Mme Tila Falic Levi est mère de six enfants – ainsi qu’une activiste communautaire – qui est la présidente fondatrice de l’école secondaire de culture juive (JCHS) à Miami. Elle a été interviewée en octobre 2021.

 

Mme Tila Falic Levi, pouvez-vous nous raconter votre histoire personnelle avec le Rabbi et comment il vous a aidée alors que vous étiez enfant ?

Bien sûr. J’ai grandi à Bal Harbour, en Floride, où mes parents avaient emménagé en raison d’un jeune couple dynamique qui avait fondé une nouvelle communauté juive là-bas – les émissaires du Rabbi, le Rav Sholom Ber Lipsker et son épouse la Hanni. Leur style plaisait à mes parents, qui cherchaient un bel environnement juif pour élever leurs trois jeunes enfants.

En 1990, quand j’avais neuf ans, je suis tombée malade pendant environ six mois, avec des maux d’estomac, de la fièvre et des palpitations cardiaques. Mais les médecins ne parvenaient pas à diagnostiquer ce qui n’allait pas. Ce n’est qu’au Panama, lors du mariage d’un parent, qu’un médecin expérimenté a suggéré que j’avais une thyroïde hyperactive, la maladie de Basedow. À l’époque, on savait peu de choses sur cette maladie et mes parents s’inquiétaient des effets secondaires des traitements. Mon père a alors confié ses inquiétudes au Rabbi Lipskar, qui a immédiatement offert d’écrire au Rabbi pour lui demander conseil.

Et que vous a répondu le Rabbi ?

Dans sa réponse, le Rabbi nous a recommandé non seulement de continuer à manger casher, mais de passer à un niveau encore plus élevé d’observance, le « glatt cacher ». C’était un gros effort pour mes parents à l’époque, mais ils l’ont pris très au sérieux. Même s’ils n’étaient pas Loubavitch, ils ont décidé de suivre le conseil du Rabbi. Et comme personne dans ma famille n’avait encore rencontré le Rabbi, nous avons décidé de nous rendre à New York pour le rencontrer et recevoir sa bénédiction. J’étais très excitée à cette idée !

Racontez-nous cette rencontre.

Quand ce fut mon tour, je lui ai dit avec confiance « Je viens de la synagogue du Rav Lipskar. Je suis la petite fille à qui vous avez dit de manger glatt casher, celle qui a des problèmes de thyroïde». Le Rabbi m’a regardée intensément et m’a donné un billet de 1$, comme il le faisait avec les autres, mais ensuite il m’a donné un second billet en disant « Ceci est pour que tous vos problèmes aient une bonne solution ».

Et ses paroles se sont réalisées ?

Complètement ! Je suis rentrée à la maison certaine d’être guérie. Et je l’étais en grande partie. J’ai dû prendre un médicament pendant 4 ans mais j’ai évité les traitements les plus lourds qui inquiétaient tant mes parents. Éventuellement, j’ai pu arrêter les médicaments. Je dois juste prendre un supplément thyroïdien, mais sinon je n’ai plus de problème de santé lié à ça. J’ai toujours senti que c’était grâce à la bénédiction du Rabbi. Alors toute ma vie, j’ai continué à observer un niveau de cacherout élevé, comme le Rabbi me l’avait recommandé. Je prends cela très au sérieux, le Rabbi me l’a dit, donc je le fais.