Le journaliste Habad, Aryeh Ehrlich – rédacteur en chef du magazine ‘Mishpa’ha’ et présentateur de ‘Elitov et Ehrlich’ sur Kan Reshet Bet, dans une chronique cinglante contre les ministres orthodoxes qui ont signé le mauvais accord qui est dévoilé ce matin • « Le minimum requis lorsqu’on soutient une telle mesure est de montrer de la gravité et non de la légèreté, de mener une discussion complexe et non de signer un chèque en blanc – juste pour avoir le temps de manger du gefilte fish ou du hraime avec la famille à la table du Chabbat »
Je ne m’attendais pas à écrire le texte suivant, mais la vérité est incontournable : je m’identifie profondément à la critique de cette image des ministres orthodoxes se précipitant pour signer l’accord à l’avance et s’envoler chez eux. Certes, il y a la considération de rentrer à la maison avant Chabbat, mais voici l’autre côté que vous devez connaître en tant qu’élus :
Même les partisans de l’accord admettent qu’il s’agit d’une démarche terrible, avec beaucoup de douleur et de risques. Un accord de vie ou de mort. Une mesure qui est un coup de poignard au cœur pour de nombreuses familles endeuillées dont les assassins de leurs proches sont libérés, causant de la douleur et de l’inquiétude à de nombreux Israéliens qui craignent que le Hamas ne revienne en force après tout l’effort de guerre, et en général, une mesure aux conséquences désastreuses pour de nombreux Juifs.
Le minimum requis lorsqu’on soutient une telle mesure est de montrer de la gravité et non de la légèreté, de mener une discussion complexe et non de signer un chèque en blanc – juste pour avoir le temps de manger du gefilte fish ou du hraime avec la famille à la table du Chabbat.
Même si vous avez décidé de soutenir l’accord, par souci pour les otages et considération pour le rachat des captifs – être photographiés en train de signer en blanc un accord avant d’en avoir entendu les détails, d’avoir discuté de ses implications ou d’avoir entendu un briefing de sécurité à son sujet – cela transmet de la désinvolture, du mépris et surtout un manque de sensibilité.
Ce n’est pas ainsi que devrait apparaître le soutien à la libération de 1 000 meurtriers de Juifs. C’est dommage qu’il n’y ait pas une once de réflexion, de sensibilité ou de stratégie. D’ailleurs, la plupart des personnes photographiées ici sont des habitants de Jérusalem qui auraient pu rentrer à pied.