La réussite d’un émissaire est acquise a priori, dès lors qu’il y a un effort, même réduit, de sa part, comme l’indique le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 497 :

Dès que l’émissaire introduit son petit doigt dans l’exercice de sa mission, il connaît immédiatement la réussite, bien au-delà de ce qu’il escomptait, d’emblée.

Les bénédictions accordées à l’émissaire se manifestent dans tous les domaines à la fois, comme l’indique le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 100 :

Les bénédictions accordées sont, tout d’abord, matérielles, prospérité matérielle dans la largesse, « Il te fera croître et multiplier », enfants, santé, aisance. Et, tout cela sera dans la profusion.

Le Rabbi promet à ses émissaires la richesse, comme l’indique également le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 101 :

Bien plus, c’est précisément en menant à bien la mission dans « le lieu de la colère de D.ieu dans le monde » que se réalise : « l’homme devint très, très puissant et il eut de nombreux troupeaux ». La richesse sera, avant tout, matérielle, mais également spirituelle.

Et, le Rabbi affirme lui-même, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 59 :

Si l’on assume la mission du Rabbi, on reçoit une large bénédiction, y compris au sens matériel.

C’est la bénédiction que le Rabbi accorde à ceux qui partent, comme le montre le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 559 :

Lorsque l’on se rend dans un certain exil, on s’y trouve effectivement en exil et, grâce à cela, on révèle encore plus clairement ses propres forces, de même que l’influence et les bénédictions que D.ieu accorde.

Puisse D.ieu faire que ceux qui partent reçoivent des bénédictions qui seront largement accrues.

Dans une lettre qu’il adresse à l’un de ses émissaires, le Rabbi affirme que la réussite sera surnaturelle, comme le rapportent les Iguerot Kodech, tome 4, à la page 45 :

Celui qui accepte la mission confiée par le Rabbi est préservé de tout tracas et de toute détresse. Il est placé dans un rayon de Lumière, à la fois matériellement et spirituellement, de sorte que s’il est nécessaire pour cela d’avoir une réussite plus haute que les voies de la nature, il l’obtiendra effectivement.

Cette réussite est également morale et elle se manifeste dans le service de D.ieu des émissaires du Rabbi, comme il l’écrit lui-même, dans une lettre figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 13, à la page 306 :

En venant en aide aux enfants d’Israël, dans les domaines de la Torah et des Mitsvot, on augmente sa réussite en son propre service de D.ieu.

L’érudition d’un émissaire est directement liée à ce succès, comme l’explique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 476 :

Les émissaires qui veulent mettre en pratique la volonté de celui qui les délègue se souhaitent une réussite au-delà de ce qu’ils escomptent. Ils l’obtiendront en commentant abondamment la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, sans avancer le moindre prétexte pour se justifier.

Et, le Rabbi résume sa définition de la réussite en soulignant qu’elle émane uniquement de D.ieu, comme l’indique le Likouteï Si’hot, tome 25, à la page 103 :

La réussite véritable n’est pas liée à l’effort de l’homme. Elle est un cadeau de D.ieu.

 

Un émissaire du Rabbi trouve sa perfection personnelle en l’exercice de sa mission auprès des autres Juifs, dans un certain endroit, comme l’explique le Rabbi, dans une causerie prononcée durant le Chabbat Parchat Vaychla’h 5747 (1986) :

La signification profonde du verset : « Yaakov envoya des émissaires dans le pays de Séir, dans le champ d’Edom » est que le chef de la génération délègue ses émissaires en tout endroit, jusqu’au plus bas, « le pays de Séir, le champ d’Edom », pour y diffuser la Torah et le Judaïsme.

Puis, quand on a mené à bien la mission de diffusion de la Torah, du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout à l’extérieur, « Yaakov vient, intègre », « intègre en son corps, intègre en ses biens financiers, intègre en sa Torah », ayant atteint la perfection personnelle et celle des autres, jusqu’à l’extérieur le plus éloigné.

Bien plus, le Rabbi félicite et bénit les Juifs locaux, qui permettent le succès de son émissaire, celui qu’il délègue auprès d’eux, comme l’indique, notamment, le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 107 :

La Torah est donnée également à ceux qui appartiennent à la catégorie de Zevouloun, aux Juifs qui se trouvent dans des endroits éloignés et y accueillent respectueusement les émissaires, ce qui permet que leur déplacement soit joyeux et enthousiaste.

Il faut donc les remercier. Que D.ieu, béni soit-Il, leur accorde leur subsistance de Sa main large, dans la joie et l’enthousiasme.

