Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Empire russe, actuelle Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire bolchevik et homme d’État soviétique d’origine géorgienne. Il dirige l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu’à sa mort en établissant un régime de dictature personnelle absolue. Les historiens le jugent responsable, à des degrés divers, de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes.

 

 

La mort de Staline dans Wikipedia :

Samedi soir 28 février 1953, [ Adar 5713, veille de Pourim], après avoir réuni au Kremlin un Præsidium de 25 membres au sujet du complot des blouses blanches, Staline emprunte vers 23 heures une des trois limousines ZIS 110 devant le mener à sa datcha de Kountsevo (ancienne résidence d’été des princes d’Orlov), près de Moscou, les deux autres étant des leurres : chaque voiture prend un itinéraire différent chaque soir. Il prend son dîner dans le salon de la datcha en compagnie de Beria, Malenkov, Boulganine et Krouchtchev puis monte se coucher dans une de ses sept chambres, toutes fermées par une porte blindée.

Staline ne se manifeste pas pendant toute la journée du dimanche 1er mars, [jour de Pourim],  et ne commande aucun de ses repas, contrairement à son habitude. L’arrivée du courrier du comité central du Kremlin donne le prétexte de déranger Staline malgré ses consignes. Selon le garde du corps de Staline Alexandre Rybine, c’est l’officier de sécurité Piotr Lozgatchev qui force la porte et trouve Staline tout habillé (son pantalon de pyjama trempé d’urine), allongé sur le tapis, inconscient, frappé par une attaque cérébrale, vraisemblablement peu de temps après le départ de ses collaborateurs.

Les Mémoires de Khrouchtchev mentionnent que c’est la vieille gouvernante de Staline Matrena Boutouzova qui le découvre ainsi. Les gardes déplacent Staline sur le canapé du salon avant de décider ce qu’il convient de faire. Son plus proche collaborateur Gueorgui Malenkov, averti de la situation, téléphone à Beria seul habilité à autoriser un médecin à s’approcher de Staline (il soupçonnait ses médecins de vouloir le tuer) mais le chef de la police politique est introuvable.

Dans la nuit du 1er au 2 mars, le chef de la garde convoque les principaux collaborateurs de Staline à la datcha, dont Khrouchtchev, Boulganine, Béria, Malenkov, qui découvrent alors Staline inconscient mais pas encore mort. Ayant peur de son courroux s’ils lui faisaient mal, ils attendent plusieurs heures avant d’appeler un médecin, alors que Staline avait déjà été frappé par cette attaque depuis plus de 24 heures. Selon certains témoignages, Béria s’opposa à la convocation de médecins, sachant que Staline préparait une purge qui le concernait ; il avait donc tout intérêt à ce que Staline meure.

Lorsque le médecin arrive, il est trop tard, Staline est déclaré mort le 5 mars à 6 h du matin. Selon le témoignage de sa fille Svetlana, Staline au cours de sa longue agonie aurait manifesté des moments de conscience avant de mourir. Selon un memorandum de Beria publié conformément à ses souhaits après sa mort, le décès de Staline est attribué à un empoisonnement par l’un de ses rivaux, Viatcheslav Molotov, pour achever Staline : victime d’une attaque lors de la discussion houleuse du Præsidium du 28 février, il fut ramené dans sa datcha et Molotov aurait versé de la warfarine dans son cognac.

Le rapport médical officiel sur la mort de Staline déclare que ce dernier serait tombé malade dans les premières heures du 2 mars, sans doute pour dissimuler le fait qu’il fut laissé sans assistance médicale durant toute une journée.