Question : Quelle bénédiction faut-il réciter sur les galettes de riz, de maïs, de blé ou d’avoine ?
Réponse : Pour les légumes et les grains (comme les céréales et les légumineuses), nos Sages ont institué de bénir avant de les manger « Boré Péri Ha’adama ».
Cependant, pour le pain (fait à partir de céréales, comme le blé, l’orge et l’avoine, pour lequel il est obligatoire de réciter le Birkat Hamazon selon la Torah), ils ont institué une bénédiction spéciale – « Hamotsi Lehem Min Ha’aretz » ; et pour les plats cuisinés à base de céréales (ainsi que pour les pâtisseries qui ne sont pas du « pain » complet) – « Boré Miné Mézonot ».
Mais si l’on mange les grains tels quels, ils n’ont pas l’importance requise pour avoir une bénédiction spécifique, et leur bénédiction est « Boré Péri Ha’adama ».
Les grains de blé qui ont été fendus, ou au moins pelés, et cuits dans un liquide, sont considérés comme un « plat cuisiné », et on bénit dessus d’abord « Mézonot », et à la fin, si l’on en a mangé un « kazaït » – « Al Hamihya ».
Le riz dont les grains ont été cuits jusqu’à être écrasés (ou moulus en farine pour faire du pain) a un statut particulier, il est considéré comme un « aliment », et on bénit dessus en principe « Mézonot », et après « Boré Néfachot ».
Cependant, certains décisionnaires doutent de l’identification du riz, et l’Admour Hazaken dans son Siddour a décidé qu’un homme pieux devrait tenir compte de cette opinion, et ne le manger que pendant le repas, et s’il le mange en dehors du repas, il devra bénir « Shéhakol ».
Galettes de riz : La bénédiction est « Boré Péri Ha’adama » et la bénédiction finale est « Boré Néfachot »
Cependant, les galettes de riz, qui sont pelées, ne sont pas cuites dans l’eau (à l’exception d’un léger chauffage à la vapeur dans certaines usines, ce qui ne les rend pas prêtes à être consommées), mais chauffées au four jusqu’à ce qu’elles gonflent, puis compressées dans un moule spécial qui leur donne leur cohésion entre les grains et leur forme.
Par conséquent, il est accepté de statuer qu’elles n’ont pas le statut de « plat cuisiné », et leur bénédiction est « Boré Péri Ha’adama », et la bénédiction finale sur elles est « Boré Néfachot ». Ainsi, il n’y a pas de différence si elles sont fabriquées à partir de riz, de maïs, de blé ou d’avoine.
Sources : Choulhan Aroukh Orah Hayim chap. 208, par. 2, 4, 7 et commentateurs. Siddour de l’Admour Hazaken, ordre des bénédictions de jouissance chap. 1, par. 8, 10, 11, et chap. 7, par. 22. Piskei Techouvot chap. 208 par. 8, et Shaarei Habracha chap. 16 par. 11, et autres.