Voici le courrier que le Rabbi adresse aux émissaires qu’il a délégués au Maroc et dans lequel il définit clairement les termes de leur mission, comme le rapporte ses Iguerot Kodech, tome 19, à la page 273 :

J’ai reçu avec plaisir votre note m’indiquant que vous êtes bien arrivés au Maroc, afin d’y mener à bien votre mission qui est celle de tous les enfants d’Israël, selon les termes de la Michna : « J’ai été créé pour servir mon Créateur ».

Nos maîtres et chefs expliquent qu’il s’agit de diffuser : « la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une Lumière », de même que le Luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout, ses conceptions et ses usages.

Puisse D.ieu faire que vous accomplissiez tout cela dans la joie et l’enthousiasme, ce qui vous permettra d’avoir l’empressement nécessaire. C’est grâce à cela que vous connaîtrez la réussite, d’autant que le mérite de ce qui est public vous vient en aide.

Le maître mot de cette mission est l’effort, qui permet à l’émissaire de s’unifier profondément avec celui qui le délègue, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 259 :

Quelqu’un pourrait s’interroger, et ceci est effectivement une bonne question : au final, comment est-il possible de mener à bien la mission du chef de la génération en s’en remettant à soi-même, sans avoir reçu des directives claires de sa part ?

La réponse figure dans la partie révélée de la Torah, dans le traité Meguila, qui dit : « j’ai fait des efforts et j’ai trouvé ». Si l’on fait un effort, il est certain que l’on trouvera, que l’on percevra la conception du chef de la génération.

Avec les efforts qui conviennent, il est absolument certain que l’on saisira ce que veut le chef de la génération. Et, de cette façon, on accomplira pleinement sa mission, de la manière la plus parfaite.

Le succès est systématiquement au rendez-vous, bien au-delà de ce qui était escompté, comme l’indique le Likouteï Si’hot, tome 25, à la page 103 :

En fait, il y a là beaucoup plus que : « j’ai fait des efforts et j’ai trouvé », car ce que l’on trouve est sans aucune commune mesure avec l’effort investi.

En effet, ce que l’on trouve évoque un objet trouvé, que l’on découvre sans aucun effort préalable, puisqu’il suffit de le soulever.

 

Le Rabbi établit une relation entre le succès de la mission et les trois forces de l’intellect, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 520 :

Puisse D.ieu faire que l’on connaisse une réussite immense et considérable, « pour la louange, le renom et la gloire ». De fait, ces trois termes sont liés aux trois forces de la compréhension, ‘Ho’hma, la découverte intellectuelle, Bina, l’analyse raisonnée et Daat, la synthèse finale.

Que l’on ait donc de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, notamment concernant l’immense succès de la sainte mission en laquelle vous vous engagez maintenant.

Le bonheur d’un émissaire, y compris dans sa dimension familiale et matérielle, est, en définitive, directement lié à sa mission, comme l’indique le Sefer Ha Cheli’hout, publié en Erets Israël, à la page 41 :

Engagez-vous en cette mission et vous connaîtrez la réussite, tout d’abord à la manière du Saint béni soit-Il, Qui agit : « mesure pour mesure », mais multipliée de nombreuses fois. Grâce à cette récompense, vous aurez le mérite d’avoir des enfants se consacrant à la Torah et mettant en pratique les Mitsvot, des filles qui se marieront à des érudits.

Et, vous pourrez ainsi mettre en pratique la Torah et les Mitsvot dans la largesse, car c’est là ce que désire le Saint béni soit-Il. C’est là-bas que vous aurez les beaux meubles, les beaux objets, la belle maison que vous désirez. Ceci s’ajoute à votre récompense dans ce monde et dans le monde futur.

 

Assumer la mission du Rabbi revient, en définitive, à trouver sa place et à s’y maintenir, quoi qu’il arrive, comme l’explique le Rabbi, dans une lettre figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 3, à la page 343 :

Mon beau-père et maître, le Rabbi accorde la réussite à ceux qui sont à leur place et assument la mission qui leur a été confiée. Un effort de leur part sera suffisant pour que la réussite soit considérable.

Et, le Rabbi affirme lui-même que chacun peut observer le fruit des bénédictions qu’il accorde à ses émissaires, comme il l’indique dans une causerie figurant dans le Séfer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 100 :

Les bénédictions se maintiendront pendant toute la durée de la mission, puis, par la suite, elles seront transmises à « ta descendance », jusqu’à la fin du monde. Et, l’on peut effectivement observer leur réalisation, pour les émissaires.

