Un moment historique en Ukraine : pour la première fois, un aumônier officiel a été nommé pour superviser les prisons du pays. Le Rav Yonatan Markovich, émissaire du Rabbi dans la capitale ukrainienne, sera responsable des services religieux dans toutes les prisons dispersées dans toute l’Ukraine et fournira des services juifs aux détenus juifs. Le Rav Ariel Markovich supervisera les activités juives dans les prisons ukrainiennes.

La nomination fait suite à une longue période d’activité dans les prisons de la région de Kiev en coopération avec l’organisation ALEF et le Rav Lipa Vayarsky, qui assistent les prisonniers juifs du monde entier et travaillent pour leur réhabilitation, même pendant les mois difficiles de la guerre en cours. Ces derniers mois, le Rav Yonatan Markovich a travaillé avec le chef de cabinet du président, Vladimir Zelensky, le ministre de la Justice et la direction des prisons pour expliquer l’importance des services religieux pour les prisonniers juifs et leur contribution à leur réhabilitation.

Au cours du week-end, une cérémonie officielle a eu lieu au ministère de la Justice à Kiev, en présence du directeur du service pénitentiaire, M. Sergiy Garchyniuk, et de sa collaboratrice, Natalia Ribalko, où le Rav Yonatan Markovich s’est vu confier la responsabilité religieuse des détenus Juifs dans plus de 170 prisons et centres de détention en Ukraine.

Dans le cadre de sa nouvelle fonction, la direction rabbinique des prisons sous la direction du Rav Ariel Markovich sera responsable de fournir un soutien éducatif, spirituel et moral aux prisonniers et détenus, de fournir des services religieux qui incluent les fêtes juives et les objets saints, ainsi qu’une assistance humanitaire tout au long de l’année.

Selon le Rav Yonatan Markovich, « notre gratitude va d’abord et avant tout au président de l’Ukraine Vladimir Zelensky, ainsi qu’au chef de son bureau. Cette nomination importante démontre le respect accordé ici en Ukraine à chaque citoyen, indépendamment de sa religion ou de son statut social. Même les citoyens qui commettent occasionnellement des erreurs et des actions inappropriées ont droit à un traitement équitable et ont la possibilité de corriger leur comportement et de remplir leurs obligations religieuses ».