En Israël, on estime qu’aucun missile de croisière ou drone iranien n’a pénétré le territoire de l’État pendant l’attaque • Le système de sécurité n’identifie pas d’autres menaces aériennes se dirigeant vers Israël • Les dizaines d’alertes entendues dans la nuit ont été provoquées par la chute de débris d’interception et d’intercepteurs

331 drones, missiles sol-sol et missiles de croisière ont été tirés dans la nuit (du samedi au dimanche) par les Gardiens de la révolution iraniens en direction du territoire de l’État d’Israël, la grande majorité des missiles ayant été interceptés en dehors des frontières de l’État par les combattants de la défense aérienne de l’armée de l’air ainsi qu’avec l’aide d’autres partenaires stratégiques.

En Israël, on estime qu’aucun missile de croisière ou drone n’a pénétré le territoire de l’État et selon les informations connues du système de sécurité à l’heure actuelle – il n’y a pas de menaces aériennes en route vers Israël, selon notre correspondant militaire Hillel Biton Rosen. Les dizaines d’alertes entendues pendant la nuit étaient, selon des hauts responsables du système de sécurité, le résultat de débris d’interception et d’intercepteurs, et le seul impact s’est produit sur la base de Nevatiym où des dommages mineurs ont été causés aux infrastructures.

Aux premières heures du matin, l’armée de l’air est toujours en état d’alerte maximale avec des avions dans le ciel du pays. En Israël, les succès enregistrés pendant la nuit sont attribués à la supériorité militaire et technologique des systèmes aériens, ainsi qu’à la coopération avec le commandement central américain sur lequel le système de sécurité travaille depuis plusieurs mois, et aux autres partenaires qui se sont alignés sur Israël au moment critique, la Grande-Bretagne et la France : « C’est un succès stratégique au niveau de la coalition ».

En ce qui concerne la riposte ? En Israël, certains voient dans l’attaque iranienne directe une « grande opportunité », qui nécessite de prendre les bonnes décisions d’un point de vue stratégique et de la grande image. Une source politique de haut rang a déclaré à notre correspondant militaire Hillel Biton Rosen dès le début de la nuit que la réponse serait puissante, et selon le rapport de notre correspondant militaire Mot Castel, les ministres du cabinet de guerre ont adopté la position du Premier ministre pour une réponse significative et douloureuse contre l’Iran.