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Esther Pollard, épouse de Jonathan Pollard, a quitté ce monde après avoir lutté contre « la maladie » et le COVID-19.
Ses funérailles ont lieu au cimetière Har Hamenou’hot à Jérusalem vers 16h (Israël)
Jonathan Pollard a déclaré : « Je n’aurais jamais imaginé dans mon pire cauchemar que cela puisse arriver à Esther. Après des décennies de lutte pour ma libération, je me sentais si impuissant à l’aider. »
Dimanche matin, Jonathan a demandé au public de prier pour le rétablissement de sa femme, Esther Yo’heved bat Reisel Bra’ha.
Esther Pollard a été hospitalisée après avoir contracté le COVID-19 , et son état s’était détérioré samedi soir.
Elle avait contracté le virus deux semaines auparavant, au cours de sa longue bataille contre « la maladie ».
Esther Pollard, juive canadienne, était la seconde épouse de Jonathan Pollard. Ils s’étaient mariés en 1993, durant la période de Jonathan, après plusieurs années de correspondance épistolaire.
L’Association des rabbins des communautés en Israël appelle le public à venir rendre un dernier hommage à Esther Pollard, voire à réciter le Kaddish pour elle. Ses funérailles auront lieu à 16h00 au cimetière de Guivat Shaul, au salon funéraire Kehilat Yerushalayim à Har Hamenouhot.
« Esther et Jonathan n’ont pas mérité d’avoir des enfants. Merci de placer dans les groupes de prière un homme qui dira le kaddish en son honneur », ont-ils déclaré.
Esther et Jonathan Pollard se sont mariés alors que ce dernier purgeait une peine de prison de plusieurs décennies aux États-Unis.
Pollard, en tant qu’analyste du renseignement au centre antiterroriste de la marine américaine, a transmis des milliers de documents américains cruciaux à Israël, mettant à rude épreuve les relations entre les deux proches alliés.
Il a été arrêté en 1985, reconnu coupable d’espionnage et condamné à la prison à vie deux ans plus tard, bien qu’il ait plaidé coupable dans un accord dont ses avocats s’attendaient à ce qu’il aboutisse à une peine plus clémente.
Le Premier ministre de l’époque, Benjamin Netanyahu (à droite), accueille l’espion américain libéré pour Israël Jonathan Pollard et sa femme Esther à l’aéroport Ben Gourion, le 30 décembre 2020 (Autorisation)
Il a finalement été libéré en 2015, mais a été retenu aux États-Unis par les règles de libération conditionnelle et n’a pas été autorisé à se rendre en Israël.Pendant plusieurs années, il est resté soumis à un couvre-feu, a dû porter un moniteur au poignet et s’est vu interdire de travailler pour toute entreprise qui ne disposait pas d’un logiciel de surveillance du gouvernement américain sur ses systèmes informatiques. De plus, il lui était interdit de voyager à l’étranger.
Le couple a déménagé en Israël il y a un an après la levée des restrictions sur la libération conditionnelle qui l’empêchaient de quitter New York.