« Aucun Juif n’est trop loin » est une vérité littérale vécue chaque jour par neuf Bahourim, qui cette année ont parcouru 15 000 km à travers le Brésil, pour rendre visite à des juifs dans tous les coins du pays pour les connecter au judaïsme et à la chaleur de l’héritage juif.

Séparés en trois groupes distincts, pendant les deux mois de vacances, ils sont allés à la rencontre de personnes, pour partager quelques mots de Torah, pour mettre les Tefilines aux hommes pour poser ou vérifier une Mézouza.

Pour les communautés éloignées, le projet Mivtsa Tank est destiné à transmettre l’importance de l’héritage juif et du judaïsme. Bien souvent, les juifs de ces communautés n’ont ni synagogue, ni rabbin.

Des cours, des Tefilot, des repas de Chabbat, des confections de Hallot, des sessions de questions-réponses, la récitation de la Havdala accompagnée de chants hassidiques, ont été organisés par les Bahourim pour ces juifs qui ont peu de contact avec le judaïsme.

« Merci beaucoup de votre visite », a déclaré Claudia. « j’apprécie l’amour et l’attention; J’ai reçu deux livres et une jolie photo du Rabbi », a-t-elle déclaré.

Après un si long voyage, le projet ne fait que commencer, ont déclaré les Bahourim. Ils prévoient de rester en contact avec ces juifs qu’ils ont rencontré dans ces petites communautés, en subvenant à leurs besoins tout au long de l’année pour les fêtes juives, ils expédieront le nécessaire pour Hanoucca ainsi que de la Matsa Chmoura pour la fête de Pessah.

Une histoire qui s’est produite pendant l’été, montre vraiment l’impact du travail des Bahourim. Avant que l’un des groupes ne reparte, un survivant de la Shoah qu’ils ont rencontré, leur a offert une paire de Tefilines. Il leur a demandé de les remettre à une personne qui les mettrait tous les jours.

Ce jour-là, les Bahourim se sont rendu dans une petite ville où ils ont rencontré un homme qui leur a raconté qu’il avait traversé des moments très difficiles aussi bien familiaux que financiers. Au cours de cette conversation, cet homme a mentionné qu’il aimerait mettre les Téfilines tous les jours. Interloqués par la Hachgaha Pratit, les Bahourim lui ont offert la fameuse paire de Tefilines, ils ont su par la suite que cette personne les mettait chaque jour !

Peu de temps après, le père de l’un des Bahourim, le Rav Yossi Alpern, un Chaliah de S. Paulo, au Brésil, raconta cette histoire à la table de Chabbat. L’un des convives inspiré par ce récit, s’engagea lui aussi à mettre les Téflines quotidiennement.

De plus, l’un des hommes qu’ils ont rencontrés prévoit de faire sa Brith Mila ainsi que d’autres qui ont été touchés de diverses manières.