מברכין ברכת המזון בכוס של ברכה, אף שאין עשרה. הכוס – על כף היד והאצבעות זקופות. אוחז הכוס מאמירת « רבותי מיר וועלען בענטשען » [=רבותי נברך] עד אחרי סיום ברכה שלישית, שאז מעמידו על השולחן.

באחת משיחותיו ביאר אאמו »ר [הרש »ב] ותוכן דבריו: יש צדיק, ישר, תמים, חסיד. צדיק – על שם קיום מצוות עשה – ממשיך גילויים דסדר ההשתלשלות. ישר – ע »ש קיום [מצוות] לא תעשה – גילויים למעלה מסדר ההשתלשלות. תמים – הערנסקייט [=רצינות] – גילויים ד »טעם עצו ופריו שוים », התחברות סוכ »ע וממכ »ע. למעלה מכולם – חסיד, ויש בזה ג’ מדרגות: א) שעניני העולם אינם מטרידים ומבלבלים אותו; כל אחד ואחד יכול להגיע לזה וכאו »א מחוייב להגיע לזה. ב) שכל עניניו הם אלוקות. ואף ש »לא רחוקה היא ממך גו' », מכל מקום אין זה שייך לכאו »א. ג) מ »ש ב »תיקוני זהר »: « איזהו חסיד המתחסד עם קונו – עם קן דיליה », ופירש בספר של בינונים [=התניא] שזהו ליחדא קוב »ה ושכינתיה בתחתונים ולא לרוות נפשו הצמאה בלבד.

On fait le Birkat Hamazon après le repas (Sidour p.88-94) en tenant un verre de vin, même en l’absence de dix hommes ayant pris part au repas. Le verre est tenu dans la paume de la main, avec les doigts recourbés. On saisit le verre et l’on dit «messieurs, nous allons dire la bénédiction». On le conserve dans la main jusqu’à la fin de la troisième bénédiction, puis on le repose sur la table.

Dans un de ses discours, mon père (le Rabbi Rachab) donna une explication dont voici le contenu:
«On distingue celui qui est juste, celui qui est droit, celui qui est intègre et celui qui est ‘Hassid:
. Un Juste, un Tsaddik est ainsi appelé parce qu’il accomplit les Mitsvot positives, les Injonctions, et permet, de cette manière, la révélation de D.ieu dans l’enchaînement des mondes.
. Un homme droit est celui qui respecte les Mitsvot négatives, les Interdits, et dévoile les lumières qui transcendent l’enchaînement des mondes.
. Un homme intègre est celui qui possède le sérieux pour trait de caractère. Il dévoile un niveau pour lequel «l’arbre et son fruit ont le même goût». Il unifie ainsi la Lumière divine qui entoure les mondes à celle qui les pénètre.
. Le titre le plus élevé est celui de ‘Hassid, qui comprend trois niveaux:
1/ Le premier stade est atteint par celui que les choses du monde ne dérangent pas. Chacun peut et doit accéder à ce niveau.
2/ Parvenu au second, toutes ses actions participent du Divin. Bien qu’il ne soit pas inaccessible, ce niveau n’est cependant pas à la portée de tous.
3/ Le troisième stade est décrit par le Tikouneï Zohar: «qui est le ‘Hassid? Celui qui agit avec bienveillance envers son Créateur», envers « son nid ».
Le Tanya explique que ce dernier niveau permet « l’union du Saint béni soit-Il et de Sa Présence parmi ceux qui résident dans les mondes inférieurs. Il n’est pas uniquement le moyen d’assouvir la soif de son âme.

(On notera que ce jour est l’anniversaire du mariage du Rabbi Chlita avec la Rabbanit ‘Haya Mouchka, fille de Rabbi Yossef Its’hak. Celui-ci fut célébré en 5689 (1928).)