Traduction libre d’une lettre écrite par le Rabbi plusieurs mois après le décès de son beau-père et prédécesseur, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn de Loubavitch. La lettre a été imprimée en introduction d’un livret de Maamarim du Rabbi précédent.
La notion du Rabbi en tant que Nassi n’est pas une abstraction, mais bien une réalité palpable qui imprègne chaque aspect de nos vies. Il est la source de notre vitalité spirituelle, le guide qui nous conduit sur le chemin de la Torah et le pont qui nous relie à notre source divine. Il est le berger qui veille sur son troupeau, nourrissant chaque âme avec le soin et l’amour qui convient à sa nature unique. Il est le pilier de lumière dans la nuit qui nous guide à travers les ténèbres, et la fontaine d’eau vive qui désaltère notre soif spirituelle.
En lui, se trouve le pouvoir de nous élever au-dessus de nos propres limitations et de nous aider à atteindre des sommets que nous n’aurions jamais pu atteindre seuls. Par son dévouement infatigable et sa foi inébranlable en chacun de nous, il nous inspire à aspirer à plus, à chercher plus profondément en nous-mêmes, à révéler les étincelles divines qui résident en nos âmes.
Chacun de nous, quel que soit son niveau spirituel ou sa position dans la vie, peut trouver en lui un guide, un maître, un ami. Il est notre source de sagesse et d’inspiration, notre rocher dans les moments de doute, notre réconfort dans les moments de peine. Sa vie est un modèle de sainteté et de dévotion, une preuve vivante de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque l’on sert D.ieu avec un amour pur et inconditionnel.
Chacun d’entre nous est appelé à faire de cette vérité une réalité vivante dans sa vie, à reconnaître le Rabbi comme notre Nassi, notre chef spirituel, et à rechercher son orientation et sa bénédiction dans tous les aspects de notre vie. C’est par notre lien avec lui que nous sommes capables de puiser dans les courants profonds de sainteté et de divinité qui coulent en nous, et c’est à travers lui que nous sommes capables de nous relier à notre source divine la plus élevée.
En fin de compte, le rôle du Rabbi est de nous aider à réaliser notre potentiel divin, de nous guider dans notre voyage spirituel et de nous aider à nous élever vers des hauteurs plus grandes. Il est notre guide, notre lumière, notre source d’inspiration et d’espoir. Il est, en effet, notre Nassi – le chef de notre peuple, le gardien de notre héritage, le berger de notre âme.
Guimel Tamouz
Nous allons célébrer la journée singulière de Guimel Tamouz. Cette date, profondément ancrée dans l’esprit des Hassidim Lubavitch du monde entier, revêt une importance pour tous les Juifs et, véritablement, pour l’ensemble de la population mondiale.
Malgré l’absence visuelle du Rabbi depuis Guimel Tamouz, sa présence dans la vie de centaines de milliers de ses Hassidim et des millions de ses admirateurs est indéniable. Et l’engagement du Rabbi dans les milliers d’institutions qu’il a fondées, et la douzaine d’institutions établies depuis Guimel Tamouz, est tangible.
Guimel Tamouz correspond au troisième jour du mois hébreu de Tamouz. Le chiffre trois revêt une grande importance dans les enseignements juifs. Nos Sages nous disent que le monde repose sur trois piliers : l’étude de la Torah, la prière, et les actes de bienfaisance. Ils affirment également que le Tsadik est le socle du monde entier.
Quelle fut l’impulsion du Rabbi, ce pilier du monde, durant ses décennies de leadership ? Comme le savent bien nos lecteurs, depuis que le Rabbi a accepté le manteau de la direction, il a exprimé clairement que l’objectif de notre génération, la septième génération, est d’apporter la Rédemption.
Dans des centaines de discours publics, le Rabbi a exposé comment nous pouvons accomplir cela par une campagne tripartite : l’étude de la Torah, la prière, et les actes de bonté.
Notre étude de la Torah doit être renforcée dans tous les domaines de la connaissance juive en général, et de la Hassidout en particulier, en insistant sur les questions qui sont présentes partout dans l’enseignement juif qui traitent du Machia’h et de la Rédemption.
Nos prières doivent être imprégnées de requêtes sincères à D.ieu pour qu’il apporte la Rédemption, en criant « Combien de temps encore ? » et allant même jusqu’à exiger la Rédemption (comme l’explique le Hafets Haïm).
Enfin, à travers l’amour du prochain en général, et même par de simples actes de bonté et de bonnes actions, nous pouvons nous préparer à la Rédemption et en accélérer l’arrivée.
Puissions-nous être rapidement réunis avec notre Rabbi et être témoins de l’avènement de la Rédemption complète et éternelle.