La mémoire du Rav Chalom Ber Butman, l’éminent Chalia’h et Machpia au sein du mouvement Habad, a été honorée lors d’une soirée d’éveil spirituel organisée au centre Habad de Tel-Aviv. L’événement a marqué les Chlochim de son décès et a rassemblé des centaines de personnes issues de divers horizons.

 

Des jeunes aux personnes âgées, des Hassidim aux Litvaks, des pratiquants aux laïcs, tous étaient là. Cette diversité de participants témoigne de l’impact durable et universel du Rav Butman. L’événement s’est tenu dans la synagogue Habad ‘Geoulat-Israël’, située au cœur du Beth Habad de Tel-Aviv.

Des orateurs de renom

La soirée a été animée par des figures emblématiques. Le Rav Menahem Mendel Gerlitzky, un Chalia’h bien connu, a parlé avec émotion des moments passés en compagnie du Rav Butman durant sa jeunesse. Le Rav Eliahou Landa, un des dirigeants de la Yéchiva Tom’hei Temimim à Kfar Habad, a mis en avant l’engagement du Rav Butman dans la vie et la philosophie hassidique. Le Rav Yossef Chmouel Gerlitzky, le Chalia’h principal à Tel-Aviv, a encouragé l’auditoire à s’inspirer de la dévotion du Rav Butman à l’égard des Mitsvot et de la mission du Rabbi.

Témoignages

Les points forts de la soirée étaient les témoignages de ceux dont la vie a été changée grâce à l’effort quotidien du Rav Butman dans le cadre des « opérations » et de la Chli’hout du Rabbi. Parmi eux, M. Yossef Toledano, qui a commencé à mettre les Téfilines tous les jours grâce à lui, et R’ Reouven Polanski, ancien président de l’organisation « Méritants de Tsahal » qui consacre désormais son temps à des activités bénévoles.

L’Héritage familial et la poursuite de la Chli’hout

Représentant de la famille, le Rav Chlomo Segal a parlé de l’héritage laissé par le Rav Butman, qui inculquait à ses descendants la certitude que le Rabbi « nous connaît et pense à nous ». Son fils, le Rav Yossef Its’hak Butman, a également exhorté l’auditoire à renforcer leur engagement dans le projet Téfilines, une initiative que son père avait particulièrement à cœur.

Le souvenir du Rav Butman vit à travers ces moments de communion et d’inspiration. Son héritage continue d’éclairer la voie pour ceux qui cherchent à vivre une vie imprégnée de Torah et de Hassidout. La soirée s’est conclue sur un message puissant: l’importance de l’engagement et de la dévotion à transformer son environnement, inspirée par le dicton hassidique : « Un Hassid crée un environnement. »

Le Rav Chalom Ber Butman Il est né à Moscou le 12 Elul 5694 (1934), fils du Rav Shneur Zalman Butman et de son épouse Judith, fille du Rav Menahem Mendel Schneerson (un des descendants du Tsemah Tsedek). Dans sa jeunesse, il a quitté l’Union soviétique avec sa famille lors de la grande évasion et est arrivé à Paris, en France. La famille Butman a aidé la mère du Rabbi, la Rebbetzin Hanna, et le Rav Butman a reçu de nombreuses faveurs du Rabbi. Le 13 Adar I 5714 (1954), il a émigré avec sa famille aux États-Unis. En 1957, il est allé en Israël pour soutenir les résidents à la suite de l’attentat à l’école professionnelle de Kfar Habad où cinq étudiants ont été assassinés. En 1957, il a été envoyé par le Rabbi en Angleterre pour établir l’organisation de jeunesse Agudat Habad. En 1957, il a épousé son épouse Deborah, présidente de N’shei Habad et fille du Hassid Rabbi Haim Shmaryahou Gourary. Entre 1959 et 1968, il a vécu à Crown Heights. En 1968, il s’est installé à Tel Aviv, où il a été nommé gabba de la synagogue « Merkaz Habad » sur Nahalat Binyamin Street. Le Rav Butman a servi depuis 1977 comme Machpia à Tel Aviv, gabbai de la synagogue « Centre Habad Tel Aviv » sur Yavneh Street, et dirigeant du Centre Habad sur Nahalat Binyamin Pedestrian Mall. Le Rav Butman était connu comme un orateur talentueux. Lors d’un voyage récent à Paris, il a retracé les lieux où le Rabbi et sa mère, la rebbetzin Hanna, ont séjourné en 1947 et le lien spécial avec ses parents et sa famille.