Tous sont bien installés, D.ieu merci. Ils ont constitué des familles, des fils et des filles se consacrant à la Torah et aux Mitsvot. Ils ont les enfants, la santé, la prospérité, dans la largesse. Cette largesse se manifeste dans tous les domaines.

En outre, on peut constater que ces bénédictions transcendent les voies de la nature, dans la réussite de ces émissaires, dans l’accomplissement de leur mission pour la diffusion de la Torah, du Judaïsme et des sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.

 

La réussite des émissaires est une action continue dans le temps, comme le Rabbi l’indique, dans le Sefer Ha Cheli’hout, paru en Erets Israël, à la page 462 :

On part pour quelques semaines. Là-bas, chacun investira son effort moral et, dès lors, le Rabbi, le chef invoquera une grande miséricorde pour lui. Il lui permettra de réussir, à ce moment-là, puis, par la suite, des fruits resteront et des fruits de fruits pendant les jours, les mois, les années, les jubilés qui suivront.

C’est également ce que le Rabbi explique, en des termes tranchés, dans le Likouteï Si’hot, tome 14, à la page 328 :

Nos maîtres, depuis le Baal Chem Tov, le Maguid de Mézéritch, l’Admour Hazaken jusqu’à mon beau-père et maître, le Rabbi vous donnent l’assurance que vous connaîtrez la réussite en vos actions, d’une manière sans cesse accrue.

Celui qui vous délègue se trouve avec vous, le Rabbi et tous nos maîtres.

La réussite émane de D.ieu Lui-même, à l’origine de la mission de chacun, comme l’indique une lettre du Rabbi, figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 6, à la page 264 :

C’est le Saint béni soit-Il qui vous délègue. Quand il voit que l’on assume pleinement Sa mission, avec joie, Il accorde une aide immense, afin que l’on connaisse le succès.

Et, les fruits de la mission confiée seront éternels, comme l’explique une causerie du Rabbi figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5749 (1989), à la page 221 :

La mission connaîtra un développement nouveau grâce à l’amour du prochain et à l’unité d’Israël, ce qui veut dire, en particulier, que cette action sera : « un arbre produisant des fruits » que ceux qui sont formés deviendront à leur tour des fruits, desquels pousseront des arbres produisant d’autres fruits, des fruits et des fruits de fruits jusqu’à la fin du monde.

 

La mission du Rabbi ne contredit pas la possibilité de gagner sa vie, comme l’indique le Rabbi dans une lettre figurant dans ses Iguerot Kodech, tome 6, à la page 264 :

Vous êtes venu dans cet endroit essentiellement pour assumer la mission qui vous y était confiée. Si vous vous en tenez à cette mission, D.ieu fera en sorte, d’une manière positive, que vous puissiez évoluer dans un environnement qui vous convient, en gagnant votre vie d’une manière satisfaisante.

Le Rabbi donne l’assurance qu’il en sera bien ainsi, dans une causerie figurant dans le Sefer Ha Si’hot 5748 (1988), à la page 100 :

Vous recevrez, avant tout, des bénédictions matérielles, vous gagnerez bien votre vie, « Il te fera croître et multiplier », vous aurez des enfants, la santé, la prospérité matérielle et tout cela dans la largesse.

En effet, le Rabbi a d’ores et déjà écarté toutes les difficultés, tous les obstacles. Le bien doit donc nécessairement se révéler, comme l’explique le Sefer Ha Cheli’hout publié en Erets Israël, à la page 109 :

Le Rabbi a déjà surmonté toutes les difficultés pour nous, toutes les souffrances. De cette façon, il a obtenu que nous ne soyons plus confrontés à l’épreuve. Le Rabbi a écarté tous les obstacles et pourquoi donc avoir peur ? Que faut-il craindre ?

Bien plus, la santé et le mariage d’un émissaire et des membres de sa famille sont également conditionnés par la mission qu’il reçoit, comme le souligne le Sefer Ha Cheli’hout, publié à New York, à la page 34 :

En adoptant un tel comportement, on mènera à bien la mission qui a été confiée, tout d’abord, avec un succès largement supérieur à ce que l’on escompte.

En outre, on aura la réussite également dans les domaines personnels, des enfants, la santé, la prospérité matérielle et tout cela dans la largesse, des enfants en bonne santé, des petits-enfants en bonne santé, de bons mariages. Et, l’on recevra toutes les bénédictions.

Par le Rav Haïm Mellul