Dans la semaine qui précède Yom Kippour, on procède aux «Kapparot» : on fait tourner autour de sa tête trois fois un poulet vivant (ou un poisson, ou une somme d’argent multiple de 18) en récitant les versets traditionnels ; puis on donne le poulet (ou le poisson ou la valeur monétaire) à une institution charitable.

La veille de Yom Kippour

On a coutume de demander au responsable de la synagogue du gâteau au miel, symbole d’une bonne et douce année.

A midi, on prend un bon repas, avec poisson et (ou) poulet.

Avant Min’ha, les membres de l’assemblée sont frappés légèrement de 39 coups de ceinture de façon symbolique.  Celui qui donne les coups récitera trois fois le verset : « Véhou ra’houm yékhaper ‘avon… ». A chaque mot, il frappera. Il est d’usage que les hommes se trempent au Mikvé (bain rituel) avant la prière de Min’ha.

Prière de Min’ha avec les habits de Chabbat.

Seoudat Hamafseket : Avant le début du jeune, on fait un repas de fête sans poisson ni viande, mais avec du poulet.

Après le repas, les parents bénissent les enfants et leur souhaitent d’aller toujours dans le droit chemin.

Après avoir mis des pièces à la Tsedaka, les femmes mariés allument au moins deux bougies  (les jeunes filles et petites filles allument une bougie) et récitent les deux bénédictions suivantes :
1) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr Chèl Yom Hakipourim» – «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a sanctifié par Ses Commandements et nous a ordonné d’allumer la lumière de Yom Kippour».

2) «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vékiyémanou Véhiguianou Lizmane Hazé» – «Béni sois-Tu, Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a fait vivre, qui nous a maintenus et nous a fait parvenir à cet instant».

Il est d’usage d’allumer également une bougie qui dure au moins vingt-cinq heures et sur laquelle on récitera la bénédiction de la «Havdala» à la fin de la fête. On allume aussi des bougies de vingt-cinq heures à la mémoire de chacun des parents disparus.

On enlève les chaussures en cuir et on met des chaussures en toile ou en plastique. Les hommes mariés mettent le grand Talit et le «Kittel» (vêtement rituel blanc).

Pendant tout Yom Kippour,

on récite la deuxième phrase du Chema Israël («Barou’h Chem…») à voix haute.

Il est interdit de manger, de boire, de s’enduire de crèmes ou de pommades, de mettre des chaussures en cuir, d’avoir des relations conjugales et de se laver (sauf si on s’est sali ; de même, on se lave les mains pour des raisons d’hygiène).

On passe la journée à la synagogue.

Le matin, on ne récite pas la bénédiction : «Cheassa Li Kol Tsorki» («Qui veille pour moi à tous mes besoins») car on ne porte pas de vraies chaussures.

Les malades demanderont au médecin et au Rabbin s’ils doivent jeûner ou non.

A la fin du jeûne, on écoute la sonnerie du Choffar.

Après Yom Kippour,

on se souhaite mutuellement «Hag Saméa’h».

Si possible, on prononce la bénédiction de la lune.

On récite la prière de la Havdala, horaire de Paris. Durant le repas qui suit le jeûne, il est d’usage de parler de la construction de la Soucca et, si possible, on construit effectivement la Soucca tout de suite après le repas.