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Dans le cadre de l’accord, Rafael fournira à la Roumanie des connaissances techniques et des licences pour la fabrication de systèmes de défense aérienne et d’armes.

Yoav Stoler, Ynet, traduit par Hassidout.org

L’entrepreneur israélien Rafael Advanced Defence Systems Ltd. a signé mercredi un accord avec la société aéronautique roumaine Romaero SA pour la fabrication locale de Iron Dome et d’autres systèmes de défense aérienne et terrestre, a déclaré mercredi un porte-parole de Rafael à Calcalist.Dans le cadre de cet accord, Rafael fournira à Romaero les connaissances techniques et les licences nécessaires pour fabriquer plusieurs systèmes de défense, notamment des systèmes de défense antiaérienne Iron Dome et naval, des stations d’armes télécommandées Samson et des missiles Spike.

Selon un rapport sur les dépenses militaires mondiales publié plus tôt ce mois par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Roumanie a augmenté ses dépenses militaires de 50% entre 2016 et 2017, ce qui représente le taux d’augmentation le plus élevé au monde. Le SIPRI attribue cette augmentation au plan d’achat, de modernisation et d’expansion militaires du pays, qui sera mis en œuvre d’ici 2026.

C’est le premier contrat de fabrication local pour Rafael en Roumanie. La société a des collaborations similaires avec une cinquantaine d’entreprises dans le monde, notamment en Inde, aux États-Unis, en Allemagne et en Pologne. Rafael a vendu son système Iron Dome à plusieurs pays, y compris le Royaume-UniEn février, Rafael a annoncé un accord de 133 millions de dollars pour fournir des missiles antichars Spike à l’armée lettone. Les missiles seraient fabriqués par la société allemande EuroSpike GmbH, une coentreprise de Rafael, Überlingen, basée en Allemagne Diehl BGT Defense GmbH & Co. KG, et Rheinmetall Defense Electronics GmbH de Brême, en Allemagne.
Rafael a également conclu un accord de 500 millions de dollars pour fournir des missiles Spike et des lance-missiles en Inde, qui seront fabriqués localement grâce à une co-entreprise avec le groupe industriel Kalyani Group basé en Inde. L’accord a été annoncé pour la première fois en 2016, rejeté un an plus tard, et son statut actuel n’est pas clair.