Pour la première fois, un drône de fabrication iranienne a pénétré dans l’espace aérien israélien en provenance de Syrie ou de Jordanie. Les sirènes d’alarme ont retenti dans le Golan samedi au petit matin et au bout d’une minute et demi, des hélicoptères de Tsahal ont abattu l’appareil.

Après une rapide réunion de crise de l’Etat-major en présence de ministre de la Défense Avigdor Lieberman, Tsahal a effectué une importante opération de représailles. Quatre chasseurs bombardiers F-16 ont effectué un raid en profondeur en territoire syrien, détruisant le centre de contrôle aérien iranien en Syrie. Durant l’opération de représailles, la DCA syrienne a tiré de nombreux missiles de fabrication russe en direction des appareils israéliens. L’un d’eux a atteint l’un des avions alors qu’il était déjà revenu en territoire israélien. Les deux pilotes ont réussi à s’éjecter mais ils ont été blessés dont l’un gravement. L’appareil s’est ensuite écrasé près du kibboutz Harduf en Basse-Galilée.

En réaction, Tsahal a alors effectué un second raid d’envergure en Syrie, détruisant au moins quatre sites militaires iraniens ainsi que les sites d’où ont été tirées les missiles de DCA. Selon le porte-parole de Tsahal, ce sont au moins douze objectifs que les avions de Tsahal ont détruits.

Le lieutenant-général Tomer Bar, commandant du centre opérationnel de l’armée de l’air a noté que c’est la première fois depuis 1983, lors de l’Opération Paix en Galilée, qu’un avion de Tsahal est ainsi touché par le feu ennemi. Il a aussi indiqué qu’il s’est agi de l’opération la plus importante de Tsahal en Syrie depuis les années 1980. Il a confirmé que le système syrien de défense antiaérienne a subi un grand coup, notamment dans sa capacité d’écoute et d’observation.

Après la destruction des sites iraniens en Syrie, le commandant-adjoint des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami a promis “un enfer au régime sioniste”.