Shlomo Yossef Josefovits, un artiste de Boro Park, était à un moment très difficile de sa vie. La soixantaine, il a été victime d’un accident vasculaire cérébral et il semblait qu’il ne pourrait plus jamais peindre.

 

L’inspiration nécessaire à Shlomo Yossef Josefovits pour poser le pinceau sur une toile n’était tout simplement pas là, et comme tout artiste vous le dira, on ne peut pas se forcer à peindre. Comme un oiseau aux ailes coupées, un artiste dépourvu de la bonne humeur et de l’inspiration aura du mal à décoller.

Shlomo Yossef peignait depuis son enfance. Après son mariage, il rejoint l’entreprise de lithographie de sa famille. Ce travail exigeait des qualités artistiques, même si il n’utilisait pas toute l’étendue de son talent.

Avec l’introduction des ordinateurs, l’industrie de la lithographie a finalement cessé d’exister. Lorsque Shlomo a commencé à assister au déclin de l’industrie, il a décidé de faire appel à son talent: le véritable art. Il est retourné à l’école d’art pour apprendre d’un maître italien et s’est rapidement mis en affaires.

Malheureusement, son accident semblait avoir stoppé tout espoir. Jusqu’à aujourd’hui, Shlomo compare la sensation ressentie dans son bras à celle que l’on ressent lorsque l’on reste trop longtemps sans dormir. On peut bouger le membre, mais cela semble lourd et peu naturel. Cela ne permet bien sur pas la dextérité qu’un artiste a besoin d’avoir.

Sept mois après son rétablissement, Shlomo a décidé de tenter sa chance dans la peinture. Il a commencé à chercher des images de Rabbis Hassidiques en noir et blanc; il serait plus facile dans son état de n’utiliser que ces deux couleurs.

Lorsqu’un jour il tomba sur le portrait du Rabbi précédent, il sut aussitôt qu’il devait le peindre. Il repris son pinceau et, à sa grande surprise, il a fut capable de peindre à nouveau!

Plus tard, un ami lui  montra une vidéo du Rabbi précédent signant et acceptant sa citoyenneté américaine. Shlomo fut très impressionné par la scène. Le visage lumineux du Rabbi précédent combiné à la richesse des couleurs l’inspira.

 

 

Quinze mois après son AVC, Shlomo a encore un long chemin à parcourir. Il ne peut plus peindre des heures comme avant. il est fatigué et a besoin de se reposer. Cependant, l’inspiration et la passion sont de retour!

J’ai demandé à Shlomo combien de temps prenaient ces portraits et j’ai été surprise d’apprendre qu’à son apogée, il  lui aurait fallu trois mois de travail, plusieurs heures par jour. Maintenant, cela lui prend plus de temps, car il doit s’arrêter souvent pour se reposer.

Juste à temps pour Youd Beth et Youd Guimel Tamouz, le tableau du Rabbi precedent est disponible à la vente. Vous pouvez joindre Shlomo par courrier électronique ou l’appeler au 1 (646) 522-3653.