

Une des raisons pour laquelle nous jouons à la toupie est que pendant Hanouka nous devons être imprégnés de l’idée des miracles de Hanouka même pendant les jeux.

Une deuxième raison qui est ramenée dans le livre  » lmré Pinhas  » est que tous les miracles arrivent du sanctuaire de Machiah, a Hanouka également descend la lumière de Machiah, nous remarquerons que la valeur numérique des lettres qui sont inscrites sur la toupie ש-ה-ג-נ est  358, la même valeur numérique que le mot Machiah.

Il est interdit de jouer à la toupie avec des billets d’argent qui peuvent amener à de grosses sommes, même si les autres joueurs pardonnent, à cause de « Avkat guezel » (poussière de vol) sauf si après le jeu on restitue l’argent à tous les joueurs.

Cependant on a le minhag de jouer avec des petites pièces de monnaie pour montrer l’amour de son frère juif qui se réjouie du bonheur de l’autre.


Produits lactés et beignets

On a le minhag de manger des beignets frits dans l’huile à Hanouka en souvenir du miracle qui a eu lieu avec l’huile de la ménorah.

Les rébéim avaient la coutume de faire un soir de Hanouka, avec leurs fils et leurs belles-filles érèv lévivot (soirée beignets).

On a également le minhag de manger à Hanouka des produits lactés en souvenir du miracle de Yéoudith fille de Yohanan Cohen gadol qui c’est produit avec des produits lactés.


L’argent de Hanouka

On a le minhag Israël de donner aux enfants Dmé Hanouka (l’argent de Hanouka). Les rébéim donnaient les Dmé hanouka même aux enfants mariés (c’était le 4ème ou le 5ème soir de Hanouka).

Nous avons l’habitude de rajouter dans la mitsva de tsédaka pendant les jours de Hanouka car c’est un moment propice pour nettoyer les tâches de notre néchama par la  tsédaka.


L’allumage de la Hanoukia

Si on a oublié de dire la bénédiction de « Chééhéyanou » le premier soir on pourra le faire le deuxième soir ou tous les autres soirs de Hanouka, uniquement au moment de l’allumage.

La mitsva de Hanouka est l’allumage. C’est-à-dire que si une Hanoukia était allumée avant le soir de Hanouka il faudrait l’éteindre afin de l’allumer au nom de la mitsva.

De même, concernant la première bougie de Hanouka qui serait restée encore allumée le deuxième soir il faudrait l’éteindre pour la rallumer au nom de la mitsva.

Il est interdit de déplacer la hanoukia une fois allumée (elle doit rester à l’endroit de l’allumage). Si on l’a déplacée dans la demi-heure qui suit l’allumage nous ne sommes pas quittes de la mitsva. Après la demi-heure a priori il ne faut pas déplacer la Hanoukia tant qu’elle est allumée mais a posteriori on est quittes.

Cette interdiction concerne la Hanoukia en elle-même mais si son support nécessite une réparation ou un nettoyage on pourra déplacer la Hanoukia le temps de réparer ou nettoyer le support et la remettre ensuite à sa place initiale.

Par contre, pour un malade alité, il sera permis de lui faire allumer la Hanoukia dans son lit avec les bénédictions et la poser ensuite près de la porte.

Si on allume la Hanoukia lorsqu’elle était dans notre main, on doit l’éteindre et la rallumer lorsque la Hannoukia se trouve à sa place (si on a fait les bénédictions lorsqu’elle était dans notre main il ne faudra pas refaire les bénédictions).

L’allumage des bougies de Hanouka est une mitsva pour la maison et pour la personne. C’est-à-dire que si on a allumé les bougies de Hanouka à la synagogue ou en Mivtsaim avec les bénédictions, on devra rallumer la Hanoukia à la maison avec la bénédiction « Léadlik ner Hanouka ».

Par contre, les bénédictions « Chééhéyanou » et al anissim on ne les refera pas car elles concernent les miracles de Hanouka et l’on a déjà été acquitté par l’allumage à la synagogue.

Le cas dont on vient de parler c’est le cas d’une personne habitant seule, mais si l’on doit allumer pour une autre personne à la maison on refera les bénédictions « chééhéyanou » et « al anissim ».

Le seul cas où on ne rallume pas chez soi c’est lorsqu’on est invité à dormir dans une chambre de la synagogue (comme fréquemment en Europe), Tous les poskims ramènent au nom de mon grand-père (baal Michné Sahir) que si on a allumé en premier chez soi avant en d’allumer à la synagogue on refera « Chééhéyanou » bien qu’on ait déjà fait à la maison au nom de « Pirsoumé misa » qui est plus important à la synagogue que chez soi.

Erev shabbat on commence par faire la prière de minha puis le mari allume les bougies de Hanouka en faisant attention que ce soit après le Plag amin’ha (1 h15 zmanie avant le coucher du soleil) et ensuite la femme allumera les bougies de shabbat.

Si, comme cette année où l’on sera à la sixième bougie de Hanouka, la femme a peur de ne pas pouvoir avoir le temps d’allumer les bougies de shabbat à cause du temps que son mari prendra pour allumer les six bougies de Hanouka alors elle allumera les bougies de shabbat après l’allumage de la première bougie de Hanouka.

Si l’on n’a pas assez de temps pour faire minha avant l’allumage de la Hanoukia, alors, bédiavad, on allumera la hanoukia avant de faire minha.

Puisque, érèv Shabbat, on allume la hanoukia de bonne heure, on veillera à mettre suffisamment d’huile pour que la hanoukia reste allumée au moins une demi heure après la sortie des étoiles, car sinon on aura un doute de « braha lévatala » (bénédictions vaines).

Si l’on a pas assez d’huile pour toute les bougies de érèv shabbat, on veillera que la première bougie qu’on allumera après la bénédiction reste allumée une demi heure aprèsla sortie des étoiles.

Si la hanoukia est posée sur une chaise à l’entrée de shabbat, on n’aura pas le droit de déplacer cette chaise pendant tout shabbat, sauf si on aura pris soin de poser sur cette même chaise, avant l’entrée de shabbat, un objet plus important que la hanoukia comme par exemple une halla, mais l’on pourra la déplacer uniquement lorsque la hanoukia sera éteinte, de peur d’éteindre la hanoukia

Motsaé shabbat, à la synagogue on allumera la hanoukia avant de faire la havdala. Par contre à la maison on fera d’abord la havdala et ensuite on allumera la hanoukia et seulement après on récitera « vayténe le’ha ».

Shabbat roch hodèch

Cette année Roch Hodèch tombant shabbat Hanouka, on sortira trois Sifré Torah. Dans le premier on dira les six premières montées ; dans le deuxième la septième montée (Roch Hodèch) et dans le troisième on lira Le nassi du jour.

On devra faire dans le birkat hamazone « al anissim », « rétsé » et « yaalé véyavo » ; si on oublie de faire « rétsé » mais qu’on a fait « yaalé véyavo » pour Roch hodech et « al anissim » pour Hanouka on devra refaire le birkat avec « rétsé », on refera « yaalé véyavo » mais pas « al anissim ».

Traduit par Ray Haim Beilaiche