La douloureuse nouvelle nous parvient que Israël Youdkine, résident du village de Kfar Habad, capitaine du bataillon « Netzah Yehouda », est tombé lors de violents combats dans la bande de Gaza, qu’il repose en paix. Fils de Rav Tobiah et Tsipora Youdkine de Kfar Habad, il laisse également derrière lui ses sept frères. Le père, Rav Tobiah, est en route vers Israël depuis New York, après avoir observé la période de deuil de sept jours pour son père, Rav Shneor Zalman Youdkine, que la paix soit sur lui. Mise à jour: Les funérailles du saint Israël Youdkine, qu’il repose en paix, partiront demain jeudi à 14h de sa maison à Kfar Habad et à 16h au Mont Herzl.

La douloureuse nouvelle nous parvient qu’Israël Youdkine de Kfar Habad, commandant du bataillon « Netzah Yehouda », est tombé lors de violents combats dans la bande de Gaza, qu’il repose en paix.

Fils de la famille du Rav Tobiah Youdkine de Kfar Habad, et l’un des 8 frères.

Le père, Rav Tobiah, est en route vers Israël depuis New York, après avoir observé la période de deuil de sept jours pour son père, Rav Shneor Zalman Youdkine, que la paix soit sur lui.

Il a été rapporté précédemment que quatre des huit enfants de la famille servaient ou ont servi dans Tsahal dans diverses fonctions. L’un d’eux est bien sûr Israël Youdkine, que D.ieu vange son sang, tombé en protégeant les résidents de la Terre Sainte contre les meurtriers de Gaza.

Des amis de Kfar Habad racontent que pour le prochain Lag BaOmer, qui tombe dimanche, il prévoyait d’apporter de la viande grillée de Kfar Habad pour célébrer la Hilloula avec ses soldats. Il avait un bon cœur et aimait aider tout le monde, il était un commandant de premier plan dans son unité, dévoué à sa mission et avec un profond amour pour Israël.

Le Roch Yeshiva de Rehovot, le Rav Haïm Aharon, a fait aujourd’hui ses adieux déchirants à son élève : « C’est une perte immense et douloureuse. Israël était un garçon aimé de ses camarades, aimé de la direction. Il était toujours joyeux et doté de bonnes manières, tout le monde l’aimait. »

Annonce du conseil local de Kfar Habad :
« C’est avec une immense tristesse et une grande douleur que nous annonçons la mort au combat du soldat pur Israël Youdkine, qu’il repose en paix, lors de violents affrontements dans la bande de Gaza, en sanctification du Nom divin. »

« Israël, qu’il repose en paix, est le fils du Rav Tobiah et Tsipora Youdkine, des résidents de longue date de Kfar Habad. »

« Le conseil du village, ainsi que les résidents, se tiennent aux côtés de la famille en ces heures difficiles et prient ensemble pour la victoire du peuple d’Israël sur ses ennemis et le retour de tous les captifs. »

Ses funérailles auront lieu demain jeudi à 13h30 de sa maison à Kfar Habad et à 16h au Mont Herzl.

 

« Nous avions fixé un rendez-vous pour Lag Baomer hier seulement » : le Rav Sharon Ohayoun sanglote

Au village de Kfar Habad, on pleure la mort du capitaine de Tsahal, le capitaine Israël Youdkine, qu’il repose en paix, tombé au combat dans la bande de Gaza. Celui qui avait fixé avec lui les derniers préparatifs pour réjouir ses soldats à Lag Baomer, c’était le rabbi Sharon Ohayoun, l’un des émissaires du Rabbi à Ashkelon. « Nous plaisantions encore hier et fixions les derniers détails », sanglote le rabbi Ohayoun. « C’est très difficile à digérer. »


« Une relation personnelle particulière » : Le capitaine Israël Youdkine, qu’il repose en paix (au centre) aux côtés du Rav Sharon Ohayoun. Photo : Meir Dahan

 

Loin des projecteurs, une activité exceptionnelle s’est déroulée tout au long de la guerre au village de Kfar Habad. Il s’agit d’une coopération intéressante qui s’est poursuivie pendant cette période entre le saint soldat tombé ce matin à Gaza, Israël Youdkine, qu’il repose en paix, de Kfar Habad, et le rabbi Sharon Ohayoun, émissaire du Rabbi à Ashkelon. Les autres acteurs sont M. Moshe Shayner, M. Itzik Shif et M. Meir Dahan, qui ont participé à cette belle initiative.

Tout a commencé par une rencontre « fortuite » – une providence divine – lors d’une conférence du bataillon Netzah Yehouda, où le rabbi Ohayoun a rencontré le capitaine Israël Youdkine de Kfar Habad.

Lorsque les forces de « Netzah Yehouda » sont entrées en action à Gaza, le capitaine Israël, soucieux de ses troupes, a demandé à son ami le rabbi Sharon Ohayoun de leur fournir de la bonne nourriture pour le shabbat, depuis Kfar Habad. Le rabbi Sharon n’a pas hésité et ainsi, plusieurs « opérations » de ce type ont eu lieu ces derniers temps.

Le Le capitaine Israël Youdkine, qu’il repose en paix, et le Rav Sharon Ohayoun lors d’une « discussion serrée »

« Nous n’avions rien d’autre que des boîtes de conserve pour le shabbat », raconte le rabbi Ohayoun au sujet du premier appel reçu d’Israël Youdkine. « Nous n’avons pas hésité et, avec l’aide de M. Benjamin Rivkin du célèbre traiteur qui a tout préparé avec amour, nous leur avons fourni comme il se doit de la nourriture pour le shabbat. Nous ne pensions pas au coût à ce moment-là, D.ieu nous le rendra. »

Pour Lag Baomer, Youdkine (qu’il repose en paix) et le rabbi Ohayoun avaient prévu un « régal » pour les soldats : un somptueux repas grillé pour réjouir les combattants. « Nous plaisantions encore hier et échangions des messages. Bien que l’événement soit déjà fixé, je vérifie toujours que tout va bien et qu’il n’y a pas de surprise. Après tout, ils sont en combat constant », raconte en larmes le rabbi Sharon Ohayoun à COL.

Il se souvient aussi que pendant les jours de semi-fête de Pâque, une forte chaleur khamsin régnait. « Il (Israël Youdkine) m’a appelé et nous sommes allés le voir avec des glaces et des gourmandises pour les soldats sur le terrain. Il avait un cœur en or, se souciait constamment de ses soldats. Il avait un cœur hassidique », dit-il la voix étranglée par les larmes. « Nous avions une relation très particulière et personnelle. »

À une occasion, M. Meni Adraï du village a également apporté des pizzas fraîches aux combattants sur le terrain. « On ne peut pas décrire le lien très spécial qui s’est créé avec Israël, qu’il repose en paix », conclut Ohayoun en pleurant. « J’ai du mal à l’accepter, nous plaisantions encore hier. Que D.ieu nous apporte bientôt la délivrance finale. »