Des violences éclatent alors que Tsahal envoit des forces au camp de réfugiés d’Al Amari, près de Ramallah, pour tenter de capturer l’assassin de Ronen Lubarsky hy »d, qui a laissé tomber une lourde plaque de marbre sur sa tête la semaine dernière.
Elior Levy et Yoav Zitun | Ynet, traduit par Hassidout.org
Plusieurs Palestiniens ont été blessés lundi dans des affrontements avec les forces de Tsahal dans le camp de réfugiés d’Al Amari, dans la banlieue de Ramallah, au cours d’une opération visant à capturer le terroriste qui a tué le Sergent de 20 ans, Ronen Lubarsky, la semaine dernière.
Le terroriste a laissé tomber une plaque de marbre sur la tête de Lubarsky, le blessant grièvement. Le soldat de l’unité d’opérations spéciales d’élite Duvdevan a succombé à ses blessures samedi.
Tsahal a intensifié les efforts pour appréhender le terroriste qui est toujours en liberté.
Les FDI, dans le cadre d’opérations conjointes avec le Shin Bet, intensifient leurs activités de prévention, notamment en arrêtant des suspects potentiels chaque année avant le mois du Ramadan, mois où de nombreuses attaques terroristes ont lieu au fil des ans.
Habituellement, les FDI encerclent et assiègent un camp après qu’un incident de terrorisme ait lieu, parfois partiellement, même si le terroriste a déjà été neutralisé et arrêté pendant l’attaque.
Ceci, dit Tsahal capture tous les complices potentiels des terroristes, pour empêcher les attaques d’imitation provenant du village ou des camps par des personnes qui pourraient avoir connu le coupable, et pour se préparer à un raid sur sa maison pour rassembler des preuves et des témoignages contre lui.
L’armée s’est abstenue de le faire après que Lubarsky ait été blessé parce que l’attaque ne semblait pas délibérée. Tsahal maintient que de tels protocoles ne sont utilisés que par nécessité opérationnelle pour attraper des terroristes en fuite ou des terroristes potentiels, plutôt que comme punition.
Des attaques violentes par des résidents palestiniens de Cisjordanie lors de raids comme celui dans lequel opère Lubarsky ne sont pas rares, et il n’est pas rare qu’ils jettent des objets contondants sur les soldats pour les chasser du village ou leur faire du mal.
En fait, les soldats sont souvent bombardés – parfois à courte distance – de machines à laver, de réfrigérateurs et de meubles lourds lorsqu’ils opèrent dans les camps de réfugiés en Cisjordanie.
Incidemment, l’unité de Lubarsky était dans le camp pour agir comme une force de couverture travaillant en collaboration avec une autre unité chargée de trouver et d’arrêter « plusieurs terroristes qui ont mené des attaques dans le passé ».
Bien que l’opération ait eu un but précis, elle a provoqué un tollé dans le village qui s’est ensuite dégradé en une véritable émeute.
Un responsable de Tsahal a fait remarquer que « le terroriste qui a laissé tomber la dalle de marbre n’a pas été arrêté, les soldats n’ayant pas ouvert le feu parce qu’elle ne l’identifiait pas avec précision ».